BLOG CINEMA
. Mon grand projet, La Cinéthèque idéale, a connu une première vague sur la plateforme culturelle Karoo, initiée en 2017, achevée le 28 octobre 2019. Elle aura conjugué les 12 chapitres d’une analyse décennie par décennie, la constitution d’un premier socle de 100 films à voir absolument, des analyses de films aussi. Avec un PS sous la forme d’un bonus de fin d’année en décembre 2019 : les top 10 GOAT de tous les membres de l’équipe. Voir : https://karoo.me/dossier/la-cinetheque-ideale Merci à mes collaborateurs/contre-pointeurs : Daniel Mangano et Thierry Defize (rédacteurs expérimentés de Karoo), Krisztina Kovacs, Julien-Paul Remy et Bertrand Gevart (trois piliers de la nouvelle vague Karoo) ; Thierry Van Wayenbergh (critique ciné), Philippe Leuckx (critique culturel et auteur) et Nausicaa Dewez (autrice, rédactrice en chef d’une revue littéraire, critique, directrice éditoriale), transferts de l’extérieur.
. J’ai souhaité entreprendre une deuxième vague sur la plateforme Les Belles Phrases, qui aura couru de 2020 à 2024. Il s’agissait, pour chaque décennie, d’enrichir nos synthèses et d’ajouter des analyses. Toujours en équipe (avec Daniel, Krisztina, Julien-Paul) mais en m’appuyant sur une collaboration accentuée de Nausicaa Dewez, les interventions ponctuelles de deux formidables figures de nos Lettres, l’expert mondial ès Chaplin (entre autres) Adolphe Nysenholc et l’expert ès droits d’auteur (entre autres) Alain Berenboom. Une introduction (le pourquoi/comment du projet), une présentation des équipiers et un plan permettant de se balader entre les différents dossiers (préhistoire, années 1910 ou 20, etc.) ont été intégrés. Voir : https://lesbellesphrases264473161.wordpress.com/category/cinetheque-ideale/
Ci-dessous, films visionnés, année par année, décennie par décennie, avec notes brèves.
Films visionnés en 2025
1960 : Le goût du saké ((Japon, Ozu, 62 : TB ; Le miracle des loups (André Hunebelle, Fr/Ital, 61) : film adoré de mon enfance, avec scènes fantasmatiques, B+ ; Les Parapluies de Cherbourg (Demy, Fr/All, 64) : à voir ;
Films visionnés en 2024
1920 : La veuve joyeuse (EU, 25, Erich von Stroheim) : B+ ; Le Club des trois (Tod Browning, EU, muet, 25) B ; Napoléon ou Napoléon vu par Abel Gance (Abel Gance, France, 27) : attendu restauration durant 10 ans et enfin visionné les 7h, grandiose mias scènes trop longues, le film s’arrête… quasi dans le prologue, le début de la campagne d’Italie, TB ;
1930 : Hôtel du Nord (Carné, Fr, 38) : TB ;
1940 : Le miracle de la 34e rue (EU, George Seaton, 47) : TB, avec Natalie Wood à 9 ans ; Laura (EU, 44, Preminger) : TB, revu, avec Gene Tierney, une muse bellissime ; Le Corbeau (Couzot, Fr, 43) : revu avec plaisir pour la 3e fois en famille, TTB ;
1950 : Stalag 17 (EU, 53, B. Wilder) : B ; L’homme qui en savait trop (EU, Hitch, 56) : le remake, vu et revu, TB ; La terre des pharaons (EU, Hawks, 55) : enfin visionné mais bof ; Règlements de comptes à O.K. Corral (John Sturges, EU, 57) : B ; Le grondement de la montagne (Japon, Naruse, 54) : TB ; Au gré du courant (Japon, Naruse, 56) : B+ ; Bravados (Henry Kig, EU, 58) : western peu attractif au 1er degré mais qui soulève des questions très intéressantes au 2e, comme une critique du maccartysme ; La Loi du silence (Hitch, EU, 53) : B mais bcp à redire tout de même ; La Belle Espionne (Raoul Walsh, EU/GB, 53) : nunuche mais Ivonne de Carlo est une des plus belles femmes de tous les temps ! ; Ivanhoé (Richard Thorpe, EU/GB, 52) : TB pour le contenu moral extraordinaire ; Trapèze (Carol Reed, EU, 56): TB ! ; La Cuisine des anges/We’re No Angels (Michael Curtiz, EU, 55) : un conte de Noël teinté d’humour noir, B+ ; Maigret tend un piège (Jean Delannoy, Fr/Ital, 58) : B++ ;
1960 : My Fair Lady (EU, G. Cukor, 64) : TB, avec un formidable Rex Harrison ; Les quatre fils de Katie Elder (EU, H. Hathaway, 65), avec John Wayne et Dean Martin, un ton amer original sur l’abandon des fils mais le reste est trop classique ; Cent dollars pour un shérif/True Grit (69, EU, H. Hathaway) : entre bien et moyen ; La Bible (Huston, EU/Ital, 66) : j’avais adoré enfant mais, cette fois, je ris bcp devant des bizarreries, B ; Quand une femme monte l’escalier (Japon, Naruse, 60) : ? ; Une femme dans la tourmente (Japon, Naruse, 64) : ?, fin d’un cycle de 5 Naruse ; Pierrot le Fou (France, JL Godart, 65) : pas détesté comme à la 1e vision mais je trouve ça bricolo sauf le glamour du duo ; Classe tous risques (Sautet, Fr/Ital, 60) : B ; Le Rapace (Giovanni, Fr/Ital.Mex, 68) : B ; Rien ne sert de courir (Charles Walters, EU, 66) : B ; Mariage à l’italienne (De Sica, Ital/Fr, 64) : B ; Mélodie en sous-sol (Verneuil, Fr/Ital, 63) : bof ! ; Baisers volés Truffaut, Fr, 68) : naïf, désuet, charmant, donc B (+ ?) ;
1970 : Un homme nommé cheval (Elliot Silverstein, EU, 70 :enfin vu, et c’est TB ! ; Un éléphant ça trompe énormément (Yves Robert, Fr, 76) : quelle bande de bofs pathétiques ! : très moyen ; Nous irons tous au paradis (YR, 77, suite, Fr) : zappé ! ; La Vie privée de Sherlock Holmes (The Private Life of Sherlock Holmes) est un film britannique sorti en 1970 (Billy Wilder avec IAL Diamond, GB, 70) : B ; Un homme est mort (Jacques Deray, Fr/It/EU, 72) : B ; Conversation secrète (FF Coppola, EU, 74) : sec et sobre, l’anti-Parrain, B ; Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles (Chantal Akerman, Belg/Fr, 75) : le plus ennuyeux « meilleur film de tous les temps », d’un ennui signifiant, soit, sur l’aliénation ;
1980 : La maison du lac (EU, 81, Mark Rydell) : B ; Les accusés (EU, 88, Jonathan Kaplan) : B+ ;
1990 : The Game (EU, 97, D. Fincher) : TB ! ; Les vestiges du jour (EU/GB, 93, James Ivory) : TB ; Les Pleins Pouvoirs (Clint E, EU, 97) : efficace et super casting, B ; Au cœur du mensonge (Chabrol, Fr, 99) : bof ! ; Mr and Mrs Bridge (James Ivory, GB/EU, 90) : chiant ou très subtil ou le deux ? ; La Liste de Schindler (St. Spielberg, EU, 93) : TTB sauf la fin trop sentimentale ;
2000 : Le masque de l’araignée (EU, 01, Lee Tamahori) : départ tendu et original mais s’assimile ensuite à un téléfilm sans profondeur, une série C ; Créance de sang (EU, 02, Clint Eastwood) : pas très profond, avec des clichés trop américains, série B ; Mise à prix (Joe Carnahan, GB/EU/Fr, 06) : ludique mais sans fond, B ; Taking Sides : Le Cas Furtwängler (Istvan Szabo, Fr/Autr/All/GB, 02) : troublant, B+ ; Reviens-moi (Joe Wright, GB/Fr, 07) : charmant mais un tantinet nonchalant, B ; Bon Voyage (JP Rappeneau, Fr, 03) : B+, un film français qui a un certain peps et un peu de coffre ; Une belle équipe (Mohamed Hamidi, Fr, 20) : sympa ; Le Sourire de Mona Lisa (Mike Newell, EU, 03) : B+ ; Le Journal de Bridget Jones (Sharon Magyire, GB/EU/Fr, 01) : B, amusant et Renée craquante, mais un peu gnangnan aussi ; Bridget Jones : L’Âge de raison (Beeban Kidron, plurinational, 04) : bof ! ; Truman Capote (Bennett Miller, EU, 05) avec l’oscarisé Seymour Hofman, TB ; La mort dans la peau (Paul Greengrass, EU/All, 04) : Bourne 2, B+ ; La vengeance dans la peau (Paul Greengrass, EU, 07) : Bourne 3, revu, B ;
2010 : Un jour de pluie à New York (EU, 19, W. Allen) : amusant, pétillant, frais mais… sans envergure ; La La Land (Damien Chazelle, EU, 16) : B ; Le goût des merveilles (Eric Besnard, Fr, 15), avec Efira : B ; La confession (Nicolas Boukhrief, Fr, 16) : B ; Demi-sœurs (Fr, 18, Saphia Azzeddine et François-Régis Jeanne) : sympa mais léger ; La fille du puisatier (D. Auteuil, Fr, 11) : B+ ; La loi de Téhéran (Saeed Roustavi, Iran, 19) : thriller percutant, TB ; La Malédiction de la dame blanche (Michael Chaves, EU, 19) : grand-guignol ! ; La Planète des singes : L’Affrontement (Matt Reeves, EU/Can/GB, 14) : B+ cf série B pour l’action mais fond moral de high level ; La Planète des singes : Suprématie (Matt Reeves, EU, 17) : B+ pour le même bonus éthique ; Borg/McEnroe (Janus Metz, 2017, SW/DNK/FIN) : B ; Wind River (Taylor Sheridan, EU, 17) : B ; Juste la fin du monde (Xavier Dolan, Fr/Can, 16) : entre high level et too much ; Hugo Cabret ou Hugo (Scorsese, EU, 2011) : poétique et émouvant mais poussif ; La Chute de la Maison-Blanche (Antoine Fuqua, EU, 2013) : simplet mais distrayant ; Prometheus (Ridley Scott, EU, 12) : prequel d’Alien ?, navet ! ;
2020 : Oppenheimer (EU/GB, 23, Ch Nolan) : TB, impressionnant, osé mais cérébral dans sa construction ; À la joie (TLfilm, Fr, Jérôme Bonnell, 23) : inégal mais très émouvante Amel Charif, fraîcheur, une histoire d’amour un peu folle durant le covid ; Les choses humaines (Fr, 21, Yvan Attal) : TB ; Moonfall (R. Emmerich, EU/GB/Chine, 22) : bof ; Champagne ! (Fr, 22, Nicolas Vannier) : sympa mais sans grand relief voire poussif ; L’ordre des choses (Natja Brunckhorst, All, 21) : B ; I Care a Lot (J. Blakeson, EU, 2020) : d’un cynisme épouvantable ! ; La Nuit du 12 Dominik Moll, Fr/Belg, 2022) : B+ ; Une jeune fille qui va bien (Sandrine Kiberlain, Fr, 2021) : émouvant, et jeune comédienne épatante ! ; Là où chantent les écrevisses (Olivia Newman, EU, 22) : lent mais émouvant, jeune comédienne tb ; Frère et Sœur (Arnaud Deplechin, Fr, 22) : à la fois très remarquable, troublant et parfois too much, avec des personnages in fine peu attachants qui se créent des problèmes à partir de rien, mais ainsi tourne notre société gavée et nombriliste ; Adorables (Solange Cicurel, Fr/Belg, 20) : marrant mais tellement exagéré ! ; Madres paralelas (Almodovar, Esp, 21) : bof !; L’Innocent (Louis Garrel, Fr, co-écrit avec l’auteur Tanguy Viel, 22) : B- ;Chacun chez soi (Michèle Laroque, Fr, 21) : B ; Le Comte de Monte-Cristo (Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte, Fr, 24) : vu au ciné Wellington, à la fois trop court et puissant, manquant d’intimisation mais avec des scènes très réussies, B+ ; Entre les lignes (Eva Husson, GB, 21) : émouvant et beau, casting impecc, mais poussif aussi ; Les Nuits de Mashhad (Ali Abbasi, Suède/Fr/All/DNK, 22) : film iranien tourné hors Iran, très sérieux voire trop, style tragédie grecque, mais coup de poing et TB ; Les Choses simples (Eric Besnard, Fr, 23) avec Lambert Wilson, Marie Gillain, Gadebois : B, sympa ; La Conspiration du Caire (Tariq Saleh, Suède, 22) : TB ; Je ne me laisserai plus faire (TL film, Gustave Kervern, Fr, 24) : TB ;
Films visionnés en 2023
1920 : Les fiancées en folie/Seven Chances (Buster Keaton, EU, 25) : B ; La Grande Passion FR, André Hugon, 28) : B+ ;
1930 : L’Extravagant Mr. Deeds/Mr. Deeds Goes to Town (EU, Capra, 36) : TB ; Laurel et Hardy conscrits (The Flying Deuces ou Flying Aces, EU,A. Edward Sutherland, 1939) : enfin revu , B ;
1940 : La poursuite infernale/My Darling Clementine (John Ford, EU, 46) : B ; Remorques (J. Grémillon, Fr, 41) : B+ ; La Rivière rouge (EU, H Hawks et Arthur Rosson, 48) : B ; Christophe Colomb ((GB, David MacDonald, 49) avec Frederic March :bof, clichés et fort vieilli ; Lettre d’une inconnue (EU, Max Ophüls, 1948) : avec Louis Jourdan et Joan Fontaine maniérée : B ; Étoile sans lumière (Fr, Marcel Blistène, 1946) : B mais fin décevante et amorale ; Le Criminel/(The Stranger (EU, O Welles, 46): avec OW et EG Robinson, revu, B+ ; Falbalas (Fr, J. Becker, 44) : avec Raymond Rouleau et Micheline Presle, B ; Le ciel est à vous (Fr, Jean Grémillon, 1944) : ce n’est pas passionnant mais c’est très émouvant et incroyablement moderne, sur la réalisation, sur l’incohérence, la difficulté du choix : TB ;
1950 : Capitaine sans peur /Captain Horatio Hornblower R.N. (Raoul Walsh, EU, 51) avec Gregory Peck : ô vieilli ; Pain, amour et fantaisie (Comencini, Ita, 53) avec Gina L et Vittorio de S. : B+ ; 25 rue Montmartre (Gilles Grangier, 59, Fr), avec Lino Ventura et Robert Hirsch : B ; Ugolin et Manon des sources (Pagnol, Fr, 52) : B mais actrice moyenne ; Ça s’est passé en plein jour (Ladislao Vajda, 58, Suisse/All/Esp) : B ; Bigamie (Ida Lupino, EU, 53) : B+ ; L’enfer des tropiques R. Parrisch, EU, 57) : B+ mais en fait perturbant et difficile à juger ; L’appât/(The Naked Spur (A. Mann/EU, 53), avec James Stewart et Janet Leigh : moyen ; Au risque de se perdre/ The Nun’s Story (EU, Zinneman, 59) : B+ ; Les Grands Espaces/(The Big Country (EU,W Wyler, 58) : TB ; Ariane/(Love in the Afternoon (EU, B Wilder, 57) avec Audrey et Gary Cooper : B ; Vacances à Venise/Summertime !EU/GB, D LEAN, 55) :rerevu, B++ ; L’Homme de l’Ouest (EU, Anthony Mann, 1958) : poussif dans sa narration mais très moderne, osé dans ses scènes et paroles ; Tout ce que le ciel permet (USA, D. Sirk, 55) : TB, je rêvais de le voir ; La Cité sous la mer (EU, Budd Boetticher , 1953) : très moyen ;
1960 : Fantômas contre Scotland-Yard (AH, Fr, 67) : TB ; Cléopâtre (J. Mankiewicz, EU, 63) : magnifique reconstitution mais récit amidonné avec un Roddy McDowall, entre autres, un peu ridicule ; Ces messieurs de la famille (Raoul André, Fr, 68) : franchouillard mais drôle ; Pouic-Pouic (Jean Girault, Fr, 63) avec le premier 1er rôle de Fufu : B+ ; Pour une poignée de dollars (Sergio Leone, It, 64), avec Clint pour son 1er rôle : moyen ; Les grandes vacances (J Girault, Fr, 67) : TB ; Les barbouzes (G. Lautner, Fr, 64) : B ; Seuls les indomptés (David Miller, EU, 62) avec Kirk Douglas et Gena Rowlands : B ; El Dorado (Hawks, 67, EU) : B- ; Un drôle de paroissien (Fr, Mocky, 63), avec Bourvil, Blanche et Poiret : amusant mais peu consistant ; La Bataille de la vallée du diable (EU, Ralph Nelson, 1966) : B ; Bons Baisers de Russie (GB, 63,Terence Young) : léger mais amusant ; Nuages épars (Japon, 67,Mikio Naruse) : son dernier film,TB ! ; Il était une fois dans l’Ouest (It/EU, S Leone, 68) : j’avais adoré jadis et là j’ai trouvé ça parfois pesant ; Le Bel Antonio (Fr :Ita, Mauro Bolognini, 60) : TB ; El Perdido (EU, 61, Aldrich) :: B+, avec des touches captivantes au niveau poétique ou quant à la condition de la femme, aux limites de l’homme ; Le Plongeon/The Swimmer (EU, Frank Perry, 68) : grâce à Daniel Mangano et à Roland Kint : TTB ! ; La Belle Américaine (Fr, R. Dhéry, 61) : B ; La Vie de château (Fr, 66, Rappeneau) : B, amusant mais léger ; Les Mystères de Paris (It/Fr, A. Hunebelle, 62) : B ;
1970 : Amarcord (Fellini, It, 73) : TB ; Peur sur la ville (Verneuil, Fr/It, 75) : un peu ridicule ; L’horloger de Saint-Paul (B. Tavernier, Fr, 74) : B+ ; Rio Lobo (Hawks, EU, 70) : on a déjà 3 x le même scénar mais… B ; La fureur du dragon (Bruce Lee, HK, 72) : primaire mais bruce ! ; La fureur de vaincre (Lo Wei, HK, 72) : idem ! ; La Zizanie est un film français réalisé par Claude Zidi, sorti en 1978 : nul ; Opération Dragon (EU/HK, 73, Robert Clouse) : pour la nostalgie et la chorégraphie ; L’une chante, l’autre pas (Fr, 77, Agnès Varda) : bof, nostalgie d’une époque mais bric et broc ; La Sanction (EU, 75, Clint) : un Clint que je n’avais jamais vu ! B ; Les Galettes de Pont-Aven (Fr, 75, Joël Séria) : TB sauf fin où abus de pouvoir sur la femme ;
1980 : Mona Lisa (GB, Neil Jordan, 86), avec Bob Hoskins : TB ; Fantôme d’amour (Risi, Italie, 81) : B avec un excellent Marcello ; Matador est un film espagnol réalisé par Pedro Almodóvar en 1986, avec Antonio Banderas, Assumpta Serna et Nacho Martínez. : B+ mais plus la magie de la 1e vision ; Maria’s Lovers est un film américain réalisé par Andreï Kontchalovski, sorti en 1984. Nastassia est sublime mais le film poussif. ; Excalibur (Boorman, 81, GB/EU) : j’avais adoré la 1e vision, la 2e est contrastée, le visuel est un peu kitsch mais les propos puissants ; Rendez-vous avec la mort (Appointment with Death) est un film américano–britannique réalisé par Michael Winner et sorti en 1988 : B pour les décors ou ustinov mais un côté téléfilm dans le casting ou le récit ;
1990 : Riens du tout (Klapisch, Fr, 92, son premier film), avec Luchini : B ; Conte d’hiver (Rohmer, Fr, 90) avec Anne Teyssedre : B ; Ghost Dog/La voie du samouraï (EU, J. Jarmusch, 99) : B ; Sunshine (Hongrie/Aut/All/Canada, I. Szabo, 99, avec R. Fiennes jouant 3 rôles : fresque à l’ancienne, B ; Carrington (GB/Fr, Christopher Hampton, 95). : poussif en diable ! ; Copland ou Détectives au Québec (Cop Land) est un film policier américain écrit et réalisé par James Mangold et sorti en 1997. : B+ ; Belle Époque (titre original : Belle epoque) est une comédie dramatique espagnole réalisée par Fernando Trueba, sortie en 1992 TB, drôle, sexy, émouvant ; Gilbert Grape (What’s Eating Gilbert Grape) est un film américain réalisé par Lasse Hallström, d’après le roman de Peter Hedges, sorti en 1993.B avec TB Di Caprio, Depp et Juliette Lewis ! ; Chaplin (GB/EU/Fr/It/Jap,Richard Attenborough, 1992) : TB ! ; Les Patriotes est un film d’espionnage français d’Éric Rochant sorti en 1994, : B mais moins ailmé qu’à la première vision, ça fait faiblard face à la série de rochant sur le même sujet ;
2000 : Le come-back (Marc Lawrence, EU, 07) avec Hugh Grant et Drew Barrymore : nunuche ; Les beaux gosses (Fr, Riad Sattouf, 09) : B ; American Gangster (EU, Ridley Scott, 2007) : B ;The Hours (EU/GB, Stephen Daldry, 02) : trop poussif pour moi, j’ai arrêté ; Ensemble, c’est tout (FR, Claude Berri, 07) : feel good movie sympa ; Les Randonneurs à Saint-Tropez (Fr/Bel, Ph Harel, 08) : navet ! ; Mauvaise Foi (Fr, Roschdy Zem, 06) : entre B et moyen ; Loin de la terre brûlée (The Burning Plain), également connu sous le titre Terre brûlée1 est un film américain écrit et réalisé par Guillermo Arriaga, sorti en 2008 : B ; Appaloosa est un western américain réalisé par Ed Harris sorti en 2008 : B, un certain charme un peu décalé au milieu de clichés ;
2010 : Ce qui nous lie (Fr, Klapisch, 17) : B sans plus ; Equalizer (EU, Antoine Fuqua, 14) : justicier sans relief ; Une heure de tranquillité (P. Leconte, Fr, 14) : B, peu profond mais drôle ; Adopter un veuf (Fr. Desagnat, Fr, 16) : mignon mais poussif ; Rocketman (Dexter Fletcher, EU/GB/Canada, 19) : B ; La chute de Londres (EU/GB/Bulg, Babak Najafi, 16) : action vide ; Pour une femme (Diane Kurys, Fr, 13) : moyen ; Everybody Knows (titre original : Todos lo saben, litt. « Tout le monde le sait »), est un thriller franco–italo–espagnol1 écrit et réalisé par Asghar Farhadi, sorti en 2018. B+ ; Grâce à Dieu (Fr, 2018, Ozon) : TTB ! ; Meurs un autre jour (Die Another Day) est un film d’espionnage britannico–américain réalisé par Lee Tamahori et sorti en 2002 : distrayant ; Out of Time, ou Temps limite au Québec, est un film américain réalisé par Carl Franklin, sorti aux États-Unis en 2003 et en France en 2004 ; Je te promets ou Le Vœu au Québec (The Vow) est sur film dramatique américain coécrit et réalisé par Michael Sucsy, et sorti en 2012. Il est inspiré de l’histoire vraie de Kim et Krickitt Carpenter. B ; American Sniper ou Tireur d’élite américain au Québec1 est un film de guerre américain, coproduit et réalisé par Clint Eastwood, sorti en 2014.B ; The Ghost Writer, ou L’Écrivain fantôme au Québec, est un film d’espionnage franco–germano–britannique coécrit et réalisé par Roman Polanski. Il est sorti en 2010, c’est une adaptation du roman de Robert Harris, L’Homme de l’ombre (titre original : The Ghost). TB ; Valentine’s Day is a 2010 American romantic comedy film directed by Garry Marshall. : décousu, trop de fils et un peu mièvre quoique sympa ; Sang froid ou Poursuite de sang-froid au Québec (Cold Pursuit) est un film d’action américano–français réalisé par Hans Petter Moland, sorti en 2019. Il s’agit d’un remake plan par plan du film norvégien Refroidis du même réalisateur, sorti en 2014. Médiocre ; Le fidèle (FR/Belg, Michael R. Roskam, 17) : beek ! ; Casse-tête chinois est un film franco–américano–belge réalisé par Cédric Klapisch et sorti en 2013. : B ; J’accuse est un film de procès dramatique historique franco–italien coécrit et réalisé par Roman Polanski, sorti en 2019. : B ; Les Heures souterraines est un téléfilm français réalisé par Philippe Harel et diffusé le 6 novembre 2015 sur Arte1. ; Mon chien Stupide est un film français réalisé par Yvan Attal et sorti en 2019. Il s’agit d’une adaptation du roman du même nom de John Fante, publié à titre posthume en 1985. B+ ; Dans la maison est un film français réalisé par François Ozon, sorti en 2012 : très intéressant mais froid ; Le Jeu est un film français réalisé par Fred Cavayé, sorti en 2018. Entre TB et toom much/artificiel ; Le Mystère Henri Pick est un film français coécrit et réalisé par Rémi Bezançon, sorti en 2019 : B++ ; Bonjour Anne (Paris Can Wait) est un film américain et britannique réalisé par Eleanor Coppola et sorti en 2016. Navet ? ; Hitchcock (2012, GB/EU, Sacha Gervasi) : B sans plus ; Eye in the Sky, (Les yeux dans le ciel au Québec) est un thriller britannique réalisé par Gavin Hood, sorti en 2015.B ; Dark Waters est un film de procès dramatique américain réalisé par Todd Haynes, sorti en 2019 : B ; L’Aigle de la Neuvième Légion (The Eagle) est un péplum britannico–américain réalisé par Kevin Macdonald et sorti en 2011 : moyen, peu de profondeur ;
2020 : The Father (Florian Zeller, Fr/GB, 20 : ? ; Ceux qui voulaient ma mort (Taylor Sheridan, EU, 21) : navet ! ; Une affaire de détails (The Little Things, EU, John Lee Hancock , 2021. B ; Bergman Island (film suédo-germano-belgo-français , Mia Hansen-Løve , 2021) : B+ ; Les Deux Alfred (Fr, Bruno Podalydès , 2020) : moyen ; Les Amours d’Anaïs (Fr, 21, Charline Bourgeois-Tacquet) : à la fois pétillant, parfois émouvant mais souvent agaçant ; The King’s Man : Première Mission ou Kingsman (GB/EU, 21, M. Vauhgn) : action mais quasi navet ; Le Vétéran /The Marksman (EU, 21, Robert Lorenz ) : pas loin du navet ; Mourir peut attendre/No Time to Die (21, EU/GB, Cary Joji Fukunaga ): très beaux décors (matera !) sinon entre B et moyen ;
Films visionnés en 2022
Préhistoire
courts-métrages d’Alice Guy.
1910
Carmen (Lubitsch, All, 18) avec Pola Negri : B.
1930
Pépé le Moko (J. Duvivier, Fr, 37), le mythe Gabin et la Casbah : B+ ; 2/14 de la série des Sherlock Homes avec Basil Rathbone et Nigel Bruce : Les aventures de Sherlock Holmes (Alfred Werker, 39, EU) et Le chien des Baskerville (Sidney Lanfield, 39, EU) : B+.
1940
Correspondant 17 (Hitch, EU, 40) : TTB, j’adore tjs ; Le cavalier du désert (W. Wyler, EU, 40) : B- ; 12/14 de la série des Sherlock Homes avec Basil Rathbone et Nigel Bruce : La voix de la terreur (John Rawlins, EU, 42), SH et l’arme secrète (Roy William Neill, EU, 43), Echec à la mort (RWN, EU, 43), SH à Washington (RWN, EU, 43) : B+ ; SH et la femme-araignée (RWN, EU, 44) : B+ ; La griffe sanglante (44) : TB ; La perle des Borgia (44) : B+ ; The House of Fear (44) : TB ; La femme en vert (45) : B ; Mission à Alger (46) : TB ; Terror by Night (46) : TB ; Dressed to Kill/SH et la clé (46) : B ; Les plus belles années de notre vie (W. Wyler, EU, 41) avec Dana Andrews et Frederic March : B+ ; Martin Rouffignac (Georges Lacombe, Fr, 46) : B, avec Gabin en naïf ; Le Retour de Frank James (Fritz Lang, EU, 40) : B ; Les voyages de Sullivan (Preston Sturgess, EU, 41) : TB et enfin vu !
1950
Un Américain à Paris (Minelli, 51, EU) : B avec 2 TB séquences musicales mais des trous scénaristiques, un Guétary kitsch, un manque de consistance des personnages ; Le tour du monde en 80 jours (Michael Anderson, EU, 56) avec David Niven et Cantinflas : B+ ; L’équipée sauvage/The Wild One (Laslo Benedek, EU, 53), la naissance d’un mythe mais le film a vieilli, est assez décevant quoique la finale ait des vertus morales : B- ; Umberto D. (V. De Sica, It, 52) : TB ; L’aventurier du Rio Grande/The Wonderful Country (R. Parrich, EU, 59), avec Robert Mitchum : Bof ; Le dernier train de Gun Hill (John Sturges, EU, 59) : B avec Kirk D. et Anthony Q. : B ; La dernière fanfare (John Ford, EU, 58), avec Spencer Tracy : B ; Cela s’appelle l’aurore (Luis Bunuel, France, 56) : B mais étonnant, camusien, avec décors splendides mais acteurs fades (sauf la belle Lucia Bose ?) ; Chaussure à son pied/Hobson’s Choice (David Lean, GB, 54), un Lean jamais passé à la télé avec Laughton : B+ ; Une balle signée X (Jack Arnold, EU, 59) avec Audie Murphy : B ; Hannibal Ital.EU, Carlo L. Bragaglia/Edgar G. Ulmer, 659) : navet kitsch !
1960
Le fanfaron (Dino Risi, It, 62), enfin revu après des décennies, avec Gassman et Trintignant… et Catherine Spaak, marquante : TTB ; Divorce à l’italienne (Pietro Germi, It, 61) : B+ ; Belles dames, vilains messieurs (P. Germi, It, 66) : B++ ; Maigret voit rouge (Gilles Grangier, Fr, 63) : B+, avec Gabin ; Ne m’envoyez pas des fleurs (Jewison, EU, 64) avec le duo Hudson/Day, amusant mais nunuche : B ; Assassinats en tous genres (Dearden, GB 69) avec Diana Rigg et Oliver Reed, amusant mais léger : B ; La Cuisine au beurre (Gilles Grangier, Fr/Italie, 63) avec Bourvil et Fernandel : bof ; Le Guépard (Fr+/Ita, Visconti, 63) : TB ; Fantômas (André Hunnebelle, Fr 64), Fantômas se déchaîne (65), revus en famille pour la 57e fois : TB.
1970
La rupture (Chabrol, Fr, 70) : noir, bof ! ; Le jardin des Fizzi-Contini (V. De Sica, It, 71) : B mais en-dessous de mes souvenirs d’adolescence cf élégant mais poussif ; L’épreuve de force (Eastwood, EU, 77) : B ; Le train (P. Grannier-Deferre, Fr, 73) avec JL Trintignant et Romy Schneider : B+ ; L’homme des hautes plaines (Clint, EU, 73) : B ; Une journée particulière (Ettore Scola , Ital/Can, 77) avec Sophia et Marcello : TB ; Un cadavre au dessert/Murder by Death (Robert Moore , EU, 76) : bof ; Sierra torride (Don Siegel, EU, 70) avec Clint et Shirley : B.
1980
anny et Alexandre (Ingmar Bergman, Suède,82) revu après des décennies : B, un peu vieilli ? ; Le jour des morts-vivants (George Romero, EU, 85) : Pfff ; La vie est un long fleuve tranquille (E. Chatillez, Fr, 88), avec le regretté André Wilms et Hélène Vincent, désopilants : B ; Passage to India (D. Lean, GB/EU, 84) : TB (pour le début) mais la suite est moins forte ; When Harry Met Sally… (écrit par Nora Ephron and directed by Rob Reiner, EU, 89) : B+.
1990
L’impasse/Carlito’sWay (DePalma, EU, 93) avec Al Pacino : B ; Fin août, début septembre (Assayas, Fr, 98) : ? ; Marius et Jeannette (Guédigan, Fr, 97) : B ; La maison des esprits (Billie August, DNK/All/Port, 93) avec Glen Close et Meryl Streep : B- ; Quatre Mariages et un enterrement (Mike Newell, GB, 94) : TB.
2000
La fille coupée en deux (Chabrol, Fr, 07) : Bof ; Le chevalier noir (Nolan, EU, 08) : Bof ; Partir (Catherine Corsini, Fr, 09) : détestable ! ; Lucia et le sexe (Julio Medem, Esp, 01) : TB, poétique, émouvant, décontenançant, complexe avec de très belles/justes actrices ; Etreintes brisées (Almodovar, Esp, 09) : B+, revu ; Les innocents/The Dreamers (Bertolucci, Fr/GB/Ital, 03), avec Luis Garrel et Eva Green : très bon début mais ensuite pfff et j’efface ; Sicario (Denis Villeneuve, EU, 15) : B ; In the Mood for Love (Wong Kar-Wai, HK, 2000) : TB ; Match Point (GB/EU, Woody Allen, 05) : récit d’une banalité confondante.
2010
La saveur du Ramen (Eric Khoo, Sing/Japon/Fr, 18) avec le très marquant Takumi Saïto : TB ! ; Twelve Years a Slave (GB/EU, 13, Steve Mc Queen) : terrifiant, B ; Le cas Richard Jewell (Clint Eastwood, EU, 19) : B++ ; La vie très privée de Monsieur Sim (Michel Leclerc, Fr, 15), d’après Coe, avec Bacri : B ; Neuf jours en hiver (Alain Tasma, Fr, 15) , vu 2 fois, à Dinard/Saint-Lunaire, avec Robinson Stévenin : B+ ; Le jeune Ahmed (les Dardenne, B, 19) : NUL ! ; Victoria (Justine Triet, Fr, 16), revu, avec Virginie Efira : B ; Une belle rencontre (Lone Scherfig, GB, 16) : ?? ; Doubles vies (Assayas, Fr, 18) : B+ ; Juste la fin du monde (Dolan, Caada/Fr, 16) : TB ; Burning (Lee Chang-dong, Corée du Sud, 18) : B ; Moonlight (Barry Jenkins, EU, 16) : ?? ; Lara Jenkins (Jan-Ole Gerster, All, 19) : très dur sur le rapport mère/fils pianiste, B+ ; Un balcon sur la mer (Nicole Garcia, Fr, 2010) avec Jean Dujardin : B+ pour l’atmosphère, les sensations suggérées (synopsis moins consistant à l’autopsie) ; Le transperceneige (Joon-ho Bong, Corée, 2013) : B ; Docteur Strange (Scott Derrickson, EU, 16) avec Benedikt Cumberbatch : Bof ; Douleur et gloire (Almodovar, Esp, 19) avec Bandeiras et Cruz : bof sauf quelques scènes très touchantes ; Ma ma (Julio Medem, Esp, 15) avec Cruz : B+/B- car très émouvant et informatif (sur le cancer) puis trop voire nunuche ; Les éternels (Jia ZhangKe, Chine, 18) : j’ai tenu 10 minutes ; Sans issue (Mabrouck El Mechri, EU, 12) : film d’action ô banal ; La saison des femmes (Leena Yadav, Indes, 2015) : TB ; Le dernier vice-roi des Indes (Gurinder Chadah, Indes/GB, 17), avec Hugh Bonneville et Gillian Anderson, sympa mais poussif : B ; Les dents, pipi et au lit (18, Fr, Gillibert) : B- ; Edith en chemin vers son rêve (GB, 17, Simon Hunter) : B+ ; Game Night (18, EU, Daley/Goldstein) : bof ; Roubaix, une lumière (Arnaud Desplechin, Fr, 19) ;Un divan à Tunis (Fr/Tun, Manele Labidi, 19) : B ; Borg McEnroe (SW/Fin/DNK, 17, Janus Metz Pedersen) : B ; Bacurau (Brésil, 19, Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles) : bof ; La grande bellezza (It, Paolo Sorrentino, 13) : B + ; Pride (Matthew Warchus, GB, 14 ) : TB ! ; Submarine (GB/EU, Richard Ayoade, 11) : B+.
2020
Juliette dans son bain (TL film, JP Lilienfeld, Fr, 2021) avec Dussolier : B ; Antoinette dans les Cévennes (Caroline Vignal, Fr, 2020) avec Laure Calamy : B ; Le Patient (Christophe Charrier, TL film, France, 22) : B ; Julie (en 12 chapitres) (Norv, Joachim Trier, 21) avec la jolie/pétillante Renate Reinsve prix d’interpr à Cannes : B+ ; Downton Abbey 2 : Une nouvelle ère (GB/EU, Simon Curtis, 22) : sympa sans guère de relief.
Films visionnés en 2021/2020
Préhistoire : L’assassinat du duc de Guise (André Calmettes, Fr, 1908) ;
10 : Les vampires (Louis Feuillade, Fr, 1915), dix films : B ; courts-métrages d’Alice Guy comme La fée aux choux, etc. ; courts-métrages de Charlot (1914 et sq) comme Kid Auto Races, etc.
20 : Les rapaces (EU, Erich von Stroheim) : TB mais d’une noirceur létale, enfin ! ; L’aurore (Murnau, EU/All, 27) ; Les contes d’Hoffmann (Max Neufeld, 23, Autr) ;
30 : Le magicien d’Oz (V. Fleming, EU, 39) ; Une femme disparaît (Hitch, GB, 38) : TTB ; L’impossible M. Bébé (Hawks, 38, EU) : TTB ; A Love Affair (Leo McCarey, 39, EU) : TB, enfin vu l’original ! ; Fric-frac (Maurice Lehman/Claude Autant-Lara, Fr, 39) : très théâtral, amusant et émouvant, avec Fernandel et Arletty, Michel Simon, B ; Hôtel du Nord (Carné, Fr, 38) avec Jouvet et Arletty : B+ ; La grande illusion (Renoir) : TB ; Les enfants du paradis (Carné) : TTB ! ; Drôle de drame (Carné) : B+ ; La tête d’un homme (Duvivier, Fr, 33) avec Harry Baur et V. Ikijinof ;
+ cycle Marlène Dietrich/Josef von Sternberg : Shangaï Express (32) : TTB, 2e vision ; La Femme et le Pantin (35) : B ; L’Impératrice rouge (34) : TB, 2e vision, avec de magnifiques décors et un Sam Jaffe épatant en Pierre III ; Agent X 27 (31) : B ; Blonde Venus (32) : B-.
40 : Heaven can wait (Lubitsch, EU, 43) 2e ou 3e vision ; Raccrochez, c’est une erreur (Litvak, EU, 48) avec Burt et Barbara : B ; Ça commence à Vera-Cruz/The Big Steal (Don Siegel, 49) : B, avec R Mitchum et Jane Greer ; Les Maudits (René Clément, Fr, 47) : très originale histoire de sous-marin et de pro-nazis fuyant la défaite ; L’Héritière (W. Wyler, EU, 49) : TB, avec Olivia de Havilland, M. Clift et Ralph Richardson ; Brève rencontre (Lean, GB, 45) : TB et enfin vu !!!!! ;
50 : Une étoile est née (G. Cukor, EU, 54) : TB, revu ; Le cas du Dr Laurent (Le Chanois, Fr, 57) avec Gabin : B ; La flèche brisée (Delmer Daves, EU, 50), film mythique avec James Stewart et Jeff Chandler : B mais TTB pour le fond ; Du rififi chez les hommes (Jules Dassin, Fr, 55) avec Jean Servais : B- ; Bataille sans merci (R Walsh, EU, 53) avec Rock Hudson : B- ; Knock (Guy Lefranc, Fr, 51) : B, avec Louis Jouvet, enfin ? ; Un condamné à mort s’est évadé (Bresson, 56, Fr) : B+, enfin ! ; Autopsie d’un meurtre (Preminger, EU, 59) : B ; Rue des prairies (Denis de la Patellière, Fr, 59) : B, émouvant, avec Gabin en père modèle, thème du lien de sang ; L’homme qui n’a pas d’étoile (King Vidor, EU, 55) ; Fanfan la tulipe ((Christian-Jaque, Fr, 52) : B+ ; Les amants de Capri (W. Dieterle, EU, 50 avec Joan Fontaine et J Cotten : B ; La mort aux trousses (Hitch, EU, 59) pour la millième fois mais TTB ; La mort en ce jardin (Bunuel, Fr/Mex, 56) avec Georges Marchal : B ; La rose tatouée (Daniel Mann, EU, 55), avec Lancaster et Magnagni : B ;
60 : Mes funérailles à Berlin (Guy Hamilton, GB, 66) ; Le train (Frankenheimer/Arthur Penn, EU, 64) ; Les monstres (Risi, It, 63) avec les monstrueux Gazzman et Tognazzi : B+ ; Le Samouraï (Melville, 67, Fr/It), avec Alain et Nathalie Delon : bof ! ; Misfits (Huston, 61, EU) : TB ; La nuit des morts-vivants (Romero, EU, 68) : B ; Bonnie and Clyde (A Penn, EU, 67 : B, enfin ! ; Avec la peau des autres (Jacques Deray, Fr/Ita, 66) : Bof, avec Lino Ventura mais Vienne sans… charme et mou, plat, incompréhensible ; La mariée était en noir (Truffaut, Fr, 68) : à part la séquence avec Charles Denner, bof ! ; La sirène du Mississipi (Truffaut, Fr, 69) : entre bof et moyen, et n’est pas Hitch qui veut ! ; La caravane de feu (Burt Kennedy, 67, EU) : B avec John Wayne et Kirk ; L’eau à la bouche ( Doniol-Valcroze, 60, Fr) B, revu, avec Bernadette Laffont et Galabru ; Le colosse de Rhodes (S. Leone, 61, Esp/Fr) : kitsch mais fascinant, a marqué mon imaginaire d’enfant… et celui de J. Martin ; Hibernatus (Molinaro, Fr, 69) : avec Fufu : B ; Arabesque (Donen, EU, 66) avec Peck et Lorenr : B ; Les damnés (Visconti, It, 69) : TB ; La fièvre dans le sang (Kazan, EU, 61) : B ; L’ange exterminateur (Bunuel, Esp/Mex, 62) : B+ ;
70 : L’histoire d’Adèle H. (Truffaut, Fr, 75) : nul ! ; New York New York (Scorsese, 77, EU) : trop mauvais, j’ai arrêté ! ; Cet obscur objet du désir (Bunuel, Esp/Fr, 77) 2e vision en peu de temps : B ; Le mur de l’Atlantique (Marcel Camus, Fr, 70) : trop mauvais, j’éteins après 20’ ; La grande cuisine (Ted Kobchef, EU) avec Boris Segal atroce : trop mauvais, j’étains après 20’ ; Cris et chuchotements (Bergman, 72, SW) : B+, enfin ! ; Il était une fois la révolution (Leone, 71, Ita) : B ; Mort sur le Nil (John Guillermin, GB, 78) : B ; La Horse (P. Granier-Deferre, Fr, 670) : B, avec Gabin en patriarche agricole affrontant la mafia ; Le secret (R. Enrico, Fr, 74) ; Le lien (Bergman, 71, S/EU) : un B mineur, une histoire d’adultère poussive, Bof ; Le cercle rouge (Melville, Fr, 70) : B-, on en a tant parlé mais… Delon minimaliste, Bourvil jouant bien mais pas vraiment à sa place ; Mort à Venise (Visconti, It,/Fr, 71) : vieilli et un peu pathétique, bcp moins aimé qu’à sa 1e vision jadis ; Nous ne vieillirons pas ensemble (Pialat, Fr, 72) : Pfff ! ; Le charme discret de la bourgeoisie (Bunuel, Fr/Esp/It, 72) : B ; Un flic (Melville, Fr, 72) avec Delon monolithique : bof ; Un condé (Boisset, Fr/It, 70) : bof ;
80 : Tandem (P. Leconte, Fr, 87) : B ; La Terrasse (E. Scola, Ita/fr, 80) : B ; L’Ami de mon amie (E. Rohmer, 87, Fr) : B- ; La Ballade de Narayama (Umamura, 83, Japon) : B ; Mauvais fils (Sautet, Fr, 80) : TB ; Un dimanche à la campagne (Tavernier, Fr, 84) : TB ; Scarface (DePalma, EU, 83) : B+ ; Terreur à l’opéra (Dario Argento, It, 87) : Bof ; Le festin de Babette (Gabriel Axel, DNK, 87) : B+, 2e vision ; Péril en la demeure (M. Deville, Fr, 85) : B, avec le monolithique Malavoy ; La Baule-les-Pins (Diane Kurys, Fr, 89) : Bof ; Le père Noël est une ordure (J.M. Poiré, Fr, 82) pour la millième fois ; Maurice (James Ivory, DGB, 87) revu après des décennies : TB ;
90 : La fin d’une liaison (Neil Jordan, EU/GB, 99) avec Ralph Fiennes et Julianne Moore : B ; Exotica (Egoyan, Can, 94) : B+ mais moins aimé qu’à la 1e vision ; Coup de foudre à Notting Hill (Roger Michell, 99, GB) : B ; Un air de famille (Clapisch, 96, Fr) : B ; L’Oeuvre de Dieu, la part du diable (Lasse Hallström, EU, 99) : B ; My Name is Joe (Loach, 98, GB) : B+ ; Vénus Beauté (Tonie Marshall, 99, Fr) : B ; Smilla (Billie August, 97, DNK/All/Sw) : B, avec la sublime Julia Ormond ; Rien ne vas plus (Chabrol, 97, Fr) : B-, avec Huppert et Serrault ; Les roseaux sauvages (André Téchiné, Fr, 94) : TTB avec de jeunes comédiens épatants comme Elodie Bouchez, Gaël Morel, Stéphane Rideau et Frédéric Gorny ; La séparation (Christian Vincent, FR, 94) avec Auteuil/Huppert : bien joué mais inconsistant narrativement avec des secondaires mal construits ; L’arbre, le maire et la médiathèque (Rohmer, Fr, 93) revu, avec Gregory, Dombasle, Luchini ; La discrète (Christian Vincent, Fr, 90) avec Luchini ; Ça commence aujourd’hui (Tavernier, Fr, 99) avec Torreton : TB ; Caro diario (Nanni Moretti, It/fr, 93) : TB, revu en famille ; De grandes espérances (A. Cuaron, 98) : B ; Conte d’automne (Rohmer, Fr, 98) : revu avec plaisir : B ; Présumé innocent Pakula, EU, 90) : B ;
2000 : La meglio gioventu (Tullio Giordana, It, 03) : TTB ; Le Village (M. Night Shyamalan, EU, 04) : TB début puis plouf ; Les proies/le roi de la montagne (07, Esp, G Loez-Gallego) : sinistre mais B- ; La vengeance dans la peau (Paul Greengrass, EU, 07) : B ; Chère Martha (Sandra Nettelbeck, All, 01), TB, 2e vision, avec Martina Gedeck et Sergio Castellito imparables ; La graine et le mulet (Kechiche, Fr/Tun, 07) : TB, 2e vision ; Julie et Julia (Nora Ephrom, 09, EU) : sympa mais inconsistant, le meilleur les 4 acteurs… avec Meryl Streep ; L’ivresse du pouvoir (Chabrol, Fr, 06) : B ; The Queen (Frears, GB, 06) : B+ ; Les poupées russes (Clapisch, Fr, 05) : B+, 2e ou 3e vision ; L’attaque du métro 123 (Tony Scott, EU, 09) : Bof ; Malena (G. Tornatore, EU/It, 00), avec Monica Bellucci : Bof ! ; Mariage à la grecque (J Zwick, EU, 02) : minouche mais poussif ; Ray (Taylor Hackford, EU, 04) : superbe biopic de R Charles avec Jamie Foxx : TB ; Love actually (Richard Curtis, GB, 03 : B+ ; Basse saison (Laurent Herbiet, Fr, 01) avec Emmanuelle Devos : moyen ; Gosford Park (R. Altman, EU/GB/It, 01) : B ;
2010 : Nos batailles (Guillaume Senez, Fr/B, 18) avec Romain Duris ; Mon ket (François Damiens, B/Fr, 18 ; Green Book/Sur les routes du Sud (Peter Farrely, EU, 18) avec Viggo Mortensen et Mahershella Ali ; Une part d’ombre (Samuel Tilman, B/Fr/SW, 18) avec Fabrizio Rongione et Saule : B+ ; Mademoiselle de Joncquières (Mouret, Fr, 18) : B ; Aurore (Blandine Lenoir, Fr, 17) avec Agnès Jaoui : B ; La douleur (Finkiel, Fr, 17) ; La bataille des sexes (Dayton, et Farais, EU/GB, 17) ; Un homme pressé (Hervé Mimran, Fr 18) avec Lucchini : B ; The Lost City of Z (James Gray, EU, 16) : bof ; Les Reliques de la mort II (David Yates, 2011, EU/GB) : bof ; Perfect Mothers (Anne Fontaine, Austr/Fr, 2013) avec Robin Wright et Naomi Watts : B- ; La forme de l’eau (G. Del Toro, 2017) : B, curieux, avec la merveilleuse Sally Hawkins ; Le Caïre confidentiel (Tarek Saleh, EG/SW/DNK, ALL, 2017) : B cf polar égyptien ; Black Panther (Ryan Cooger, EU, 18) : bof ; Le refuge (Ozon, 10, Fr) : B ; Une famille syrienne (Philipp van Leeuw, B, 17) ; Deux amis (Louis Garrel, Fr, 15) : berk ; Les Tuche 1, 2 et 3 (O. Baroux, Fr) : bof ; Entre amis (O. Baroux, 15, Fr) : bof ; Nos femmes (R. Berry, Fr, 14) : bof ; La fille inconnue (Dardenne Brothers, B, 16) : bof ; Wajda (Haifaa al-Mansou, Arab Soud/All, 12) : B+ ; The Immigrant (James Gray, EU, 13) : B- ; Pentagone Papers (Spielberg, EU, 17) : TB ; The Square (Rüben Ostlund, Fr/All/SW/DNK, 17) : à la fois interpellant et décevant ; Les Huit Salmopards (Tarentino, EU) : trop nul, j’arrête après 2 chapitres ; Légitime défense (JP Lacan, Fr, 11) ; La chambre bleue (M. Amalric, 14, Fr) : B- ; Confident royal (Frears, GB, 17) : B ; High-Rise (Ben Whitley, GB, 15) : B, à la fois décapant et confus ; Le passé (Asghar Farhadi, France/Iran, 13) : TTB, avec Ali Mossafa et Pauline Burlet, Bérénice Béjo, Tahja Rahim ; Kon-Tiki (Joachim Rönning/Espen Sandberg, GB/Norv/Sw, 12) : B ; L’Indomptée (Caroline Deruas, Fr, 16) : B, avec Clotilde Hesme et Jenna Thiam, un film singulier à la Villa Medicis, les 2 actrices sont TB ; Les grands esprits (Olivier Ayach-Vidal, Fr, 17) : B, Podalydès prof d’élite s’essaie à la banlieue, sympa, ça commence mieux que ça n’embraye ; Youth (Sorrentino, It/Fr/Suisse/GB, 15) : TTB, œuvre d’art ! ; Tous les chats sont gris (Savina Dellicour, B, 2014) avec Manon Capelle, Bouli Lanners et Anne Coesens : TB ! ; Tout ce qui brille (Nakache et Mimran, Fr, 2010) : B- ; Downton Abbey (Michael Engler, GB, 19) : B+ ; Enemy (Denis Villeneuve, EU, 13) : étrange mais décevant au final ; Maman a tort (Marc Fitoussi, Fr, 16) : B+ mais final décevant ; Cinquante nuances plus claires (James Foley, EU, 18) : Bof ! ; Eva (Jacquot, Fr/B, 18) : Bof ; Une famille italienne (Gabriele Muccino, Ital, 18) avec Elena Cucci : B+ ; Blade Runner 2049 (Denis Villeneuve, EU, 17) : TB ; Le grand bain (Gilles Lelouche, Fr, 18) : B ; The Bookshop (Isabel Coïxet, Esp/GB/All, 17) : B+ ; La mule (Clint Eastwood, EU, 18) : B ; Tout de suite maintenant (PO. Bonitzer, 16, Fr) avec agathe bonitzer : B, ton original ; Une affaire de famille (Hirokazu Kore-Eda, Japon, 18) : TB ; Call me by your name (L. Guadagnino, 17, brésil/usa/Italie/France) : bonne atmosphère mais récit poussif ; Moi, Daniel Blake (Loach, 16, GB/Bel/fr) : B+ ; The Guilty (Gustav Möller, DNK, 18) : TB ; Parasite ( Bong Joon-Ho, Corée du Sud, 19) : TB mais glauque ; La Villa (R. Guédigan, Fr, 17) : B, avec Darroussin et Ascaride ; Non stop (Jaume Collet-Serra, 14, Canada/EU/Fr/GB) : B, avec Julianne Moore et Liam Neeson, thriller dans un avion ; Ne tirez pas (Stijn Coninx, 17, Bel) : B+, sur les tueries du Brabant, avec l’immense Jan Decleir ; Haute couture (Jocelyn Moorhouse, Australie, 15) avec la formidable Kate Winslet : B ; La chute de l’empire américain (D. Arcabdn Canada, 18) revu, TB, avec la très jolie Maripier Morin ; Florence Foster Jenkins (St. Frears, GB/Fr, 16) avec l’épatante Meryl Streep et un Hugh Grant vieilli : B ; Julietta (Almodovar, Esp, 16) revu, avec mère séparée de sa fille suite à divers drames : B ; Blackklansman (Spike Lee, EU, 18) avec John David Washington et Adam Driver : B+ ; Ibiza (Arnaud Lemort, Fr/Belg, 19) : navet vu en vacances avec Clavier ! ; Midnight Special (Jeff Nichols, EU, 16) : bof ; Thor/Ragarok (Taika Waititi, EU, 17) : navet ; Les neiges du Kilimandjaro (R. Guediguian, Fr, 11) : B mais trop à gauche, trop mou moralement pour moi ; Jason Bourne (Paul Greengrass, EU, 16) : super rythmé, très jolie Alicia Vikander mais coquille vide, plus de mon âge ; L’homme qui tua don Quichotte (Terry Gilliam, Beg/Esp/Fr/GB/Port, 18) avec l’excellent Adam Driver : de très bons moments, très inspirés, mais un ensemble globalement peu emballant ; Ave César (Ethan et Joël Coen, EU/GB, 16) sur l’envers d’Hollywood : TB ; La maison biscornue (Gilles Paquet-Brenner, GB, 17 ; Grand froid (Gérard Pautonnier, Fr, 17 avec Bacri ; Duelles (Olivier Masset-Depasse, B, 18) d’après B Abel : B- ; The Foreigner (Martin Campbell, Chine/EU/GB, 17) avec Jackie Chan ; White House Down (R. Emmerich, EU, 13) avec Channing Tatum : Bof ; Pompeï (EU/All/Can/ GB, 14, Paul WS Anderson) avec Kit Harington : Pfff ! ; Alice et le maire (Nicolas Pariser, Fr, 19) avec Luchini et Anaïs Demoustier : B ; Les bonnes intentions (Gilles Legrand, 18, Fr) avec Jaoui : B- ; C’est ça, l’amour (Claire Burger, Fr, 18) avec Bouli Lanners : B ; L’amour dure trois ans (Fr. Beigbeder, Fr/B, 2011) : B ; Effets secondaires (Soderbergh, 13, EU) avgec Jude Law : B ; Big Eyes (Tim Burton, EU/Can, 14) avec Amy Adams et Christoph Waltz dans un combat féministe autour d’une ic$one de la peinture : B ; Phantom Thread (Paul Thomas Anderson, EU/GB, 17) avec Daniel Day=Lewis et la haute couture : B ; Hippocrate (Thomas Lilti, Fr, 14) avec Vincent Lacoste dans le milieu médical et l’excellent Reda Kateb: B ; Maudie (Aisling Walsh, Can/Irl, 16) avec la formidable Sally Hawkins : B ; Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma, Fr, 19) avec Noémie Merlant en 1770 : B ; La fille de Brest (Emmanuelle Bercot, Fr, 15) avec Sidse Babeth Knudsen et le Mediator : bof ; Fleuve noir (Erick Zonca, Fr, 16) avec Durys et Cassel : bof ;
+ la trilogie de téléfilms espagnole de Fernando Gonzalez Molina, vu les 3 dont De chair et d’os (19) avec Marta Etura.
2020 : Scandale (Jay Roach, EU, 20) avec Charlize Theron ;
Films visionnés en 2019
20 : La Roue (Abel Gance, France, 23)
30 : La Fille de la cinquième avenue (Gregory La Cava, EU, 39) : un cousin de Capra très sympa, très engagé à gauche – La Chevauchée fantastique (Ford, EU, 38) : chef-d’œuvre ! Monument Valley, John Wayne, Maupassant et un retournement des étiquettes sociales – Mariage incognito (George Stevens, EU, 38) avec James Stewart et Ginger Rodgers : B – Sur la piste des Mohawks (John Ford, EU, 39) avec Henry Fonda et Claudette Colbert, bof – Battement de cœur (Henri Decoin, Fr, 36) avec Danielle Darrieux, B – La Bête humaine (Jean Renoir, Fr, 38), B –
40 : La Splendeur des Amberson (Orson Welles, EU, 42) : TB ! – Indiscret (Stanley Donen, EU/GB, 58) avec Cary Grant et Ingrid Bergman : amusant huis-clos amoureux avec deux immenses comédiens… et je n’avais jamais vu ! – Crime passionnel (Otto Preminger, EU, 45) avec Dana Andrews monolithique, Linda Darnell vamp exotique un peu factice et Alice Faye – Oliver Twist (David Leane, GB, 48) TB – Duel au soleil (King Vidor puis Dieterle, EU, 47) avec Joseph Cotten, Gregory Peck et Jennifer Jones TB – Les Enchaînés/Notorious (Hitch, EU/GB, 46), Grant/Ingrid pour un topest – Lifeboat ((Hitch, EU/GB, 44), propagandiste mais superbe huis-clos… en pleine mer ! – Gilda (Charles Vidor, EU, 46) – La Justice des hommes/En 4e vitesse (George Stevens, ERU, 42) avec Cary Grant, Jean Arthur et Ronald Colman : TB ! – Boomerang ! (Kazan, EU, 47) : TB – Le Faucon à Hollywood (Gordon Douglas, EU, 44) – Les raisins de la colère (Ford, EU, 40)
Mini-cycle Gene Tierney : Le mystérieux Docteur Korvo (Preminger, EU, 49) : B – Le Rideau de fer (W. Wellman, EU, 48) : Bof mais GT en potiche douée de cervelle tout de même ! – Laura (Preminger, 44, EU) : TB, LE mythe – L’Aventure de madame Muir (Joseph Mankiewicz, EU, 47) : sublime rêverie avec une GT merveilleuse – Péché mortel (John Stahl, EU, 46) : TB, GT en fatale névrosée – Le Ciel peut attendre (43,EU, Lubitsch) : GT à différents âges dans un chef-d’œuvre absolu – Le Château du dragon (EU, 46, Joseph Mankiewicz) : B+, GT dans une variation sur Rebecca/JaneEyre/Les Hauts de Hurlevent –
50 : Elle et Lui/An Affair to remember (Leo Mac Carey, EU, 57), merveilleux – La Lune était bleue (O. Preminger, EU, 53) avec William Holden mais on regrette qu’une Audrey Hepburn n’ait pas été du casting même si Maggie Mc Namara a été nominée aux Oscars. Etonnant, avec des mots comme vierge, etc. prononcés en toute candeur. Beau marivaudage. – A l’est d’Eden (Elia Kazan, EU, 55) majeur ! – Guerre et Paix (King Vidor, EU,56) avec Audrey, Mel, Henry Fonda, impressionnant mais poussif – L’Etranger dans la cité (Robert Stevenson, EU, 50) avec Joseph Cotton et Alida Valli, B+ – La Maison des otages (W Wyler, EU, 55) avec Fr March et H Bogart, B+ – Kiss Me deadly (Aldrich, EU, 55) avec Ralph Meeker, un film noir mythique adore par Truffaut : B + – L’homme qui rétrécit (Jack Arnold, EU, 57) : B – Them ! (G. Douglas, EU, 54) – Jeux interdits (René Clément, France, 52) – La péniche du bonheur (Samuel Shavelson, EU, 58) : sympa, avec Grant et Loren – Les cousins (Chabrol, Fr, 59) : atroce, le 1er long-métrage de la NV – La fontaine de nos amours (Negulesco, EU, 54) : sympa/mièvre mais Rome !
Un mini-cycle Marilyn Monroe : Niagara (Henry Hathaway, EU, 53) avec Monroe et Cotten, B+ – Chérie, je me sens rajeunir (Hawks, EU, 52) : B – Les hommes preferent les blondes (Hawks, 53, EU) : B – Comment épouser un millionaire ? (Jean Negulesco, EU, 53) : B – Sept ans de réflexion (Billy Wilder, EU, 55) : TB ! – Bus Stop (Josuah Logan, EU, 56).
Suite du mini-cycle Gene Tierney: Mark Dixon détective (O Preminger, 50, EU) avec Dana Andrews et GT – Les Forbans de la nuit (Jules Dassin, EU, 50 : B mais GT en potiche ! – La Main gauche du seigneur (Edw. Dmytryk, 55, EU) : B+ avec Humphrey Bogart en faux prêtre au grand cœur – L’Egyptien (Michael Curtiz, EU,54) –
Mini-cycle Hitch (EU/GB) : Le Crime était presque parfait (54) – L’Inconnu du Nord Express (51) – North by Northwest (59) –– The Man who Knew too much (56) – Rear Window (54)
NB : Mini-cycle Otto Preminger 40/50 !
60 : Que la Bête meure ! (Claude Chabrol, 69, Fr) – Les Demoiselles de Rochefort (J. Demy, France, 67) – Le Mépris (Godart, Fr, 63) : BB filmée comme jamais ? mais bof ! – A bout de souffle (Godart, Fr, 60) : Jane Seberg, soit, mais sinon… ? – Turn Curtain/Le rideau déchiré (Hitch, EU, 66) – La Chute de l’Empire romain (Anthony Mann, EU, 64), le modèle de Gladiator – Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines (Ken Annakin, GB, 65) – Sa Majesté des mouches (Peter Brook, GB, 63), adaptation un peu fade du chef-d’œuvre de Golding – Le Milliardaire (Cukor, EU, 60) : B ! avec encore la Monroe ! – Voyage à deux (67, Donen, GB) : Audrey Hepburn chiffonnée – Modesty Blaise (Losey, GB, 66) avec Monica à contremploi – Police sur la ville/Madigan (Don Siegel, EU, 68) : B – El Mercenario (Corbucci, Italie, 68) avec Franco Nero : bof – Le Jour du vin et des roses (Blake Edwards, EU, 62) : TB, bouleversant, claque, sur les ravages de l’alcoolisme, avec Jack Lemon et Lee Remick – La collectionneuse (Rohmer, 67, Fr) : Bof ! – L’étau (Hitch, EU, 69) : bof ! – Cul-de-sac (Polanski, 66) : bof ! –
70 : Woodstock (Michael Wadleigh, EU, 70) – La Colline avait des yeux (Wes Craven, Can/EU, 77) : épouvante, accrocheur mais cheap et un peu nullard, acteurs too much – Frenzy (Alfred Hitch, GB, 72), moderne et osé – Course contre l’enfer (Jack Starret, EU, 75) avec Peter Fonda, moyen – American Graffiti (G Lucas, EU, 73), un peu poussif mais émouvant, surcoté – Une Anglaise romantique (Losey, GB/Fr, 75 ) – Zardoz (Boorman, GB, 74) – Flic Story (J. Deray, Fr, 75) avec un bon et beau Delon + Trintignant, intéressant au niveau réflexion sur ce que la police peut faire ou pas – Mahler (Ken Russel, 74, GB) : avec Michael Powell, alterne le beau et le décousu – Apportez-moi la tête d’Alfredo Garcia (Sam Pechinpah, EU, 74) : bof – La Bande des quatre (Peter Yates, EU/GB, 75) sur un scénar de Steve Tesich, émouvant et noter que les 80ies multiplient les films de groupes – Mon nom est personne (Tonino Valerii, Italie, 74) avec Terence Hill et Henry Fonda : du sous Il était une fois dans l’Ouest mais amusant – Family Plot (Hitch, EU, 76) : B –
80 : Gloria (Cassavetes, EU, 80) : Bof ! Le gosse a une tête à claques (ou sont-ce ses vêtements qui… ?) et Gena joue bien, évidemment, mais… Cheap cf casting de Bovs ! – Froid comme la mort (Arthur Penn, EU, 87), avec Mary Steenburgen et Roddy Mac Dowall : thriller horrifique daté et télé cheap, navet d’un immense metteur en scène – Married to the Mob/Veuve mais pas trop (J Demme, EU, 88) avec une craquantissime Michelle Pfeiffer – Another Country (Marek Kanievska, GB, 84), que j’avais déjà vu il y a quelques mois mais oublié de noter, B+ – Les Nuits de la pleine lune (Rohmer, Fr, 84) : je déteste une deuxième fois.. parce que thèmes touchy for me ?, ne supporte pas Ogier ni Karyo ! – Le Rayon vert (Rohmer, 86, Fr) : encore détesté ! – La Femme de l’Aviateur (Rohmer, 81) : je déteste la première partie et aime bcp la deuxième – Coup de foudre (Diane Kurys, Fr, 83) : B+ – Rendez-vous (Téchiné, Fr, 85) : beuh ! – Les coulisses du pouvoir (Lumet, EU, 86) : B, avec Gere et Christie.
90 : American History X (Tony Kaye, EU, 98) : TTB ! – Les Vestiges du Jour (93, Ivor, GB/EU) : sublime ! – L’Appartement (Mimouni, France, 96) : toujours troublé et fasciné mais c’est abscons et tordu à satiété – Festen (Viterberg, DNK, 98), sublime noirceur, on rit atrocement – Le Grand Canyon (L Kasdan, EU, 91), B – Total Recall (Verhoeven, EU, 90) – Titanic (James Cameron, EU, 97) – L’Affaire Pélican (Pakula, 93, EU) : avec Julia Roberts et Denzel Washington : plaisant suspense/action – La nouvelle Eve (Orsini, 99, Fr) avec une atroce Karin Viard –
2000 : Les Noces rebelles (Sam Mendes, EU ? 2008) : TTB ! avec Leonardo et Kate, un American Beauty II ? – Le dernier jour du reste de ta vie (Rémy Bezançon, Fr, 2008) avec Zabou et Gamblin, TB – Sous la plage (Ozon, Fr, 2000) – Goodbye, Lenin (03, Wolfgang Becker, All) : B+ – C.R.A.Z.Y. (Vallée JM, Canada, 05 : TB – Le Maître d’arme (Ronny Yu, EU/HKg, 06) : B+ – , Plein sud (Sébastien Lifschitz, Fr, 09) – Le Journal de Bridget Jones (Sharon Maguire, EU/GB/Fr, 01) – Broken Flowers (Jim Jarmusch, EU, 05) : sympa mais un peu poussif et en manque de substance à partir d’une tb idée – La vie des autres (06, Autr/All, Florian Henkel von Donnermsark) : TTB – Huit femmes (Ozon, Fr, 2001) : clinquant mais bof !
2010 : Bohemian Rhapsody (Bryan Singer, EU, 18) : du TB et du très moyen, mais très bon acteur – Le Client (Asghar Farhadi, Iran, 16) avec Shahab Hosseini et Tarameh Alidoosti : TB ! – Werk ohne Author (von Donnersmark, All, 2018) : TB ! – Aquarius (Kleber M. Filho, Brésil, 2016) avec Sonia Braga, TB – Les Bruits de Réciffe (Kleber M. Filho, Brésil, 2012), TB – Turner (Mike Leigh, GB, 2014) TB – Crimson Peak (G del Toro, EU, 2015) avec Mia Wazikowska Booooooof ! – La Vie domestique (2016, France, Isabelle Czazka) avec Emmanuelle Devos – Victoria (Justine Triet, Fr, 2016) bien ! – Irréprochable (Sébastien Marnier, Fr, 2015), avec Marina Fois, moyen – Les petits mouchoirs (Canet, Fr, 2010) : navet ? – Interstellar (Nolan, 14, EU) – Comme un avion (France, 2015) de et avec Bruno Podalydès : B+, inachevé mais sympa, onirique – La Chute de l’empire américain (Denys Arcand, Canada, 18) : le 3e volet du triptyque, B+ avec la très jolie débutante Maripier Morin – Valentin Valentin (Pascal Thomas, Fr, 14 : B+ – Sous les jupes des filles (Audrey Dana, Fr, 14) : B – Le Fils de Saul (Laszlmo Nemes, 15, Hongrie) : TB après une entrée malaisée – La Vie d’Adèle (A Kechiche, Fr, 13) : surévalué avec sexe excessif et racoleur, manque de nerfs – Manchester by the sea (K Lonnergan, EU, 16) avec Casey Affleck : TB – Corporate (Nicolas Silhol, Fr, 17) : B+, avec l’excellente Céline Sallette – Le tout nouveau testament (van dormael, Belgique, 2015) : de bof à B+ – Le brio (Attal, Fr, 2017) – Jamais le premier soir (Mélissa Drigeard, 20144, Fr) : atroce Alexandra Lamy ! – Renoir (Gilles Bourdos, 2012, Fr) avec la délicieuse Christa Théret – La forêt d’argent (tlfilm d’emm bourdieu, Fr, 2019) avec Dufauchelle et la jolie Marina Palii – Toutes nos envies (Philippe Lioret, Fr, 2010) : bof, avec Marie Gillain –
Juin 2018
La phase 1 de la Cinéthèque idéale est bien lancée : 6 chapitres sont parus dans Karoo :
https://karoo.me/cinema/la-cinetheque-ideale-chapitre-0-la-prehistoire
https://karoo.me/cinema/la-cinetheque-ideale-chapitre-1-annees-1910
https://karoo.me/cinema/la-cinetheque-ideale-2-les-annees-1920
https://karoo.me/cinema/la-cinetheque-ideale-chapitre-3-les-annees-1930
https://karoo.me/cinema/la-cinetheque-ideale-chapitre-4-les-annees-1940
https://karoo.me/cinema/la-cinetheque-ideale-chapitre-5-les-annees-1950
La phase 2 a été entamée elle aussi, qui consistera à réaliser des articles de fond sur les films évoqués en phase 1. Elle voit l’intégration de jeunes talents formés par Karoo (Julien-Paul Remy, Krisztina Kovacs et Bertrand Gevart ), diverses expérimentations (trio, quatuor) et une collaboration des plateformes Karoo/Les Belles Phrases :
Un article écrit en trio, La Nuit du Chasseur (Laughton) :
https://karoo.me/cinema/la-cinetheque-ideale-la-nuit-du-chasseur
Un triptyque écrit en quatuor sur Le Parrain (Coppola) :
https://lesbellesphrases264473161.wordpress.com/2018/06/23/le-parrain-iii-article-a-4-voix/
Un article en contrepoint sur Les Trois Lumières (Lang) :
https://karoo.me/cinema/de-mort-lasse-les-trois-lumieres-der-mude-tod-1921-de-fritz-lang
Fin 2017/début 2018
GROS PROJET LANCE SUR LA PLATEFORME CULTURELLE KAROO !
CINETHEQUE IDEALE : 100 FILMS A VOIR ABSOLUMENT !
A la mémoire de Suzanne Houbart
Films vus en 2018
20 : Les Trois Lumières (Fritz Lang, Allemagne, 1921) : B+ – L’Autre (John Cromwell, EU, 39) : B+, avec Cary Grant – La croisière du Navigator (Buster Keaton/Donald Crisp, EU, 24) : B+ – Pour l’amour du ciel (Sam Taylor, EU, 26) : B, avec le comique Harold Lloyd, plus gros succès de l’année et 12e succès pour un muet de tous les temps, le playboy et la passionaria de l’humanitaire – Le Petit Frère (Ted Wilde, EU, 27) B, avec Harold Lloyd – Symphonie nuptiale (Eric von Stroheim, EU/All, 28) : B+, le contrepoint cynique et glauque de L’Aurore ? –
30 : Si j’avais un million (Lubtisch, EU, 32) avec Gary Cooper : B – L’Incendie de Chicago (Henry King, EU, 38) : B+, le premier film catastrophe ?, scène mythique avec l’aide de Griffith, mais que Tyrone Power est un acteur pâlichon ! – 4 Capra (EU) : La Blonde platine (31) avec Jean Harlow, qui ne me séduit guère ; Le Dirigeable (39) : B+, que je hais l’héroïne, qui n’accepte pas la réalisation de son mari et fait mentir son ami, pôle filmé comme jamais ; Amour défendu (32) : B, avec Barbara Stanwyck dans un mélo d’une première manière Capra oubliée ; Rain or Shine (30) : Bof, sur la vie d’un cirque, mêlant le loufoque et le drame – Quels seront les Cinq ? (John Farrow, EU, 39) : B+, robinsonnade, mini-film catastrophe, téléphoné, moral, quelques beaux rôles (Aubry et l’anarchiste) – Vacances payées (Alfred Santell, EU, 38) : Bof, avec Ginger Rodgers et Douglas Fairbanks Jr –
40 : Arsenic et Vieilles dentelles (Capra, EU, 44) : B+ – Les quatre Filles du Docteur March (Melvyn Le Roy, EU, 49) : kitsch et cucul, Taylor insupportable – Three Godfathers/Le fils du désert (Ford, EU, 48) : bof – Le Criminel (Orson Welles, EU, 46) : B, avec Orson Welles et EG Robinson – La Maison rouge (Delmer Daves, EU, 47) : B+, avec EG. Robinson – Le chevalier de la vengeance (John Cromwell, EU, 42), B mais pour Georges Sanders en méchant car Tyrone est une mauviette incolore – Stars look down (Carol Reed, GB, 40) : B+, commence comme du Leigh/Loach !, étonnant pamphlet social avec la mine en point de mire – Chaînes conjugales (Mankiewicz, EU, 49) : B, avec Kirk, 3 femmes se demandant avec lequel de leurs maris est partie leur fatale amie – Noblesse oblige (Robert Hamer, GB, 49) : TB, avec Denis Price, un talent immense dilapidé, et Alec Guiness jouant 8 personnages, un chef-d’œuvre d’humour noir idolâtré par la critique british –
50 : Contes de la lune vague après la pluie (Mizoguchi, Japon, 53) : sublime ! – L’Intendant Sansho (Mizochuchi, Japon, 54) : sublime ! – Le Voyage à Tokyo (Ozu, Japon, 53) – Nuages d’été (Mikio Naruse, Japon, 58) : sublime ! – La Complainte du sentier (Satyajit Ray, Inde, 55) : remarquable variante du néo-naturalisme ! – Les Mistons (Truffaut, 57, France) – Les 400 coups (Truffaut, France, 59) – La loterie de l’amour (53, GB, Charles Crichton) : B, avec David Niven –
Les Conquérants de Carson City (André de Toth, EU, 52) : B, avec Randolph Scott – La Rose noire (Hattaway, 50, EU/GB) : bof, avec Tyrone Power et Orson Welles, Cécile Aubry gnangnan à mourir, Jack Hawkins – Sur les quais (Kazan, EU, 54) : TTB – Mirage de la vie (Douglas Sirk, EU, 59) : TB – Funny face (EU, Stanley Donen, 57) : B, avec Audrey Hepburn, Fred Astaire et la sidérante Kay Thompson – Sabrina (Billy Wilder, EU, 54) : B+, avec une formidable Audrey Hepburn – La Main au collet (Hitch, EU/GB, 55) : B/TB, film très très agréable à suivre cf décors (Riviera, Cannes, Nice, la demeure du héros, etc.), acteurs (Cary Grant et Grace Kelly !) mais gentillet au niveau narratif – Les Feux de l’été (Martin Ritt, EU, 58) : B+, avec déjà le nouveau ciné ricain, Paul Newman face à Orson Welles et Joanne Woodward –
60 : Docteur Jivago (David Lean, GB, 65) : magnifiques Julie Christie et Omar Sharif, sommet du romantisme, la pureté (excessive) contre la corruption, bouleversant – Le sergent noir (Ford, EU, 60) – Le fleuve sauvage (60, EU, Kazan) avec Montgomery Clift et Lee Remick – Voyage au fond des mers/Le Sous-marin de l’Apocalypse (61, EU, Irwin Allen) : B, a engendré la série du même nom, qui a marqué mon enfance – Les Tontons flingueurs (63, Fr, Lautner) : B – Shock corridor (63, Fuller, EU) : B, osé – L’Outrage (Martin Ritt, EU, 64) : B, new ciné US, avec Newman, remake pâlichon de Rashomon – Quinze jours ailleurs (Minelli, EU, 62) : B+, avec Kirk et la très jolie Dahlia Levi, épilogue d’une amertume déchirante avant un rebondissement tonique mais factice – Sherlock Homes et Jack l’Eventreur (James Hill, GB, 65) : B/bof, un peu cheap et vulgaire – Samedi soir, dimanche matin (Karel Reisz, GB, 60) : TB, avec Albert Finney, top du Free cinema anglais, qui annonce Leigh et Loach –
70 : Deux Hommes dans la ville (José Giovanni, France, 73) : B+, avec Delon et Gabin, un infâme Michel Bouquet, un réquisitoire contre la peine de mort qui réussit son coup – Du Sang dans la poussière (Richard Fleischer, EU, 74) : bof, trop immoral pour moi, daté new ciné us, avec Gary Grimes, Ron Howard, Lee Marvin – Audrey Rose (Robert Wise, EU, 77) : B+ – Taxi Driver (Scorsese, EU, 76) : TB, percutant, avec Robert de Niro et Jodie Foster –
80 : Double détente (Walter Hill, EU, 88) : bof de bof – Les Rues de feu (W. Hill, EU, 84) : B/bof, distrayant –
90 : Yanks (Schlesinger, 79, EU/GB/All), revu, B –
2000 : Mamma mia (Philydda Lloyd,GB/EU/All, 08) avec Amanda Siefried : bof – Tanguy (01, Fr, E Chatillez), revu, B+ –
2010 : Le Passe-murailles (Dante Desarthe, Fr, 16) : B – Qu’est-ce qu’on a fait au Bon-Dieu ? (Philippe de Chauveron, Fr, 14) : B/bof, Christian Clavier – Julieta (Almodovar, Esp, 16) : B – Gemma Bovary (Anne Fontaine, Fr, 14) : B+ car, face à Luchini, Gemma Atherton est incroyablement craquante, sexy et émouvante – Love is all you need (Suzanne Bier, 12, DNK/Suède/Fr/It/All) B – HH, Hitler à Hollywood (Frédéric Sojcher, B, 11) : B+, ciné-réalité autour d’un coplot ricain contre la culture européenne, avec la craquante Maria de Medeiros
+ deux TB séries TL : Main basse sur Pepys Road (GB) et Berlin 56 (All) !
Films vus en 2017
20 : L’Aurore (Murnau, 1927, EU/All) : sublime ? – La Passion de Jeanne d’Arc (Dreyer, 1928, DNK/France) : re-sublime ? avec la bouleversante Falconetti ! – Downhill/C’est la vie (Hitch, GB, 1927) muet avec Novello, TB –
30 : une manne de Lubitsch (EU) : Monte-Carlo (32) avec Jeannette Mac Donald ; L’homme que j’ai tué/Broken Lullaby (32) : superbe dénonciation de la guerre ; To be or not to be (42) ; Haute Pègre (32) ; Sérénade à 3 (33) ; La 8e femme de Barbe-Bleue (38) ; Ninotchka (39) –
une manne de Capra (EU) : La Femme aux miracles (Capra, EU, 31) avec Barbara Stanwick ; La Grande Muraille (Capra, EU, 1933) avec Barbara Stanwyck, émouvant, amour interracial osé ; New York-Miami(34), comédie romantique avec le couple irrésistible formé par Clark Gable et Clodette Colbert, qui crée quasi un nouveau genre, la Screwball comedy ; L’Extravagant Mr Deeds (36), avec Cary Cooper et Jean Arthur, du cinéma engagé socialement, philosophiquement qui fait, disons-le en insistant, beaucoup de bien en rappelant la force de résistance de l’individu citoyen face aux maux qui gangrènent nos sociétés… depuis beaucoup plus longtemps qu’on ne le croit ; Horizons perdus (37) et son étrange utopie himalayenne, Shangri-La, ses paysages superbes, sa quête du Sens et des valeurs, son allure de conte de Noël exotique ; La Ruée (32) et la démonstration qu’on peut diriger une banque avec de l’âme, une réflexion sur l’argent, la finance ; Vous ne l’emporterez pas avec vous (38), autre chef-d’œuvre trop oublié prônant une forme de décroissance et des valeurs hors normes sociales. On notera que je n’ai pas revu A wonderful world et que j’avais découvert fort récemment Mr. Smith goes to Washington, deux autres chefs-d’oeuvre d’un des plus grands parmi les Grands, mon fantasme étant de pouvoir ENFIN voir ou revoir L’homme de la rue –
La Femme du boulanger (Pagnol, France, 38) avec Raimu et Ginette Leclerc – Sergeant Madden (Josef von Sternberg 39, EU) avec Wallace Berry –
40 : Henry V (Laurence Olivier, GB, 44) ; Première désillusion/The fallen idol (Carol Reed, GB, 48) ; The Shop around the Corner/Rendez-Vous (Lubitsch, 40) ; Vaudou (J. Tourneur, EU, 43) ; La malédiction des hommes-chats (R. Wise, EU, 44) ; Quai des Orfèvres (Clouzot, France, 47) ; Le Grand Sommeil (H. Hawks, EU, 46) avec les sublimes Bogart et Bacall – The Fallen Ido/Première désillusion (Carol Reed, GB, 48) avec le grand acteur british de théâtre Ralph Richardson, très troublant, tb tourné, arty et original – un film agréable de Richard Wallace, Nid d’Espions (43, EU) –
50 : Graine de violence (R. Brooks, EU, 55) – La Chose d’un autre monde (Nyby, EU, 51) – Brigadoon (Minelli, EU, 54) avec Gene Kelly – La Forêt interdite (N. Ray, EU, 58) avec Christopher Plummer et Burl Ives – Le Roi du tabac (M. Curtiz, EU, 50) avec Gary Cooper et Bacall – Touchez pas au grisbi (Becker, France, 53) – La Nuit du Chasseur (55, EU, Charles Laughton) : encore et toujours hors normes et énorme ! – Richard III (Laurence Olivier, GB, 55) – Clash by night/Le démon s’éveille la nuit (Fritz Lan, EU, 52) avec Marilyn – Johnny Guitar (N. Ray, EU, 54), avec Joan Crawford et Sterling Hayden –
60 : Harper/Détective privé (Jack Smight, EU, 66) avec Paul Newman ; Le Deuxième Souffle (Melville, France, 66) avec une extraordinaire tirade de Paul Meurisse ; Léon Morin prêtre (Melville, France, 61) avec Belmondo et Riva – Coups de feu dans la Sierra (62, Peckinpah, EU) avec Joel Mac Crea et Randolph Scott dans un western crépusculaire désabusé – Propriété interdite (Sidney Pollak, EU, 1967) avec Robert Redford et la sublime Natalie Wood, belle, sensuelle, émouvante, à tomber… de l’Empire State. Beau film qui n’arrive pas à conclure et se termine plusieurs fois, offrant une gradation de perceptions. Film d’émancipation ? Oui mais non. Film d’amour enlaçant deux des plus félins de l’Histoire du ciné ? Oui mais non. L’histoire ou la morale ? Pollak, faut te décider ! Oscillation et rebondissements – La solitude du coureur de fond (T. Richardson, GB, 62) avec Tom Courtenay, Michale Redgrave et… le tout tout jeune James Fox ! Tony de la fameuse tribu Richardson, avec Ralph l’immense acteur shakespearien et les soeurs (filles de Vanessa Redgrave, que Tony quitta pour Jeanne Moreau) – 2001, Odyssée de l’Espace (Kubrick, 68, EU/GB)… qui me semble avoir un peu vieilli malgré sa complétude esthétique –
70 : Joe Kidd (John Sturges, EU, 72) avec Clint Eastwood – Rocky (76, Avildsen, EU) puis Rocky II (Cosmatos/Stallone, EU, 79) – un Pakula (A cause d’un assassinat, 1974, EU) qui a sans doute puissamment inspiré Verneuil pour son beau I… comme Icare (la séquence de Milgram !) –
80 : Week-end Oosterman (Peckinpah, EU, 83) – The Thing (Carpenter, EU, 82) – Rocky III (Stallone, EU, 82) – deux succès du film d’horreur, Evil Dead (Sam Raimi, 81, EU) et Vendredi 13 (Sean Cunninghamp, 80, EU) qui ne sont plus vraiment ma tasse de thé – 2010, premier contact (Hyams, 84, EU) –
90 : Petits meurtres entre amis (Danny Boule, GB, 94 ) –
2000 : Anthony Zimmer (France, Salle, 05) avec Attal, superbe début puis se navettise –
2010 : L’Apprenti Gigolo (Turturro, EU, 13) faible – Le Stagiaire (Nancy Meyers, EU, 15) avec de Niro et Hathaway amusant mais moyen – The Tree of Life (Malik, EU, 11) déséquilibré entre pensum lourdingue et film intimiste émouvant – On a failli être amies (Anne Le Ny, Fr, 13) avec Karin Viard – La French (France, Cédric Jimenez, 14) avec Jean Dujardin hors sujet, bof –
Les Guillotines (2012, Chine/HK, Andrew Lau) par un réalisateur qui n’a jamais confirmé Internal Affairs et nous offre un faux beau film et vrai navet, personnages inconsistants et récit délavé par la leçon d’histoire… qui ne mène nulle part – la guimauve contemporaine To Rome with Love, un Woody Allen (EU, 2012) très très léger (mais une carte postale sublime, soit) –
En vrac
Ô God ! Une version calamiteuse de Dix Petits Indiens… traduit par Dix Petits Nègres... même quand on nous montre les figurines d’Indiens ! Un ciné commercial où l’on retrouve de bonnes bouilles comme Oliver Reed ou Gert Fröbe, Richard Attenborough (qui allait réaliser Gandhi !), Adolfo Celli…
Un Billy Wilder mineur avec cette Vie privée de Sherlock Holmes tout de même amusante, un peu BD, finalement émouvante. Au moins la deuxième vision.
Terres de volupté avec Greta Garbo
Dressed to kill de ...
Wichita
La Grande Parade de King Vidor –
VIP’s/Hôtel International d’Anthony Asquith (GB) avec Richard Burton et Liz Taylor –
… diable de John Huston avec Humphrey Bogart et Jennifer Jones –
Gunga Din
The Servant
Le garçon aux cheveux verts
A fish called Wanda
Commérages
Bankable
La forteresse noire
Le Château des Piqués
Meurtre à Brida Path
L’Emprise de (Lewis Milestone, EU, 46) avec Van Heflin et Stanwick
Mini-cycle Elizabeth Taylor : Qui a peur de Virginia Woolf ? (Mike Nicols, EU, 66) Enfin vu ! Effrayant ! – Les Comédiens (Peter Glenville, GB/EU, 67 ) avec un émouvant Peter Ustinov et encore Burton, Haïti sous Papa doc d’après Graham Green. – L’Arbre de vie (E Dmytrik, EU, 57) avec Montgomery Clift – Beau Brummel (54, EU, Curtiss Bernardt) avec Stewart Granger magnifique et Ustinov.
Un mini-cycle John Wayne
Rio Grande (1950, Ford, EU), le 3e pan de la trilogie sur la cavalerie US de John Ford avec le retour de l’officier York de Massacre à Fort-Apache. Un pas en arrière pour Ford qui en revient à des Indiens cruels à massacrer. Un monde désuet et qui ne nous parle plus mais des acteurs et des décors à revoir avec plaisir, comme Victor Mc Laglen – El Dorado (Howard Hawkes, 67, EU), quasi un remake de Rio Bravo. Le western « Shérif esseulé défend bourgade contre bande pratiquant l’abus de pouvoir » avec cet autre thème de la famille de substitution, vu que le pauvre shérif ivrogne (Mitchum) est aidé par un pistolero au grand coeur (John), un jeune fighter en post-formation (James Caan ici) et un vieux farfelu. Souvent téléphoné, éculé mais parfum de nostalgie, répliques, gueules pas possibles. – L’Homme tranquille (1952, Ford, EU), que je n’avais pas revu depuis ma prime enfance. Le cinéma de Papa mais à déguster avec tendresse et mélancolie. De sublimes paysages irlandais et une famille du cinéma regroupée autour de son mentor pour un acte d’amour à la Terre d’origine. Ward Bond, Victor Mc Laglen et Maureen O’Hara pour une apothéose visuelle et un voyage dans le temps, l’âge d’or et l’utopie du petit village où tout le monde est bon, pittoresque…
2016
En vrac, car je n’ai plus le temps de suivre au niveau commentaires, visionné en cette fin d’année :
*** Ivan le Terrible (Eisenstein, Russie, 44)
** Duel de femmes avec Joan Crawford et Greer Carson qui éclipsent Robert Taylor et Herbert Marshall… pour la superbe scène de dialogue sur l’adultère
* La femme aux deux visages (Cukor, US, 41) soit le dernier Garbo !, Du sang sur la neige (Raoul Walsh, EU, 43) avec Errol Flyn pour un grand film d’action au Canada face à de très vilains nazis, Terreur sur le Britannia/Juggernaut (R. Lester, GB, 74) avec Omar Sharif et 10 000 vedettes de l’époque, pas loin du premier film catastrophe ?, Deux Sœurs avec Cary Grant, Mirna Loy (classe !) et Shirley Temple pour sa dernière apparition, La Ville enchaînée avec John Forsythe, Ulysse avec Kirk Douglas, Lust for Life/La vie passionnée de Vincent Van Gogh (V. Minelli) avec Kirk Douglas pour un film sur l’art et la vie très émouvant,
BOF : Le Voyage avec Yul Brynner et Deborah Kerr, Hurlements (Joe Dante) kitsch et médiocre
Gone with the wind/Autant en emporte le vent (Victor Mc Laglen, ). Cette vision-ci, ça m’éclate en plein visage : ce film a été le plus grand succès de tous les temps (et étiqueté « plus grand film de tous les temps » de manière un peu précipitée) parce que… c’est une mise en abyme des plus simples du rêve américain et… du capitalisme/libéralisme, mais aussi avec cette ingénieuse idée de disposer en filigrane un message tout autre et opposé. Bref, comme dans les meilleurs livres religieux, on y lit tout et son contraire. Melanie/Ashley versus Scarlett/Rhett.
Il faut se faire violence pour grimper dans la nuance et distinguer, à l’intérieur des couples polarisés, un Rhett d’une Scarlett et une Melanie d’un Ashley. Il est tout de même sidérant que cette Scarlett, hideuse figure de le l’égoïsme, du carriérisme, de l’opportunisme, de l’exploitation de l’autre au nom du profit, bref, ce parangon de l’ultralibéralisme, sans foi ni loi, ait tant fasciné, alors qu’elle est à mille lieues des canons véritables du féminisme. Une femme libre ? Sa caricature !
Les assassins sont parmi nous (Wolfgang Staudte, 46). Je désirais le découvrir depuis 150 ans et… le message est beau, soit, mais l’emballage un peu sec. Teinté de néoréalisme à l’italienne ? On est impressionnés par la balade dans le Berlin en ruines, les maisons lézardées ; on est parfois surpris par le jeu monolithique et allumé tout à la fois du jeune premier, le côté un peu trop doux/positif/rose de l’actrice principale… qui va pourtant devenir l’actrice majeure de l’Allemagne post-45 (si on excepte évidemment MD), Hildegard Knef. On reste parfois sur sa faim. Qu’est-ce qui a mené cette fille dans un camp de concentration ? Elle est juive ? Ce qui surplombe l’ensemble, malgré ses approximations, c’est un cri primal d’indignation, qui jaillit viscéralement de l’être entier de l’ex-docteur et ex-officier de la Wehrmacht, face à l’horreur de la guerre, à l’horreur des crimes qui s’y commettent impunément. Impunément ? A vérifier ! Bravo au metteur en scène d’avoir osé adapter un récit de Simon Wiesenthal !
The Rackett (John Cromwell… et Mel Ferrer, 1951). Un film oublié, qui n’a même pas droit à son article Wikipédia. Auquel aurait collaboré le beau Mel, l’époux, un temps, de la belle Audrey, et grand ami de Gregory, qui les avait présentés. Un film… oubliable mais agréable. Trop de clichés, sans doute, avec cette impression d’une assez pâle copie du film noir de Lang avec Glen Ford et Gloria Graham. La corruption des politiques. Un caïd psychopathe. Des attentats contre des flics intègres mais trop lisses, inconsistants. On ne voit quasi jamais sous la carapace. Et les seconds rôles sont peu glamour. A noter : ce Cromwell metteur en scène est le père du fameux acteur James Cromwell ; le jeune journaliste a la tête si caractéristique (Robert Hutton) est le présumé Rocco d’un des meilleurs épisodes de la mythique série Amicalement vôtre.
Je devrais plutôt trouver le temps de commenter mes nouvelles visions de chefs-d’œuvre absolus :
Lawrence d’Arabie (David Lean)
Vertigo (Hitchcock)
Blow up (Antonioni, 66)
… ou la découverte de pépites :
Le Limier (Mankiewicz, 72), dont j’avais vu un remake, que je rêvais de découvrir enfin. Michael Caine écrasé par la performance extraordinaire de Lawrence Olivier ! Un huis-clos drôle et dramatique, un policier aux accents gothiques. A noter : la pièce de départ est due à la plume d’un des jumeaux Shaffer (l’autre a écrit notamment Amadeus).
Vivre libre (Renoir) avec un sublime (cabotin) Charles Laughton devant une Maureen O’Hara, encore fort jolie, qu’il retrouvera plusieurs fois (Auberge de la Jamaïque, Le Bossu de Notre-Dame)… et mon cher George Sanders… en collabo plutôt sympa. Un film très très intéressant sur la problématique de l’occupation, de la résistance, de la collaboration. Qui se conclut par un discours qui surpasse peut-être celui de Chaplin à la fin du Dictateur ! FOR-MI-DA-BLE !
Sans oublier un mot sur la suite de mon cycle Cary Grant : Un million clé en main (H.C. Potter, ) et La Course aux maris (Don Hartman,). Deux comédies amusantes de 1948. A noter : dans la deuxième, Cary joue avec son épouse Betsy Drake ; la première, une désopilante aventure d’acquisition/rénovation de maison, nous a rappelé bien des souvenirs !
Pile ou face (H.C. Potter, 43) ET Passion fatale (Robert Siodmak, 49).
Le premier avec Cary Grant et Laraine Day. Le deuxième avec Gregory Peck et Ava Gardner.
Je ne peux m’empêcher de les coupler car ils réunissent tous deux des couples d’acteurs divinement glamour tout en présentant les ravages du jeu, la rédemption par l’amour, des intrigues fondées sur la psychologie, la difficulté d’être libre et heureux, voire les rapports homme/femme, la castration familiale, l’attraction du Mal et ce filigrane chrétien omnipotent. Cette réflexion encore : le cinéma, avant de s’effondrer en entertainment pur à usage des ados, livrait de fort nombreuses leçons de vie, à la suite du théâtre somme toute, nous invitant à méditer sur nos vies et nos vices, la difficulté d’être au monde. Souvent, la comédie, le mélodrame étaient un sucre enrobant un mets fin et subtil. Bien que le deuxième film affiche Christopher Isherwood (au scénar) et Dostoïevski (idées de départ), j’ai préféré, et de loin, le Grant/Day, trouvant que Cary était polytique (sic !) comme jamais et Laraine belle/émouvante à ravir (apparemment une personne formidable aussi dans la vie).
A côté de cela, revoir Les Valseuses (Blier, 74) ! Je suis passé par deux états d’esprit opposés. D’abord la sensation d’un cinéma d’esbroufe qui se veut décapant mais qui a beaucoup vieilli parce qu’il ne valait que par le choc, la révélation d’une poignée de talents d’une génération nouvelle (Dewaere, Depardieu, Miou-Miou, Huppert sans parler des filigranés Jugnot et Lhermitte), un anticonformisme fort conformiste car formé de clichés et d’amalgames tout aussi répugnants que ceux du camp réac. Ensuite, l’envie de tirer à vue sur les délinquants m’est passée… emportée sur l’aile d’un ange… on était passé soudain à autre chose, je ressentais une grâce, un souffle (où il veut, dit la Bible). La dérive gratuitement ludique et acide avait débouché sur une approche de la condition humaine, une quête véritable… des pépites de sens émergeaient… Je me RE-disais : « Putain, oui, malgré tout, c’est un film à voir, oui, mais jusqu’au bout alors et attentivement. »
La Tentatrice (Fred Niblo, 26) avec Greta Garbo toute jeune (21 ans, 2e film aux States) et fort… expressive. Trop ? Une histoire de femme fatale qui ravage tout ce qu’elle touche mais qui finit par tomber réellement amoureuse…. ce qui lui est fatal. Mais qui est à condamner ici de la femme ou des hommes, plus veules les uns que les autres (sauf le héros, quoique…).
Grandmaster (Wong Kar Waï, 2013) Un film contemporain ! Ca m’arrive. Chinois. Arts martiaux. Le biopic d’Ip Man, le mythique professeur de… Bruce Lee. Avec les excellents Tony Leung (le Clark Gable chinois, a dit De Niro) et Zhang Yiyi. Un grand film ? Non. Un peu trop arrondi sur les angles. Pas très clair non plus quant aux intentions. Plaisant.
Femmes/Women (Cukor, 39) Le cinéaste de LA femme tournant avec la crème des actrices hollywoodiennes et… AUCUN homme ! Norma Shearer, Joan Fontaine, Joan Crawford, Paulette Godard, etc. Doit-on rire des travers mis à nu ou regretter la tragédie qui mine les rapports ?
Mannequin (Frank Borzage, 37) avec Spencer Tracy et Joan Crawford. Très beau film psychologique ! Une battante veut échapper à la misère et trouver l’amour mais se trompe sur toute la ligne pourtant… sous le regard enamou43ré d’un patron pas comme les autres, incroyablement social. Le Pretty Woman du… riche ? Une utopie sociale et conjugale ? Avec, pourtant, en contrepoint, cynique, le véritable monde dans lequel une minorité de romantiques et de purs se débattent ? Connivence profonde avec ce si oublié (de la TL et du grand public) cinéaste qui est une référence pour les cinéphiles, avec cette Borzage touch où il est question de délire, d’amour fou bravant les épreuves (découvert avec Ceux de la zone, toujours avec Tracy) ! A noter que l’amoureux d’enfance de Joan est immonde (Alan Curtis), le bon à rien qui passe son temps à jalouser, traficoter, gaspiller. Berk !
Un Homme est passé (John Sturges, 55). Un film magnifique. L’Amérique qu’on aime ! Car elle se montre… haïssable. Sturges, ici, rappelle Douze hommes en colère par son côté éthique, citoyen. Il secoue, fait réfléchir, nous présente un miroir qui renvoie une image hideuse de la nature humaine. Le pitch ? Un vieux soldat manchot (Spencer Tracy) débarque du train au lendemain de la guerre de 39-45. Un train qui ne s’est plus arrêté dans ce trou perdu de l’Amérique profonde depuis… 4 ans. Que vient-il faire ? Très vite, la population se montre très hostile, comme si elle avait de lourds secrets à celer. Qui est-il ? Pourquoi s’intéresse-t-il à un Japonais disparu au lendemain de Pearl Harbour ? Il y a une ambiance de western crépusculaire avec l’omniprésence du désert, la loi du plus fort, les règlements de compte, des clins d’oeil même aux duels typiques du genre. Et si on ajoute que les méchants de service sont Robert Ryan, Ernest Borgnine et Lee Marvin… !
Marie Walewska (Clarence Brown, 37) avec Greta Garbo et Charles Boyer. Quel accent, Charles ! L’histoire d’un bel amour (celui de Marie) et une réflexion aussi sur la trajectoire (ambigüe) de Bonaparte. Emouvant mais un peu convenu.
Répulsion (Polansky, 65) avec Catherine Deneuve. Glauque à souhait. La dérive d’une jeune femme sombrant dans la schizophrénie. Peu glamour malgré Deneuve qui joue TB la folie mais pas l’abandon physique consubstantiel. Plus craquante la mythique Yvonne Fournaux .
Les Dix Commandements (1923, Cecil B. De Mille). Enfin vu la première version ! Un film très curieux, à vrai dire, qui m’a semblé une tentative (ratée) de refaire Intolérance, soit un film qui combine plusieurs films, différentes époques reliées par un thème. La première partie raconte Moïse et l’Exode, le Veau d’Or, la Mer Rouge, les Dix Plaies, etc. mais on regrette à chaque instant le charisme de Charlton Heston et les extraordinaires effets spéciaux du remake, on ne voit qu’un récit amputé, qui semble amidonné. Par contre, la deuxième partie, qui nous projette dans l’Amérique contemporaine de la misère sociale et du capitalisme à tout crin, est très émouvante et le ton très moralisateur passe la rampe. On se prend d’empathie pour le frère amoureux d’une vagabonde recueillie, son sacrifice, sa générosité, ses principes. Avec la belle leçon qui oppose quasi catholicisme et christianisme, soit l’excès de religiosité face à l’amour du prochain.
Mon épouse favorite (Garson Kanin, 40). Cary Grant se trouve écartelé entre deux femmes, quand sa première épouse (Irene Dunne), annoncée disparue dans un naufrage, réapparaît alors qu’il va se remarier ! Mais quel est cet homme avec lequel elle a passé sa Robinsonnade ? Randolph Scott, le bellâtre ? En route pour une comédie rythmée et amusante. A noter : Randolph et Cary ont vécu ensemble des années dans la vraie vie, une amitié si forte qu’elle alimenta les rumeurs.
Du sang sur la piste (Ray Enright, 47) : avec Randolph Scott (raide mais j’adore !) et Robert Ryan. Western ô combien classique avec la lutte entre éleveurs de bétail et cultivateurs, loi du plus fort et marshall aux colts d’or. Ah oui, et les deux femmes, la gentille égoïste et la mauvaise au grand coeur… qui travaille au saloon, bien sûr !
On a gagné ce soir (Robert Wise, 49 ) avec Robert Ryan. L’un des plus grands films de boxe jamais tournés. Mythique. Déprimant surtout. Quoique.
Ninotchka (Lubitsch, 39). Déjà, Lub, pour moi, c’est Dieu ! Le God de la comédie subtile qui bouscule la morale conformiste et rafraîchit l’air ambiant, ouvre les esprits à la modernité. Et là on touche à son top 5 officiel, le film mythique « où Greta Garbo rit » ! Greta, de fait, est sublime, et Melvyn Douglas à tomber de grâce et de raffinement. Pourtant, si j’ai bien ri et apprécié, ça me semble bien moins fort que mon top perso « Heaven can wait ». Tout de même, je comprends qu’aucun univers ne me convient mieux que celui-là.
Intrigues (Clarence Brown, 28). Je suis conquis par cette époque et l’ère du muet, ce raffinement absolu qui se passe de paroles, où les visages (d’acteurs prodigieux) expriment tout. Greta est fraîche et sublime d’élégance (physique et morale… au 2e degré !). Douglas Fairbanks Jr jeune premier absolu, des allures de Dorian Gray. Quant à John Gilbert, il forme à cet instant avec la Divine le plus grand couple de l’histoire du cinéma. Avant d’autres, soit. J’ai adoré cette histoire d’un triangle ou d’un quatuor, où des liens intenses et ambigus relient chacun. Cette incapacité à communiquer, faire confiance, s’émanciper de ses ornières. Ca bouleverse et pulvérise le code éthique commun à la Lubitsch !
Berlin Express (Jacques Tourneur, 48) avec Robert Ryan et Merle Oberon, mon amour d’enfance (cette beauté singulière… de par des origines métissées cachées !). Une série B et des aventures plaisantes. Avec Charles Korvin, le futur… Aigle de la série mythique Zorro(terreur de mon enfance, ce mystérieux ennemi à la tête d’un complot !). Et puis beaucoup de temps passé dans un train, des relations entre des personnes de nations différentes, bref un parfum humaniste et mondialiste, voilà qui m’a toujours ravi.
Ben Hur (Wyler, 59). Revu encore et encore ! Un des films de mon enfance. Charlton Heston est très émouvant car il est à la fois granit athlétique et sensibilité écorchée. Une certaine perfection virile ? Malgré le filigrane homosexuel si commenté ? Et si… drôle.
Against all flags/A l’abordage (G. Sherman, 52) avec Erol Flynn, Maureen O’Hara et Anthony Quinn. Aventures corsaires. Surannées. Malgré le brio d’Errol. Je digère mal la métamorphose de Maureen, sublime dans Jamaïca Inn et devenue la femme virile ensuite.
Duel (Spielberg, 71). Le seul film auquel j’ai conféré, au sortir de l’adolescence, la note maximale. La perfection narrative… avec des bouts de ficelle. Bref, Spielberg… avant et contre Spielberg.
What happened to Baby Jane ? (Robert Aldrich, 62). Profondément glauque, dérangeant. Deux grandes actrices (Bette Davies et Joan Crawford) sur le retour mais impressionnantes nous entraînent dans un huis-clos où l’enfer, c’est VRAIMENT les autres (ou soi même ?). La version féminine de Caïn et Abel ?
Le tourbillon de la danse (33, Robert Leonard) avec Clark Gable et Joan Crawford. Gentil.
Tom Jones (Ralph Richardson, 63) le nouveau ciné british avec un film en costume décapant ! Excellent Albert Finney, délicieuse Susanna York, formidable Hugh Griffiths ! Et cette condamnation du pharisianisme ô si saine ! Désopilant, grivois, picaresque !
Le Procès Paradine (Hitch, 47) avec Gregory Peck et Alida Valli, Louis Jourdan. Un Hitch mineur mais magnifiquement filmé (le procès !) et délicieusement coquin (Charles Laughton pervers au possible).
Une place au soleil (51, George Stevens) Oui, LE Stevens de Giant et de plusieurs top 100 de l’AFI. D’ailleurs, on est au top du top ici, absolu. Sherman est un type très engagé qui ose pourfendre l’Amérique en utilisant le moule hollywoodien détourné. Du grand art ! Mais triste à mourir aussi. Montgomery Clift épatant et Elisabeth Talor belle comme jamais ! Shelley Winters à tuer (et de fait, de film en film, on les comprend !) !
Sept hommes à abattre (56, Butt Boetticher) avec Randolph Scott. Une histoire de vengeance qui ne casse pas des pattes à un mouton.
When Harry meets Sally (
Butch Cassidy et le Kid (George Roy Hill, 69). J’avais toujours rêvé de le voir et c’est fait. Le duo mythique Newman/Redford pour une ode à la liberté pleine de charme, de jeunesse. Et la chanson !
Lame de fond (46, Minelli) avec Hpeburn entre Mitchum et (Robert) Taylor. Un côté Jane Eyre ou Rebecca… du pauvre ?
1900 (Bertolucci, 1976). Ah, ça ! Au coeur de ma De Niro mania de mes 20 ans. 5h de projection à l’Actor’s Studio à l’époque. Fresque sublime et sordide. Des scènes mémorables. Dont une des plus hideuses jamais vues (l’enfant pris au piège par Attila et sa femme). Des fragments de beauté pure mais un univers putride. Peinture naïve des idéaux de gauche ou métaphore puissante sur la responsabilité, le padrone « qui n’a jamais rien fait de mal » figurant l’homo occidentalis qui part en vacances en Egypte et possède 123 chaînes sur le dos du Tiers-Monde ?
Tirez sur le pianiste (Truffaut, 1960). Un polar ? Non, un navet incongru qui hésite entre divers tons. Quelle maladresse ! Jamais compris que ce François, si brillant comme analyste du cinéma (ses entretiens, mythiques, avec Hitch !), fut si pitoyable comme créateur. Ou un truc m’échappe ? Certes, la saga Doisnel a un certain charme (désuet), j’ai aimé, jeune, La Nuit américaine mais… Reste le plaisir de revoir Marie Du Bois (ou Dubois ?) si jeune et brune ou surtout l’Angélique de notre adolescence, Michèle Mercier, hyper-craquante en jeune prostituée au grand coeur.
Sept ans de réflexion (Billy Wilder, 1955). Un Wilder, déjà, l’héritier du grand Lubitsch ! Et l’une des plus belles apparitions du « sexe collé sur le visage » (Hitch, lui refusant un rôle) Monroe ! Le film mythique à cause de sa scène mythique (la jupe de Marilyn qui vole sous un appel d’air de bouche de métro) ! Mais c’est une superbe comédie qui ridiculise avec bienveillance l’American way of life, notre hypocrisie, nos fantasmes. Quel homme ne s’y reconnaîtra pas peu ou prou ? Nous sommes tous des Tom Ewell ! Hélas !
Ziegfried Folies (Vicente Minelli, 1946) : un film patchwork hommage aux comédies musicales, avec un défilé de toutes les gloires chantantes et dansantes. Faut aimer ! Mais voir danser Fred et Gene ensemble…
La roulotte du plaisir (54, Minelli… encore !) : un film amusant mais kitsch, fort vieilli, avec Lucille Ball et Desi Arnaz (son mari), qui furent les vedettes TL américaines les plus populaires, les aventures d’un couple qui a décidé de traverser les States en roulotte ultra-moderne et qui accumule les mauvaises surprises.
La femme sur la plage (Jean Renoir, EU, 1947) : film très étrange qui conclut la période US de Renoir, avec Robert Ryan et la belle (mais malsaine, comme Gloria Grahame) Joan Bennett. Un militaire traumatisé, poursuivi par des rêves dignes de Freud ou Dali, rencontre une fatale le long d’une plage puis son couple, c’est-à-dire un mari névrosé, aveugle (ou pas ?), joué par Charles Bickford, un ex-grand peintre. Le voilà écarté de sa fiancée, plongé dans un faisceau de relations sulfureuses. Mais. Tout est confus dans ce film !
J’ai été très troublé par deux westerns assez méconnus, Le Vent de la plaine (J. Huston, 1960) et L’homme sauvage (1968, R. Mulligan).
Troublé parce qu’ils présentent des situations qui mettent mal à l’aise et semblent figurer un entre-deux du rapport à l’autre, l’étrange, l’étranger. Des films ambigus avec un parfum… comment dire ?… biblique ? métaphysique ?
Salvaje, dans le 2e, a quelque chose du camionneur de Duel aussi, ce n’est pas un homme mais l’incarnation d’une force brute (et plutôt brutale).
Du coup, cette évidence qui m’a déjà sauté aux yeux quelques fois : des oeuvres B sont parfois beaucoup plus interpellantes et… riches somme toute… que des oeuvres A.
Ceci dit, on parle de films de John Huston et Robert Mulligan !
Même si le grand John a renié un film totalement détourné par les producteurs.
Cycle Fritz Lang
Attention, on touche au mythe absolu pour moi, qui vis depuis ma jeunesse avec l’idée que Lang et Hitchcock sont les deux cinéastes les plus proches de mes conceptions narratives et créatives. J’ose donc revisiter mon passé et découvre illico combien superficielle était mon approche du monstrueux créateur judéo-allemand. En attendant de visionner Les Trois Lumières (1921), Les Niebelungen (1924, deux parties), Les Démons s’éveillent la nuit (1952), je suis subjugué par Metropolis (1927), Les Espions (1928), La Femme sur la Lune (1929), mais j’aime aussi Désirs humains (1954), Furie (1936), Les Bourreaux meurent aussi (1943), Espions sur la Tamise (1944), La Femme au portrait (1944), La Rue rouge (1945), L’invraisemblable vérité (1956). Je revois avec plaisir L’Ange des Maudits (1951) ou The Big Heat (1953), avec un plaisir infini Le Testament du Docteur Mabuse (1933) ou Docteur Mabuse (1922, en deux parties et près de 5h !).
Cycle Woody Allen
Bananas (1971) et Woody et les robots (1973) sont amusants mais sans guère de relief, contrairement à l’un ou l’autre sketch de Everything you wanted to know about sex (but were afrid to ask) (1972). Annie Hall (1977) : Woody passant à une veine plus intimiste et sérieuse ; l’un de ses grands classiques mais je ne suis pas très fan de Diane Keaton, ça m’a paru un peu daté, un peu cheap. A contrario, j’ai été assez touché (et plus qu’à l’époque) par Stardust Memories (1980), j’ai apprécié aussi Manhattan (1979) ou Comédie érotique d’une nuit d’été (1982). Par contre, impossible de poursuivre l’ennuyeux Zellig (1983).
Le Mécano de la General (Buster Keaton, 1927), que je découvre pour la première fois ! Enfin ! Après mon premier Keaton en 2015 ou 14 au Centre Culturel d’Uccle : Sherlock Junior (1924). Et avant L’Opérateur (1928).
Le Vent (Victor Sjoeström, 1928). Le film présenté comme LE plus grand muet de tous les temps ! Enfin ! Troublant ! Fascinant ! Avec Lilian Gish !
Grand Hôtel (Edmund Goulding, EU, 1932) : TB ! Aves les frères Barrymore, Greta Garbo et Joan Crawford, Wallace Berry !
L’homme fatal (GB, 1944, Anthony Asquith) : B avec Phyllis Calbert et Stewart Granger, James Mason
2015
Mini-cycle Laurence Olivier
Hamlet (de et avec LO, 48). Magique ! Envoûtant ! Les décors sont sublimes, l’interprétation définitive ? Lady Hamilton (Alexander Korda, 41) avec Vivian Leigh, superbe, qui sera l’épouse de sir O. Orgueil et préjugés (Robert Leonard, 40) : d’après Jane Austen, parfois si moderne et parfois si old-fashioned. Le Prince et la Danseuse (de et avec LO, 57) : avec Marilyn Monroe sexy à tomber mais… tout de même un peu trop idiote, non ? et vulgaire ?
D’affilée. Le Gaucher (Arthur Penn, 58) : pré-mai 68 ? Les Maraudeurs attaquent (Samuel Fuller, 62) : avec l’oublié Jeff Chandler et ses cheveux blancs, qui meurt à la sortie de ce grand succès du film de guerre, à 42 ans. Le dernier Tango à Paris (Bertolucci, Italie, 72) qui m’a semblé bien vieilli et un peu ennuyeux. 1900 (Bertolucci, Italie/Fr/All, 76). Scarface (Hawks, EU, 32), La grande parade (King Vidor, EU, 25). Shangaï Express (Sternberg, EU, 32) avec Marlène Dietrich à tomber d’élégance vénéneuse, très beau film ! Le troisième homme (Carol Reed, GB, 49) avec Orson Welles et Joseph Cotten, tous deux formidables, Vienne sublimement filmée, une musique mythique envoûtante, un très grand film ! Atlantique latitude 41° (Roy Ward Baker, 58, GB). Le Titanic !
Mini-cycle Ingrid Bergman
J’ai entamé une immersion dans la carrière de la plus grande et plus belle actrice de tous les temps. Je suis sidéré qu’on ose mettre Katharine Hepburn à son niveau alors qu’il n’y a vraiment pas photo. Mais. Ingrid a choqué l’Amérique, voilà. Elle ne s’est pas conformée aux lois sociétales. Une femme qui se réalise. Qui peut abandonner maris et enfants, Hollywood et gloire, argent facile… Drôle et charmante dans la vie, pourtant. Elle me rend définitivement féministe. Pour moi, il y a Ingrid, Audrey et Monica. Louise, si on remonte fort loin.
Avant de revoir Casablanca (M. Curtiz, 1942) ou Stromboli (R. Rossellini, 50), de découvrir La Peur (RR, 54), et juste après Intermezzo (l’original de Gustav Mollander, 1936) ou le beau Voyage en Italie (RR, 54), un film méconnu où elle tient tête (déjà) à mon si cher George Sanders : La Proie du mort (W.S. Van Dyke, 1941). Evidemment, elle est divinement belle à cette époque. Son visage exprime comme nul autre. La regarder se brosser les dents me plongerait-il dans l’extase comme une Monica Vitti ? Oui. Tudieu ! George et Ingrid, pourtant, se font voler la vedette par l’excellent Robert Montgomery, terrifiant (sobrement, l’anti-Mitchum de la Nuit) en mari paranoïaque. Un récit agréable, un film intéressant. Ensuite, on passe à la collaboration divine avec sir Alfred. Avant de revoir La Maison du Docteur Edwards (45) ou Les Enchaînés/Notorious (46), où elle forme le plus beau duo de tous les temps avec Cary Grant, j’ai donc plongé dans une nouvelle lecture des Amants du Capricorne (49), un film en costumes, quasi incongru dans l’oeuvre du génie mais touchant, interpellant, avec cette odyssée dickensienne en filigrane d’un thriller inachevé, une sorte de sous-Jane Eyre, un parfum de Rebecca ou des Hauts-de-Hurlevent. Bref, des amours interdites, le cloisonnement social, une malédiction, une machination… Avec de brillants Joseph Cotten et Michale Wilding (very british). Puis. Hantise (G. Cukor, 44), qui poursuit le sillon gothique et voit Ingrid victime d’une manipulation perverse dans une sombre affaire criminelle qui la précipite peu à peu vers la folie dans une maison aux allures psychotiques. Avec un effrayant Charles Boyer et un remarquable Joseph Cotten (encore !). Pour qui sonne le glas (Sam Wood, 43) : un mélodrame avec Gary Cooper sur fond de guerre civile espagnole et de roman culte de notre cher Hemingway (toute notre jeunesse ! rendez-nous les neiges… du Kilimandjaro !). Jeanne d’Arc (V. Fleming, 48) : début poussif et je me dis qu’Ingrid aurait dû s’abstenir car sujet casse-g…. Mais, à partir du procès, on passe dans la 4e dimension pour une démonstration absolue du jeu. Une intensité… incandescente ! On appréciera aussi le jeu de José Ferrer en dauphin lâche et cauteleux. Mais le film, globalement, a beaucoup vieilli et ne passionne que par la passion (au sens christique) de Joan of Ark. Comique : Gilles de Rais, sous-exploité : gros plan sur sa trogne de vicieux sombre aux secrets inavouables puis… plus rien du tout ! Et il faut s’y connaître en histoire pour saisir l’image quais subliminale.
Mini-cycle Hitchcock
Je viens de revoir une manne de perles de Tonton Hitch. Et j’y ajouterais sa contribution à ce qui aurait dû être le plus célèbre documentaire de l’Histoire. Sa contribution (montage et conseils divers, parfois fondamentaux) au film de Sidney Bernstein, son ami juif, sur la Shoah… en direct des camps ! Oui, ces deux-là auraient dû…. bien avant Lanzmann… mais la censure politique a plongé leur oeuvre dans les archives, claquemurée. Il ne fallait pas démoraliser la population allemande, qui devenait du jour au lendemain une alliée contre le péril rouge (Hitler est mort, vive Staline ?). Sinon. Vu enfin (ou revu car des images me parlaient ?) L’Auberge de la Jamaïque (1938 ?), l’autre film en costumes du grand homme (avec le récit australien). Poussif ! Même si Maureen O’Hara est étonnamment belle, comme les décors (landes, auberge, littoral), et la scène initiale une des plus cruelles et sombres de l’univers hitchcockien, qui n’en manque guère pourtant. Les grimages passent mal aujourd’hui et Charles Laughton (ce double d’Hitch), que j’adore en général, cabotine comme jamais. Quant au jeune premier, Robert Newton, il est… loin d’un Cary Grant, on dira, niveau glamour. The wrong man/Le faux coupable (56) : mise en abyme de l’oeuvre de Tonton Hitch avec un excellent Henry Fonda martyrisé par la justice et la veulerie populaire. Les 39 marches (35) : lié à des souvenirs personnels (le premier Noël de mon épouse chez mes parents). Curieux. J’aime davantage à chaque vision ! Une influence de plus en plus majeure pour moi !
Mini-cycle Vicente Minelli
Some came running/Comme un torrent (Vicente Minelli, 1958) : 50e meilleur film de tous les temps pour les Cahiers du Cinéma, je crois. Des acteurs au top : Sinatra et Shirley Mc Laine, Dean Martin (oui, 3 locos du Rat Pack), Arthur Kennedy. Une histoire touchante. Un ex-militaire qui veut être écrivain mais se perd, se cherche, erre entre deux mondes, en panne de repères. Décidément ! Ce Minelli était quelqu’un ! On lui doit des perles absolues : Un Américain à Paris, Les Ensorcelés, Tous en scène. Mais un méconnu Thé et Sympathie (56) nous a enchantés. L’histoire d’un jeune étudiant marginal ou marginalisé parce que trop raffiné, encore un garçon qui rêve d’être auteur. Puis John Kerr rencontre Deborah… Kerr (pure homonyme), l’épouse du prof de sport, qui va jouer les initiatrices… tout en étant révélée à elle-même ? Très émouvant et instructif. Là, encore, le cinéma qui fait grandir. Et que dire alors de… Celui par qui le scandale arrive (Minelli, 60) ? Avec Mitchum et Eleonore Parker mais les deux montants d’alors aussi, les deux George, Peppard et Hamilton. Très critiqué à sa sortie mais réhabilité par les Cahiers. Minelli me semble un auteur tissant des récits très touchants, qui plongent dans l’intime, la difficulté à assumer ou construire une identité. Un mélo ? Oui mais qui m’a mis la larme à l’oeil !
Mini-cycle des plus grandes comédies
Curieux. Je viens de visionner quasi d’affilée les 3 plus célèbres (et meilleures) comédies de tous les temps : Some like it hot (Billy Wilder, 59), Bringing up Baby (Hawks, 38) et The Party (Blake Edwards, 69) ! Trois époques et trois styles… imparables.
Mini-cycle sur la culture pop
Hair (79, Forman) avec John Savage. Film culte de l’ère hippie. Sympa mais… ça ne me parle guère. Puis. More (69, Barbet Schroeder, Fr/All). Film culte de l’ère hippie. Cet instant de grâce absolue où Mimsy Farmer (renversante de beauté !) danse tout de blanc (dé)vêtue sur un muret d’Ibiza, la mer en arrière-plan, la musique de Pink Floyd en toile de fond ! Mise en abyme d’un film insolite, qui mélange du mal fichu (intrigue un peu poussive, seconds rôles dignes de Derrick) avec du brillant, du bouleversant. On est comme suspendus entre le paradis et l’enfer, le grand amour et la beauté des voyages contre l’aliénation des drogues, l’autodestruction, la toxicité de certains êtres. Bref, troublant. Comme l’Art devrait l’être. Et mieux vaut une oeuvre artistique avec des défauts qu’un produit parfait formaté, non ?
Quelques films des années 2010 :
My sweet Pepper Land (Hiner Saleem, FRA/DEU, 2013). Un film iranien qui nous montre un héros de guerre kurde (Korkmaz Arslan) qui peine à se réadapter et qui, refusant la corruption et le copinage, se voit envoyer dans une vallée perdue aux confins de l’Iran (à la frontière avec l’Irak et la Turquie). Il y retrouve la corruption et doit s’opposer à un potentat qui trafique et à son escouade de tueurs. Il y rencontre aussi une très belle institutrice (Golshifteh Farahani) qui se confronte elle-même aux préjugés et risque de perdre son poste. Délicieux petit film qui a des allures de western iranien à l’ancienne ! Tout en ayant une portée d’information.
Jay parmi les hommes. Court-métrage de Zeno Graton (25 ans), que j’ai bien connu adolescent. Très prometteur !
+ Le Grand Hôtel Budapest Wes Anderson, 14) – … avec l’acteur NZ sur l’art en Italie – Palo alto (Gia Coopola, 2013) – Heimat (Reisz, All, 2013) – Jimmy’s Hall (Loach, 2014) TB –
Quelques films des années 2000 :
L’auberge espagnole (Klapisch, 01) – La nuit nous appartient (James Gray, 07) avec Joaquim Phoenix –
Quelques films des années 1990 :
Howard’s End (Ivory, GB, 92) –
Quelques classiques des 70ies :
The Offence (Sidney Lumet, 72). Avec Sean Connery. Un cas, ce film ! Sean sollicité pour reprendre Bond fait du chantage : ok si je peux tourner 2 films plus difficiles, que je choisis (soutenus par la production Bond). Du coup, il peut soutenir cette production très originale de Lumet, très sombre, où il joue à contre-emploi dans un récit atroce sur la pédophilie et la violence latente en d’aucuns. Même la manière de filmer (les cadrages) est décapante. Trop ! On a peur de casser l’image du Sean et on bloque le film qui ne sera pas diffusé en France durant 35 ans. Il n’aura même jamais un titre français (tant mieux !). Du coup, bide. Et pas de 2 film d’auteur non plus. Injuste. Scandaleux, même. Ceci dit, le film est plus intéressant que passionnant. Et met très mal à l’aise. Amusant : on y retrouve des acteurs de séries TL british (The Persuaders ou The Avengers).
Call me Mr Tibbs (Gordon Douglas, 1970). La suite des aventures du lieutenant Tibbs joué par Sidney Poitier, le 2e volet d’une trilogie entamée avec l’oscarisé (et remarquable) Dans la chaleur de la nuit (de Norman Jewison, 1968). A mon avis, Sidney a beaucoup fait pour la cause afro-américaine, un peu comme le Président Palmer de 24, habituant le spectateur américain à apprécier ou admirer un héros noir. C’est un bel et bon acteur et le film s’attache à décrire son environnement, comme s’il fallait souligner qu’il défend les valeurs de l’Amérique : la vérité à tout prix, le désir de donner une bonne éducation et de résister à la tentation, de punir ceux qui y succombent… On est très très en-dessous du Jewison. Le film, pourtant assez célèbre (à cause du titre, qui est l’une des plus fameuses répliques de l’histoire du cinéma… dans le tome 1 ?), ne m’a guère emballé. Avec cette curiosité d’observer autour de Sidney une série d’acteurs surtout célèbres pour leurs prestations sur le petit écran, de Joël Corey (Les Mystères de l’Ouest) à Ed Asner (formidable dans Rich Man, Poor Man) ou Martin Landau (Mission Impossible et Cosmos 1999), qui est lui une immense pointure all grounds (La Mort aux trousses).
Rollerball (Norman Jewison, 75) : un film très violent que je rêvais de voir ado, qui a un peu vieilli. Avec cette étrange sensation que le cinéma des années 70 ressemblait à de la TL, notamment les acteurs un peu plouf (je ne parle pas de l’excellent James Caan).
Love Story (Arthur Hiller, 1970) : un duo d’acteurs épatant (Ryan O’Neal avant ses 150 kgs et Ally Mc Graw) pour le mélodrame du siècle (euh ?), une histoire sympathique mais un peu poussive.
+ Les bronzés font du ski (Leconte, FR, 79) – Im Lauf der Zeit (Wenders, 76)
Quelques classiques des 60ies :
Rosemary’s Baby (Polansky, 68) : film impressionnant et Mia Farrow crevant l’écran. Mais. La fin est si pénible, vulgaire et datée, grand-guignolesque, a contrario du suggestif qui a précédé. Avec un Cassavetes qui se demande ce qu’il est venu faire sur ce plateau ? On est loin de la rencontre mythique Orson Welles/John Huston !
La charge de la brigade légère (Tony Richardson, 1968). Par l’un des membres fondateurs du Free Cinema, avec Karel Reisz et Lindsay Anderson (sublime If !). Une charge (!) acerbe contre l’absurdité et la brutalité.
L’étrangleur de Boston (Fleischer, 68). Etonnant. Formellement, avec le découpage de l’écran pour introduire des scènes simultanées ou des perspectives différentes sur une même scène. Au niveau du fond aussi, car il y a une volonté d’interroger le phénomène des psychopathes, on dépasse le policier pour une réflexion éthique, une analyse scientifique. Avec un Henry Fonda rayonnant face à un Tony Curtis tellement à contre-emploi qu’on ne le vit quasi plus ensuite (sur grand écran, vu qu’il alla régner sur le petit).
Exodus (Preminger, 1960). C’est le film qui me fait le plus hurler en 2015 ! Alors que c’est un film magnifique au niveau cinématographique. Mais il cache (très mal) une propagande lourde, indigeste, hideuse même (quasi une apologie du terrorisme juif proto-israélien, bref de l’Irgoun). Il mérite un article de fond et un massacre soigneusement huilé ! Preminger a beau être le réalisateur du sublime Laura… Done : article pointu à suivre sur Karoo !
Ieri oggi i domani (De Sica, 63). Film à (3) sketches. Marcelo M. et Sophia L. en démonstration. Des gammes d’acteur qui ressuscitent une époque, un ciné italien qui nous manque souvent. Mais on reste dans le léger. Le premier récit (une fille qui évite la prison en faisant sans cesse des bébés) est un peu lassant puis ça monte en puissance. Ce n’est pas Miracle à Milan ou Le voleur de bicyclette mais…
+ La rumeur (Wyler, EU, 62) avec Audrey Hepburn – Le doulos (Melville, Fr, 62) – Un shériff à New-York (Siegel, EU, 68) – L’éclipse (Antonioni, 62) B –
Quelques classiques des 50ies :
Les 7 Samouraïs (Kurozawa, 54) : géant ! Vraiment formidable ! Mérite un article véritable, des pages !
Giant (George Stevens, 1955) : le dernier des 3 films de mon idole de jeunesse (ben, tiens !) James Dean. Elisabeth Taylor dans son plus beau rôle ? Rock Hudson fade comme toujours mais the right man pour le rôle.
La Nuit du Chasseur (Charles Laughton, 1955). Classé 2e meilleur film de tous les temps par les Cahiers du cinéma en 2008 ! On méditera sur le fait que ce film (éblouissant !) est l’unique réalisation de l’immense acteur Laughton… pour cause d’insuccès commercial. Il a fallu le recul (comme pour la plus grande série TL de tous les temps, The Wire, comme pour tant de chefs-d’œuvre)… Que le monde est injuste, qui glorifie si souvent des nullités pour ne voir émerger le talent ou le génie qu’après le décès des intéressés ! Pour un Hugo reconnu de son vivant, combien de Kafka ?
Le Voyage en Italie (Roberto Rossellini, 1954). Plébiscité par les Cahiers du cinéma comme le premier film moderne et un exemple à suivre. Adulé par des Truffaut et Rivette. Pour moi, alléchant : mon actrice préférée, Ingrid Bergman, et un de mes acteurs préférés (si pas LE), George Sanders. Un film étrange. Entre odyssée intimiste (un couple explore sa relation) et guide touristique (on se balade à Capri, Pompéi, Naples… et on a droit à des visites commentées !). Tout fut si improvisé, dit-on, que Sanders, rompu au professionnalisme hollywoodien, en pleura, consolé par Ingrid… avant d’apprécier l’originalité de m’aventure.
Vacances romaines (W. Wyler, 53. Wyler ! On lui doit Ben-Hur ou Les Hauts-de-Hurlevent aussi. Un des plus Grands… employés des studios hollywoodiens. Oui, c’est un peu nunuche (comme la Mélodie du Bonheur de Wise) mais c’est alors divinement nunuche. Car, du moment où elle apparaît à l’écran, Audrey Hepburn, encore si jeune alors, déclasse des dizaines de sex-symbols et des décennies de représentation de la femme à l’écran pour y installer la grâce et la classe, la délicatesse, la subtilité. La lumière implose l’écran et on se raccroche à la solidité placide teintée d’un fifrelin de cynisme du beau Gregory Peck (son meilleur rôle ?). Le film de Noël par excellence ?
La loi du seigneur (56, Wyler). Wyler ! Les Quakers dans la tourmente de la guerre de Sécession. Ca commence de manière horrifique car rose bonbon et nunuche. La petite famille modèle, la mère qui ne jure que par les bonnes manières, un code de morale sans écart, pas de musique, pas de violence, etc. Bref le monde balayé par mai 68. Gary Cooper, soit, il en impose toujours, sacrée présence mais sa fille est horrible et son fils aîné, joué par Anthony Perkins… hum… me crispe tellement, celui-là, si coincé, si… Et puis la mère, un repoussoir pour moi, l’épouse parfaite des 50ies ? Dorothy McGuire qu’on allait revoir dans… Peyton Place, non ? Logique. La TL. Comme Doris Day. Ces ménagères modèles qui donnent la nausée au féministe que je suis. MAIS. Le film avançant, on découvre autre chose. On est soudain (un peu) moins surpris que ce film ait décroché… la Palme d’Or à Cannes en 57 ou… 6 nominations aux Oscars. Pourquoi ? Parce qu’un véritable humanisme s’insinue progressivement pour nous montrer des êtres qui s’adaptent tant bien que mal à leurs principes. Avec humour et amour. Et cet élan transcende les bondieuseries pour une leçon d’humilité, de bonne humeur, de souplesse et d’ouverture à la différence. Wyler !
Témoin sous surveillance (Billy Wilder, 1957) avec Laughton et Dietrich, Tyrone Power. Je l’ai revu partiellement, pour le plaisir de ses répliques savoureuses, de son casting inoubliable et magique. Wilder est avec Kubrick et Hitch le seul réalisateur à placer 4 films dans le Top 100 de l’AFI, c’est dire son importance, son impact. Je l’adore ! C’est le fils (revendiqué !) de Lubitch. Lubitsch et Wilder, Hitch et Lang, ces 4-là (3 Juifs et un 4e qui avait un Juif comme ami/jumeau) ont une subtilité qui m’épate. Sans laquelle on ne pourrait vivre. Je m’en suis mille fois plus proche que des sentiments à l’américaine des Hawks/Ford, qui sont pourtant des génies.
La Captive aux yeux clairs (H. Hawks, 1952). A première vue, un bon petit film de genre (western) tourné par un Grand. Bref, bon casting (Kirk Douglas), narration rythmée, personnages solides, les décors de l’Ouest, qui offrent ici la variante d’une descente de fleuve (le Missouri). Une aventure de trappeurs et d’Indiens. Avec ce qu’il faut d’humour et de castagne. Puis, un peu plus loin dans le film, s’esquisse un second film, psychologique ou humaniste, où l’on voit la bêtise des préjugés raciaux, où l’on découvre des Indiens et des Blancs s’attachant les uns aux autres et dévoilant des personnalités attachantes. Un plaidoyer anti-raciste en avance sur son temps ? Avec une diatribe, d’ailleurs, contre la prétendue civilisation des Blancs, qui volent tout aux autres avant de se voler les uns les autres ? Si la narration n’est pas des plus brillantes, le contenu second rappelle à quel point des séries B ou des œuvres de genre peuvent aussi transmettre des sentiments ou réflexions susceptibles de faire évoluer, grandir leurs spectateurs. D’où cette interrogation : si un ado avait le choix entre un Pierrot le fou de Godart et ce film-ci, je conseille le film d’auteur adulé par la critique parisienne ou ce western ? Et, en bonus, un mystère : personne n’a jamais pu connaître les raisons qui ont poussé l’héroïne (aux yeux clairs) à tourner le dos à sa carrière fulgurante (mannequin puis actrice) dès la fin de ce… premier film, où elle avait décroché le buzz… à 26 ans.
Salomon et la reine de Saba (King Vidor, 1959). Ah mais j’en enfin découvert le film où se logeait une scène mythique de mon enfance (zieutée lors d’une Séquence du Spectateur ?). Salomon a été écrasé par les troupes de Pharaon (coalition avec pays alliés et même une partie d’Israël ralliée au frère de son roi) mais Dieu lui inspire (ben tiens !) l’idée géniale de faire polir l’ensemble des boucliers de son reliquat d’armée pour éblouir les ennemis lors de leur assaut. Qui plus est, un formidable ravin apparaît comme par magie entre les deux belligérants. Et les adversaires, si supérieurs en nombre, de tous se précipiter, aveuglés, au fond de l’abîme. Les abrutis ! Avec le recul, je découvre une resucée de l’engloutissement des troupes égyptiennes dans Les 10 commandements (la mythique séquence du passage de la Mer Rouge !). D’ailleurs, tout le film semble un sous-10 commandements. Pourtant, King Vidor est avec Griffith un formidable précurseur du film à grand spectacle, une influence majeure de l’histoire du ciné. Mais tout ceci me semble fort vieilli, dénué du fini de Cecil B. de Mille. Avec des prestations de Gina Lolobridgida, Yul Brynner ou George Sanders qui prêtent à rire. Yul, qui se double lui-même en français, donne un accent totalement décalé (bouriate ?) au roi hébreu. Gina idem avec l’accent italien fort prononcé (c’est le cas de le dire !) attribué à une reine… arabe ! Quant à Sanders, que j’adore en général, il cachetonne sans conviction… à mille lieues de ses rôles hitckockiens ou du critique sulfureux d’All about Eve. Quand Dieu prend la parole, à la fin du film, je m’écroule, me demandant ensuite si ce qui est le plus ridicule est le sacrilège par rapport au mystère divin ou la naïveté titanesque de croire à de telles interventions ? On notera les allusions à la politique contemporaine, vu qu’on insiste sur le fait que les Hébreux auraient ensemencé le désert et fait jaillir un paradis du néant (ce qui renvoie au mythe des pionniers d’Israël). La façon dont on représente ce qui est étranger (l’Egyptien ou l’Arabe) ou le mécréant (non juif ou chrétien, le juif étant ici à la fois un juif et un proto-chrétien), encore en 1959. Avec cette impression soudaine que notre génération aura vu l’émergence d’un nouveau rapport au monde et à l’Autre. Que l’univers de nos parents, donc, était encore fort fort enténébré. Aurait-on basculé d’un narcissisme et d’un égocentrisme ethniques ou sociétaux vers des formes individualisées contrebalancées par une conscience du Grand Tout plus subtile ? Le bon vieux temps ? Vraiment ?
L’ultime razzia (Kubrick, 56). Un Kubrick méconnu. Solide. TB filmé et joué. Une histoire de vol à l’occasion d’une course de chevaux, une équipe de voltigeurs, une mécanique soigneusement huilée puis le grain de sable… Mais. Du bon cinéma qui ne me touche guère. Pourquoi ? Les personnages, comme souvent chez Kubrick, ne suscitent pas l’empathie, on demeure spectateur du récit alors que celui-ci est pourtant mené avec maestria. Du coup, on songe à ces Hitchcock (et autres Spielberg) qui savent si bien aller chercher le spectateur, faire naître l’émotion.
+ La Traversée de Paris (Autant-Lara, Fr, 56) – Les Diaboliques (Clouzot, Fr, 54) – Pandora (Lewin, 51) avec Ava Garner et James Mason B- – L’esclave libre (57, Raoul Walsh) B – Mogambo (John Ford, 53) avec Grace Kelly et Ava Garner, Clark Gable– La comtesse aux pieds nus (55, Mankiewicz) – Madame de… (Ophüls, 53) – Un américain à Paris (Minelli, 51) – Le Tigre du Bengale/Le Tombeau hindou (Lang, 58/59) -Les orgueilleux (Allégret, 53) avec Michèle Morgan et Gérard Philippe –
Quelques classiques des 40ies :
La vie secrète de Walter Mitty (N. McLeod, 47) Un sommet des loufoqueries du fameux (mais oublié ?) Dany Kaye, la star US du rire, pour nous, avant l’explosion de Jerry Lewis. Drôle et onirique. Mais Virginia Mayo en femme fatale, non, ça ne l’a fait pas !
Correspondant 17 (Hitchcok, 1940). Des scènes mythiques ! Les moulins hollandais ou l’attentat sur les marches. Voire le crash final de l’avion. Un mélange de genres très ébouriffant. Romance et screwball comedy, aventures, film d’espions, thriller, film catastrophe et même film de propagande. Avec la tirade finale antinazie et l’appel à sauver la civilisation ! George Sanders est délicieux. Laraine Day à tomber et on s’étonne qu’elle n’ait pas fait une plus grande carrière. Le héros est joué par Joël McCrea, immense vedette assez oubliée que je trouve assez pâlichon par rapport à des Cary Grant ou James Stewart.
Un coeur pris au piège (Preston Sturges, 41). Un immense succès à l’époque mais on n’en parle plus guère. Stanwick et Fonda à contre-emploi dans une comédie loufoque où un jeune milliardaire niais se fait embobiner par une aventurière. Les seconds rôles sont remarquables : Charles Coburn et Eugene Palette (tous deux protagonistes magnifiques de MON film mythique Heaven can wait de Lubitsch).
Femme de feu (André de Toth, 47). Encore Joël McCrea ! Dans un film étonnant, un western où les femmes ont de sacrées personnalités et dominent. Une fille (Veronika Lake, que je ne trouve plus si jolie, curieux, une affaire de coiffure ?) s’oppose à son père et au potentat local, prête à… tout.
Key Largo (John Huston, 1948). Bogart et Bacall dans un de leurs 4 duos immortels. Un huis-clos torride sur une île ravagée par un ouragan. Dans un hôtel investi par des mafieux. Bien filmé et narré mais surtout des personnages épatants. Cependant, le film est parfois un peu bavard et manichéen. Vieilli.
Le Port de l’Angoisse (H. Hawks, 1944). Le premier duo Bogart/Bacall et ils sont à tomber. Mais le film lui-même, fort plaisant, a des allures de sous-Casablanca. Les nazis en territoire d’outre-mer français, la résistance, le couple impossible et le sacrifice grandiose, tout ça… mais en moins, en beaucoup moins bien, profond, solaire que chez Curtiz. Bacall, il est vrai, n’est pas Bergman non plus.
+ Quai des orfèvres (Clouzot, Fr, 47) – Le dahlia bleu (George Marshall, EU, 46)
Mini-série de… séries B de la RKO
Monsieur Sherlock et Madame Holmes/Star of Midnight (Stephen Roberts, 1935). Un petit film sympa autour d’investigations destinées à retrouver une chanteuse mystérieusement disparue. Avec Ginger Rogers (célébrissime pour des films de danse/musique) mais aussi l’oublié William Powell, qui fut un peu le George Sanders ou Roger Moore/David Niven de son temps. Moustachu, hyper stylé, jouant les détectives avec humour et malice. Si adoré qu grand public US qu’il tourna notamment 14 films en duo avec Mirna Loy (aventures du détective Nick Charles, série Thin Man).
Et, puisqu’on parlait de George Sanders, j’ai zieuté quelques épisodes du Faucon, une sorte de pré-Simon Templar, le gentleman-détective qui enquiquine la police mais tombe toutes les femmes. Une série où George alternera avec son frère.
Action in Arabia/Aventure à Damas ( Leonide Moguy, 44). Avec George Sanders, qui postule au titre de « mon acteur préféré de tous les temps » (avec Cary Grant, même si aujourd’hui Javier Bardem, Kevin Spacey, Ralph Fiennes… Même si Peter 0’Toole ou Robert de Niro…). Une série B RKO plutôt sympa. Où de vilains nazis tentent de soulever les Arabes contre les Alliés. Georges (grandiose dans All about Eve, Rebecca ou Le portrait de Dorian Gray) est impec de classe et Virginia Bruce aussi sexy qu’émouvante en « fausse mauvaise ».
A Night of Adventure (Gordon Douglas, 1944). Une série B RKO très méconnue. Avec un acteur très élégant, très british, remarquable, Tom Conway. Je découvre que c’est le frère de MON Georges Sanders, qu’il a été la voix de Sherlock Holmes, etc. Audrey Long est très jolie et émouvante en épouse délaissée par un mari trop absorbé par sa profession. Osé : ayant quitté son mari, elle doit faire appel à ses services d’avocat pour… défendre son amant accusé d’un meurtre mais elle ignore que… ce mari était présent au moment fatal !
Quelques classiques des 30ies :
Sabotage/Agent secret (Hitchcock, 1936). Ce film a toujours été un de mes Hitch les moins prisés. Pourquoi ? Déjà le titre prête à confusion, rappelant trop un autre Hitch, Saboteur, et même deux autres, car il y a aussi Quatre de l’espionnage. Puis il y a des détails désagréables. La mort d’un enfant, l’impunité du leader occulte de l’organisation maléfique, le comportement ahurissant du jeune premier ou son statut ambigu. Car le contre-espion (cherchant à découvrir qui veut plonger Londres dans la terreur) est fort en retrait par rapport à l’héroïne ou au vrai méchant, son mari, mais, en sus, il accumule les bourdes : il se fait surprendre par les comploteurs, n’empêche nullement l’attentat programmé ; il fait sa déclaration d’amour à l’héroïne quand elle vient de perdre… toute sa famille et lui propose encore de l’emmener à l’étranger au mépris de la loi.
Pourtant. Sylvia Sydney est émouvante et marquante. Oscar Homolka un méchant convaincant, qui semble parfois jaillir d’un film (expressionniste) allemand. Et il y a des effets techniques qui relèvent de la haute patte artistique : effets de mise en valeur par l’éclairage (le jeune contre-espion jouant les orateurs au début) ou manière de filmer la confrontation finale et fatale des époux.
Jeune et innocent (Hitchcock, 37). Ce film mineur du grand cinéaste est tout de même bien fichu et sympathique. Il permet surtout de vérifier ce qui distingue le faiseur et l’artiste. Car ce dernier introduit des détails qui paraîtront futiles, mais des petits riens qui changent tout à notre perception profonde. Comme des images subliminales. Ainsi, la micro-scène des mouettes (ou goélands ?) en plein vol qui vient insinuer une note d’horreur au moment de la découverte d’un corps. Suggérant la cruauté ou un acharnement post-mortem ? Il y a des décors, aussi, soigneusement choisis, qui impriment la rétine avec plus d’intensité. L’humour qui saupoudre le (faux) drame. Cette capacité à nous rendre présents les personnages. Le casting lui même. Je me faisais d’ailleurs cette réflexe oblique qu’il y a au moins trois types de fans, ce qui explique le succès global du Britannique : un grand public qui prise les amourettes (beaux jeunes premiers quasi garantis chez Tonton Hitch !), la comédie sentimentale et ses recettes ; un autre grand public avide de sensations glauques (goût du sang, de la perversion, du frisson délicieux) ; un aéropage de fins gourmets qui se délectent de trouvailles techniques, d’inventions scénaristiques (cf le plébiscite des Cahiers du Cinéma, si féroces souvent, qui ont hissé le Maître au statut d’Auteur (majusculissime, à mes yeux).
The Lady vanishes (Hitch, 1938). GENIAL ! Un des plus beaux films du monde ? Qui dit que ça a vieilli, je le trucide ! Il y a TOUT ! A commencer par une philosophie de la résistance et de l’engagement qui se greffe sur une intrigue pétaradante et thrilling. Avec un sens du détail qui tue : les deux British qui ne s’intéressent qu’aux résultats de cricket, le mot écrit sur la glace, les hauts talons de la nonne…
Même les Anges ont des ailes (Hawks, 1939). Avec Cary Grant, Rita Hayworth et Jean Arthur. Il paraît que la Nouvelle Vague en avait fait son film culte absolu, ce fut un gros succès qui hissa Rita sur le pavois et remit Grant/Hawks en selle au sortir d’un fiasco… commercial… qui allait devenir l’une des plus grandes comédies de tous les temps, L’impossible M. Bébé. Eh oui, le temps recadre bien des choses, le succès est aléatoire. Je n’aime pas ce film qui représente TROP un certain cinéma américain. Loin de son ambiguïté habituelle, Grant s’y avère un formidable leader. Le pitch ? Les aventures d’une petite équipe d’aviateurs, qui assurent héroïquement des liaisons importantes, le tout dans un décor andin. Aventures, romances, virilité et misogynie, rédemption du lâche qui devient un héros, cet humour à la Rio Bravo, avec des alcoolos attendrissants, très peu pour moi, je l’avoue. Je trouve ça hyper cliché. Mais. Ce n’est pas mauvais, non, ça ne me touche pas.
L’Homme qui en savait trop (Hitchcock, 1934). Grande première ! Je n’avais jamais visionné la première version, avec Peter Lorre et Pierre Frenay (20 ans avant le remake avec James Stewart, Doris Day, Daniel Gélin), qui débute dans la station de mon enfance, Saint-Moritz (Suisse), par un décor de carte postale, comme souvent chez Tonton. C’est un film un peu mythique vu qu’Hitch le considérait comme celui qui marquait le début de son véritable envol. Et il comporte des scènes d’anthologie (le concert de l’Albert Hall, évidemment, mais l’attaque du refuge des terroristes aussi, basé sur une tranche de la vie de Churchill). Mais on reste tout de même extérieurs au récit, le couple (l’un des secrets du Maître) ne fonctionnant guère ici, les relations étant peu travaillées, peu emballantes. A voir comme une curiosité, qui vaut par ses acteurs (l’excellent Peter Lorre !), son sens de la narration, ses scènes d’action, d’humour, de suspense.
+ A l’Ouest rien de nouveau (Lewis Milestone, EU, 30) – Les aventures de Robin des bois (Curtiz, EU, 38) – Wuthering Heights (Wyler, EU, 39) avec Laurence Olivier et Merle Oberon – Le jour se lève (Carné, 39) – Pacific Express (39, Cecil B. De Mille)
Quelques classiques des 20ies :
The Lodger/Les cheveux d’or (Hitchcock, 1927). Le titre français !!!! Magnifique surprise que ce Hitch des débuts, muet, teinté de génie. Truffaut adorait et on comprend pourquoi. Hitch y applique pour la première fois sa véritable palette et offre des inventions d’artiste tout en ménageant une intrigue grand public (variation sur le thème de Jack l’Eventreur). Le jeune premier est très beau et troublant (le plus qu’ambigu Ivor Novello) et éclipse tout le casting. Des scènes très osées (comme Novello menotté accroché à une grille et prenant une pose de Christ sur la croix). Surtout une extraordinaire dénonciation de la médiocrité des gens, de la hideur des foules (on juge trop vite, on soupçonne qui est différent, étranger, étrange). Et l’irruption du grand thème du Maître : l’innocent persécuté.
+ Le Cabinet du Docteur Caligari (1920, Pabst) – Nosferatu (Murnau, 1922) – Un chien andalou (Bunuel, 1929) –
Quelques classiques des 10ies :
Birth of a Nation (Griffith, 1915) : ENFIN visionné ! Un vrai article is needed ! Il est écrit mais sortira à bon escient.
Intolerance (Griffith, 1916). 3e et 4e visions ! Article… rédigé mais… voir supra.
+ Les 5 Fantômas de Feuillade (années 1910)
Quelques classiques des années 1900 :
Voyage dans la lune (Meliès, 1902) – Le vol du grand rapide (E.S. Porter, 1903)
