
(© Pablo Garrigos Cucarella)
Notez l’extraordinaire rondeur de mes chiffres !
En 1961 (le 26 février), je nais à Bruxelles alors que mes parents reviennent d’Afrique et transitent par la capitale avant de s’installer dans leur Hainaut natal.
A 10 ans, je deviens à demi père (parrain) à la naissance d’un frère cadet, dont je me sens immédiatement responsable.
A 20 ans, je débute une vraie vie de couple et d’adulte (avec Gisèle).
A 25, nous nous marions et nous installons véritablement ; nous débutons aussi une histoire d’amour avec l’Italie.
A 30, je deviens père (un fils, Julien-Paul) et nous achetons un appartement.
A 35, je tourne le dos aux commandes et me lance dans la rédaction de mon premier roman ; parallèlement naît notre passion à tous trois pour la montagne.
A 40, nous achetons une maison dans la commune et le quartier de notre cœur, Uccle et Saint-Job.
A 45, je réalise le rêve professionnel de ma vie : être édité à Paris, chez un Grand Editeur, mon préféré, Phébus … pour mon meilleur ouvrage, celui que j’espérais écrire.
A 50 ans, le grand éditeur belge Christian Lutz (Le Cri puis Samsa), m’annonce qu’il va publier et republier toute mon œuvre (ce mot !) romanesque. Sensation d’une deuxième naissance.
A 55 ans, nous déménageons sans déménager, entamant une rénovation complète de notre maison, qui devient tout autre.
Que dire encore ?
J’ai obtenu une licence en philologie romane et l’agrégation pour l’enseignement secondaire supérieur à l’Université Libre de Bruxelles en 1983.
Mais j’ai rapidement délaissé ma carrière dans l’enseignement pour l’écriture … combinée à un emploi administratif en fin d’après-midi/soirée, appréhendé comme un job d’étudiant, qui m’a apporté la nécessaire et si complémentaire immersion dans le social, le réel.
Le 24 février 2024, je mets un terme à ma vie normative et entame une troisième vie littéraire : l’édition après la création et la médiation.

Froidmont claude
/ février 19, 2020Cher Monsieur,
Je voulais juste vous remercier pour votre magnifique article. Vous avez tout compris. Et je vous tends une main fraternelle. Avec toute ma gratitude.
CF