Voir la page Facebook de l’ouvrage : http://www.facebook.com/LOeuvreDeCain?ref=ts&fref=ts
Ou un résumé à la page de ce site dévolue au roman.
Voir la page Facebook de l’ouvrage : http://www.facebook.com/LOeuvreDeCain?ref=ts&fref=ts
Ou un résumé à la page de ce site dévolue au roman.
Publié par philipperemywilkin le mars 3, 2014
https://philipperemywilkin.com/2014/03/03/revue-de-presse-de-loeuvre-de-cain/
Voir le blog/site du livre : http://mahomet-lelivre.eu
Publié par philipperemywilkin le mars 3, 2014
https://philipperemywilkin.com/2014/03/03/revue-de-presse-du-livre-de-mahomet/
Patchwork des souvenirs 2013 mais sans Gisèle… qui a égaré la version où elle apparaît… pourtant envoyée à plusieurs (d’où le cachet collector).
Publié par philipperemywilkin le février 15, 2014
https://philipperemywilkin.com/2014/02/15/carte-de-voeux-2014/
Un patchwork qui effleure quelques souvenirs précieux de l’année 2012. Dont la magnifique rencontre avec Paul Emond.
Publié par philipperemywilkin le février 15, 2014
https://philipperemywilkin.com/2014/02/15/carte-de-voeux-2013/
Très heureux des multiples échos (très) positifs autour du roman, tant du côté critique que de la part de collègues ou de purs lecteurs, je me réjouis de disposer DEJA (vu les conditions particulières de la procréation… Voir le PS ci-dessous) d’une deuxième salve d’aventures de mon héros Valentin Dullac. Deux ans de travail immersif pour une grande aventure se déroulant cette fois en Grande-Bretagne. Et… SCOOP… j’ai commencé les préliminaires de la troisième salve, qui devrait ramener notre personnage en Belgique.
NB. Ce roman est un cas un peu spécial . Il avait été écrit il y a des années et retenu par 3 éditeurs mais il n’a pas eu le temps de paraître, il y a eu une faillite, des mésaventures, j’ai été happé par d’autres chantiers, l’ai laissé sommeiller. Un jour, entre deux projets, je l’ai ressorti, retravaillé, adapté, puis je suis reparti sur d’autres immersions… Mais je l’avais envoyé. Il a retenu des attentions. J’ai appris qu’il vivrait enfin… alors que je terminais un blocus de deux ans autour d’un nouveau roman, où le héros de L’Oeuvre de Caïn réapparaissait. En clair, ce 3e roman publié est mon 2e écrit. Mais je l’ai tellement réécrit qu’il se situe au final entre les moi écrivains d’hier et d’aujourd’hui, je me le suis réapproprié.
Publié par philipperemywilkin le février 15, 2014
https://philipperemywilkin.com/2014/02/15/loeuvre-de-cain-a-un-petit-frere-et-on-saffaire-pour-la-petite-soeur/
L’Oeuvre de Caïn est enfin sortie !!! Alors que j’étais en vacances montagnardes, en ce début août 2012. Mais je peine à suivre, étant englué dans d’énormes problèmes informatiques depuis la fin juin. Tant pis pour la fidélité, le grand nettoyage et du nouveau matos, on investit. Mais je passe de l’enfer aux limbes. Pour un temps.
Publié par philipperemywilkin le août 10, 2012
https://philipperemywilkin.com/2012/08/10/nouvelles-estivales-et-vis-de-parution/
Adrienne Nizet, L’Epopée de Gilgamesh, Le Soir, 18/01/08. Une brève, qui donne deux étoiles au livre.
L’Epopée de Gilgamesh, Vivre, tout simplement, n° de mars-avril-mai 08. Brève dans la sélection de livres du trimestre.
Françoise Lison-Leroy, Gilgamesh à portée de regard, Le Courrier de l’Escaut, 12/11/07. Bel article de 2/3 page. Extraits dans Mes livres, mes écrits, sous L’Epopée de Gilgamesh.
Ghislain Cotton, Le sens de la vie, Le Carnet et les Instants, n° 150, février/mars 08. Bel article sur deux colonnes denses. Extraits dans Mes livres, mes écrits, sous L’Epopée de Gilgamesh.
Laure-Elisabeth Lorent, Indications, n° 2 de la 65e année, mars/avril 08. Très belle analyse littéraire de 4 pages. Extraits dans Mes livres, mes écrits, sous L’Epopée de Gilgamesh.
Publié par philipperemywilkin le mars 25, 2010
https://philipperemywilkin.com/2010/03/25/revue-de-presse-de-lepopee-de-gilgamesh/
PORTRAIT
en 6 questions
réalisé par Françoise Lison-Leroy,
à l’occasion de la parution de L’Epopée de Gilgamesh,
en préalable à un article paru dans Le Courrier de l’Escaut du 5 février 2008.
1) Romancier, scénariste, écrivain… Tu m’as dit rejeter les étiquettes.
Je suis quelqu’un qui aime inventer et structurer des histoires, jongler avec des savoirs et des questionnements, des émotions et des mots, mais aussi, tout autant, quelqu’un qui aime à partager cela, qui en sent le besoin et même la nécessité. Ce sont ces fondamentaux qui m’amènent à expérimenter différents types d’expression et de communication, à faire de moi, donc, un polygraphe. Et, plus encore, un polygraphe tous terrains et sans a priori. Je pars du principe qu’il n’y a pas de mauvais genre ou de mauvais clan, qu’il faut chercher des adéquations, des affinités électives un peu partout, là où souffle (temporairement) l’esprit, que c’est même la meilleure manière d’apprendre, d’évoluer, de progresser. Ce qui m’amène, dans l’édition, à passer d’un Indépendant bruxellois à un Grand parisien, à accepter l’argent suisse d’une belle commande mais à en refuser une autre pour privilégier un travail bénévole, à alterner la création solitaire et la collaboration (avec une revue animée, une collection, un dessinateur, un illustrateur…), la fiction et les mythes, l’Histoire, les récits authentiques, voire la critique littéraire. Un rejet des étiquettes qui s’applique à la carrière mais à la vie tout entière aussi, car il faut voir au-delà des cloisonnements et des apparences, aller inlassablement à la recherche du Beau, du Bien et du Bon. Chez les Anciens et les Modernes, les plus âgés et les plus jeunes, dans un terroir natal ou un pays exotique, un palais ou un bidonville, hier comme aujourd’hui ou demain.
5) Es-tu un chercheur de sens ? Chercher, c’est trouver?
C’est très beau, ce que tu dis. Eh bien, j’aime à le penser. Oui. Et c’est sans doute pour cela, au fond, que ma démarche est double. Creuser sans cesse le même sillon, l’approfondir (en construisant pas à pas une fresque romanesque ou en poursuivant une collaboration durant de longues années), mais, parallèlement, aller à l’aventure, explorer d’autres sentes… en quête de pépites de sens, de l’or du temps cher à Breton. A découvrir et à partager. Chercheur puis passeur de sens. Quant à trouver… Comme disait un sage, l’important, dans le voyage, ce n’est pas le lieu de destination mais la route elle-même. Disons qu’en cherchant avec application, on trouve beaucoup mais pas nécessairement l’objet de la quête initiale. Et jamais les réponses définitives. Qui suis-je ? D’où viens-je ? Où vais-je ? Je fouille encore, bien sûr !
2) Apprivoiser un mythe ? Tutoyer notre humanité?
Comme l’a dit William Golding (Prix Nobel et auteur de Sa Majesté des mouches), Le plus grand plaisir dans la vie, c’est la compréhension. Et réussir à aider les gens à comprendre leur propre humanité, c’est cela la tâche de l’écrivain. Les mythes touchent à des aspects essentiels de la condition humaine et Gilgamesh n’y échappe pas. Il y est question d’amour et d’amitié, de prise de conscience de soi et de l’autre, de la responsabilité ; il y a une quête de la vie éternelle et du bonheur, du sens de la vie. Une réflexion si riche et si proche qui remonte à des millénaires, cela ne laisse-t-il pas songeur ? Apprivoiser tout cela, c’est aller à contre-courant du repli sur soi et de la peur de l’inconnu, rappeler que l’Irak où déambulait Gilgamesh n’est pas qu’une terre de chaos et de violence, que l’Irakien d’aujourd’hui ne doit pas être réduit à un cliché.
3) Tu approches la réalité historique et tu fais œuvre littéraire : une écriture imagée, puissante, lyrique. Histoire et littérature…
Apprendre en distrayant, ou de préférence en captivant ; amuser ou captiver en apprenant. Toutes mes œuvres répondent à ce cahier de charges, dans des proportions différentes, toutefois, et pour des publics divers. Dans le cas de ma version de Gilgamesh, l’objectif premier était de livrer un beau conte, initiatique (pour le fond) et lyrique (pour la forme), teinté d’aventures et de fantastique. Le projet littéraire l’emportait. Mais j’ai travaillé l’habillement pour épouser l’Histoire, oui, et pris un plaisir fou à établir le petit Pour en savoir davantage qui apporte d’autres éclairages au récit et aux personnages.
4) Donner la parole à des voix, des silhouettes qui ont traversé le temps, la mémoire… Cet itinéraire rejoint aujourd’hui notre faim de grandeur, de beauté, d’universalité.
Les hommes de toutes les époques et de toutes les origines sont en corrélation intime, la filiation se fait tout autant culturellement que génétiquement. Que serait Homère sans Gilgamesh, Virgile sans Homère, Dante sans Virgile ? Je me sens résolument moderne (je lis Ellroy ou Murakami, j’écoute Radiohead ou Muse, je me passionne pour le cinéma d’un Inarritu ou d’un Meiralles, une série TL comme Six feet under), mais je vis aussi dans l’amour d’artistes du passé, que je perçois comme des parents proches : Mozart ou Bach, Sarah Vaughan ou Gainsbourg, Mérimée ou Wilkie Collins, Chrétien de Troyes ou Shakespeare, Hugo Pratt ou Franquin, Bergman ou Hitchcock, Rembrandt ou Canaletto, et tant d’autres…
6) Un très bel accord entre texte et illustration : un travail en accord avec ta recherche ?
Voilà une réflexion qui me ravit. Pour deux raisons. D’abord, nous avons osé offrir un contrepoint, soit des images assez sombres inspirées par le cinéma expressionniste allemand des années 20, et ce pour un récit qui se voulait… lumineux. Ensuite, quel bonheur que ce texte issu du fond des âges et des horizons soit illustré par un jeune homme qui nous vient des Etats-Unis, mêlant des ascendances mexicaine, hongroise et américaine à un parcours atypique (trois cycles complets d’études : l’université et l’illustration à Liège, le cinéma à Louvain). Je me dis que cette illustration-là et cet illustrateur-là réalisent une mise en abyme de ma philosophie de l’interculturalité, du décloisonnement. Ceci étant, notez que c’est notre éditeur, David Giannoni, qui m’a soumis l’idée d’illustrer le conte puis proposé la collaboration avec Nikolas List. Hasard ou nécessité ? On ne peut exclure la solution la plus féérique, à savoir que l’éditeur (un psy de formation !) ait pleinement intuitionné l’univers de l’auteur au point de précéder ses vœux.
Publié par philipperemywilkin le mars 25, 2010
https://philipperemywilkin.com/2010/03/25/interview-par-francoise-lison-leroy-suite-a-la-sortie-de-gilgamesh/
Sur mon aventure scénaristique en BD
– Le Ligueur, juin 1990, Daniel Fano, Nouvelle vague (à propos de la BD de 9 pp It interrompu)
Suite à la parution de Cagliostro et du Comte de Saint-Germain,
dans la collection Histoire et Mystères de Marabout :
– La Wallonie, 9 novembre 1995, P.B., Nouvelle collection chez Marabout
– La Libre Belgique, 5 janvier 1996, Francis Matthys, L’Histoire et ses mystères
– Ciné-Revues, 1 février 1996, Les livres dont on parle
– Le Soir, 13 février 1996, Michel Grodent, L’historien en Sherlock Holmes
– La Dernière Heure, 23 avril 1996, M.P., supplément Foire du Livre de Bruxelles, Les grandes énigmes de l’histoire
– La Lanterne, 24 avril 1996, André Vanderperre, Philip Wilkin partagé entre la BD et la littérature
– Bravo Uccle, 10 mai 1996, Pierre Duval, Marabout présente la collection « Histoire et mystères »
– Revue féminine (Gaël, Flair ou Femmes d’aujourd’hui, Josianne Vandy, Petites histoires de la Grande Histoire
– La Lanterne, 4 décembre 1995, Y.B., Marabout : des pages de fer et de soufre
Suite à la parution de : Le Jour du dernier pape
– Le Courrier de l’Escaut, 15 juillet 1999, Pascal Lepoutte
– Le Ligueur, 28 juillet 1999, Michel Torrekens
– Match, été 1999, Christian Libens
– Nord-Eclair, 1 août 1999, Daniel Foucart
– Le Soir Illustré, 4 août 1999, Chantal Gras
– Le Vif l’Express, le 27 août 1999, Ghislain Cotton
– La Libre Belgique, 27 août 1999, Francis Matthys
– Nos Lettres, août-septembre 1999, Jean Lacroix
– Gaël, octobre 1999, Sabine Crochet
– Le Matin, 5 octobre 1999, Guy Delhasse
– Ciné-Revue, 29 octobre 1999
– Revue Sol’Air, 1999, Laurent Bayart
Suite à la parution de : La Chambre close
– Ghislain Cotton, Le Vif/L’Express, mars 06, Clio kidnappée
– Pierre Maury, Le Soir, mars 06
– Pascal Lepoutte, Le Courrier de l’Escaut, 16 mars 06, Philippe Remy, à contre-courant
– Daniel Foucart, Nord-Eclair, 18 mars 2007, Un Tournaisien à l’époque des Léopold
Laure-Elisabeth Lorent, Indications, avril 06, Les mystères de Bruxelles
– Michel Torrekens, Le Ligueur, avril 06, Coup de cœur du mois en collaboration avec les libraires de la Fnac, Un roman comme une conque
– Thierry Leroy, Le Carnet et les Instants, avril 06, Un polar mystique sur fond de révolution belge
– Jean Lacroix, La Revue générale, juin 06, et Nos Lettres, mai 06
– Michel Paquot, Vers l’Avenir, juin 06, Le mystère de « La Chambre close »
– Prix littéraire, Gaël, juillet 06, Sélection du mois des lectrices
– ?, Le Généraliste, 10 août 06
– Sylvie Godefroid, Sabam magazine, n° 48, mars 2007, Philippe Remy, l’Obélix de la littérature
Publié par philipperemywilkin le mars 21, 2010
https://philipperemywilkin.com/2010/03/21/revue-de-presse-generale/
Dans Une vie et une passion inextricablement liées, j’ai raconté l’histoire de ma rencontre avec la narration, de manière détaillée et pourtant lacunaire, car elle passe sous silence l’immense influence de la fiction télévisuelle ou cinématographique. Mais mon rapport avec l’écriture au présent ?
Avant d’être un plaisir, l’écriture est une nécessité. J’écris, donc je suis. Depuis toujours. Je n’ai jamais arrêté, même s’il m’arrive fréquemment de douter. Mon credo, c’est la création, l’Art. La musique, la littérature, le cinéma, la BD, la peinture, l’architecture… Comme le maître Golding, je pense qu’il ne s’agit pas là d’activités contingentes mais d’une médiation fondamentale entre les hommes et la découverte, l’approfondissement de leur humanité. Si mes livres restent relativement légers, en deçà de mes idées peut-être, c’est que je le souhaite, car je ne pense pas que l’essentiel me soit dévolu, je me devine un rôle de passerelle, d’éveilleur en douceur. Une arrière-pensée qui me guide dans le choix de mes articles, de mes scénarios, de mes essais, de mes nouvelles, de mes contes ou de mes romans. Car si j’accepte avec joie certaines commandes ou certaines collaborations, j’en refuse d’autres sans sourciller.
Où me situer ? Je crois que le champ du roman est occupé par trois grands types de cultivateurs : les écrivains, les romanciers et les hybrides. Les premiers s’intéressent surtout à la manière de rapporter un contenu, les deuxièmes privilégient ce contenu. Modiano, par exemple, est un écrivain talentueux que l’on goûte à la phrase, à la page. Il possède le don rare d’une musique personnelle. Bernard Werber, au contraire, pratique le degré zéro de l’écriture mais travaille ses intrigues avec soin, part explorer des mondes et nous les présente avec passion. On ne déguste pas une page de Werber mais on dévore l’un de ses chapitres. Est-il moins intéressant que Modiano ? Non, mais il ne pratique peut-être pas le même métier. Quant aux hybrides – ou devrait-on dire les synthétiques, les polymorphes, les romanciers/écrivains ? -… ils sont ma vraie famille, mon idéal.
Quels sont mes phares ?
L’Epopée de Gilgamesh, L’Odyssée, Œdipe, La Bible, Le Roman de Perceval.
Shakespeare davantage que Racine, Corneille ou Molière.
Le Puits et le pendule de Poe ou Les Elixirs du diable d’Hoffmann. Wilkie Collins, bien sûr, que j’aime comme un père. Dracula ou Sa Majesté des mouches.
Palliser, Fowles, Pears mille fois au-dessus d’un Eco.
James Ellroy, le monstre, auquel je ne vois pas d’égal depuis… Shakespeare.
Inspiré par ces romanciers/écrivains, je tente avec humilité mais ténacité, avec passion souvent, de travailler toutes les composantes d’un récit. A l’avant-plan, l’intrigue passe peut-être pour ma priorité. De fait, je la veux attractive, captivante, et je passe de longues semaines immergé dans les diverses moutures du synopsis. Mais l’univers de la fiction est en général mon premier coup de cœur. L’envie de vivre dans un certain décor, de partager des contenus qui m’ont troublé, de présenter des personnages émouvants. Des mois de recherches, parfois plus. Par ailleurs, la manière de narrer accapare vite mon attention et j’aime offrir différents niveaux de lecture, multiplier les angles d’accès à l’histoire occulte du livre. Enfin, la mise en texte ne se limite pas à une simple formalité, comme dans le cas d’une Higgins-Clark ou même d’un Werber. Non, le passage à l’écriture est la récompense finale, la jouissance suprême. Après des mois passés à accumuler des informations et d’autres à tisser un squelette d’histoire et les balises d’un mode narratif, je me laisse emporter par la griserie du rêve et des mots, le texte m’échappe, se réinvente, me surprend. La raison a élaboré un cadre, le cœur en explore les limites et les fait parfois exploser.
Publié par philipperemywilkin le mars 21, 2010
https://philipperemywilkin.com/2010/03/21/mon-rapport-a-lecriture/