
Belgiques est une collection de recueils de nouvelles. Chaque livre, écrit par un seul auteur, est
un portrait en mosaïque de la Belgique. Des paysages, des ambiances, du folklore, des traditions, de
la gastronomie, de la politique, des langues… Tantôt humoristiques, tantôt doux-amers, ces tableaux impressionnistes sont le reflet d’une Belgique : celle de l’auteur. Trois, quatre ou cinq auteurs sont sollicités chaque année.
Pour en savoir plus sur mon Belgiques via l’éditeur : https://www.kerditions.eu/librairie/belgiques/philippe-remy-wilkin-etre-ou-ne-pas-etre-recit/
Pour en savoir plus sur la collection : https://www.kerditions.eu/librairie/belgiques/
Sommaire
Jacques Ulenspiegel
Clovis, ou la première pièce du puzzle
Les hosties sanglantes
Le cœur du lion
Hallali pour la Lalaing
Belgiques !
Charles aux étangs
Juliette des esprits
Les philosophes amateurs
Beersel, ou les démons du paradis
La nuit des couteaux
Récit avorté, ou à rebours vers l’illumination
Anderlecht, ou le retour des Dix-Sept Provinces
Nestor, ou les fantômes de la ligne claire
Vertige !
Senne de ménage
Belgoland
LA VIE DU LIVRE : sorties, ITWs, retours de critiques et lecteurs
À venir….
. ME 21 janvier 2026, siège de l’AEB (société des écrivains belges), présentation du livre par Martine ROUHART, la présidente, suivi de celle du recueil de Nathalie Stalmans.
. Juin 25 : évocation dans le magazine Bruxelles Culture par Thierry-Marie DELAUNOIS.
Derrière nous…
. Numéro de mai/juin 25 de La Revue générale, article de 6 pages de Frédéric SAENEN, qui présente avec enthousiasme et me pose 3 questions, auxquelles je prends le temps de répondre longuement :
(1) Comment commencer à parler de votre ouvrage sans évoquer d’abord Jacques De Decker, esprit tutélaire qui plane sur chacune des historiettes. Pouvez-vous nous dire l’importance qu’a eue ce personnage pour vous et pourquoi vous le considérez encore aujourd’hui comme un phare dans notre culture si souvent embrumée ?
(2) Chacun des textes est dédié à une personnalité du monde des lettres belges (auteurs et autrices, éditeurs, revuistes, critiques…). Pourquoi avoir tenu à tendre chacun des textes à un ou une destinataire ? Est-ce, au-delà de la révérence, une façon de dessiner un « réseau d’intelligence », si diversement orientées en soient les représentants, et dont on perçoit que vous aimeriez qu’il existe mieux, ou enfin, en Belgique ? Si oui, dans quelle perspective ?
(3) Plus largement, quel(s) pouvoir(s) le lecteur insatiable et le critique littéraire généreux et subtil que vous êtes prête-t-il à la Littérature, dans une époque où l’intelligence naturelle cède volontiers le pas à sa cousine artificielle, où la culture est une préoccupation mineure dans la sphère publique comme politique, et où la lecture devient une entreprise de titan lorsqu’il s’agit de prendre connaissance d’un message comptant plus de 140 signes ?
. Thierry-Marie DELAUNOIS (auteur, blogueur littéraire), sur son site, 5 mai 25. Extraits : « (…) une fabuleuse pierre apportée à l’élaboration d’un portrait intimiste et original de notre pays, des nouvelles variées, diversifiées, nous invitant au voyage dans l’espace-temps, ce Belgiques de la plume d’un écrivain non moins fabuleux, à la narration aussi fluide que solide, inspiré, concentré, au menu savoureux par la qualité des récits-mets proposés jusqu’à cet épilogue à la fois jouissif et inquiétant. (…) une véritable odyssée entrecoupée d’épisodes de dialogues-réflexions avec un Follet penseur et philosophe. Un bel hommage à notre éminent et regretté Jacques De Decker, à découvrir absolument ! » Voir l’article complet : https://www.thierry-mariedelaunois.com/pages/accueil/lectures-de-l-auteur/categorie-de-lectures-ii/belgiques-de-ph-remy-wilkin-par-thierry-marie-delaunois.html
. Johan TOJEROW (auteur), MP puis mail en avril 25 : Beaucoup de plaisir à lire ton Belgiques. Vraiment ! (…) le réel plaisir de retrouver (par ton Belgiques) des lieux connus, avec des sentiments et des réflexions qui expriment si bien les perceptions possibles, bien compréhensibles. Avec aussi des révélations historiques et culturelles. J’adore !
. Michelle FOUREZ (autrice), MP le 14 avril 25 : J’ai lu avec grand plaisir ton recueil Belgiques.
. Reflets, revue de l’AREAW, n° de janvier/février/mars 25, un article de 2 pages de Martine ROUHART (poétesse, romancière). Extraits : « (…) il faudra d’abord porter un œil attentif au prologue, point de départ essentiel et fondateur. L’on y assistera à sa rencontre avec Thyl Ulenspieglel et Nele et… Jacques de Decker (…) qui, de nouvelle en nouvelle (…) entraîneront et accompagneront tant l’auteur que le lecteur, au travers d’événements/ de dates- pivot (…) en quête des racines de la « belgité », d’éléments pouvant expliquer notre identité et notre singularité. (…) l’auteur développe une réflexion de nature politique/sociologique sur la situation actuelle de notre pays et la démocratie. (…) nombreuses sont les nouvelles qui prennent comme point d’ancrage Tournai (…) Comme à son habitude, Philippe Remy- Wilkin, érudit et toujours bien documenté, (…) n’hésite pas à mêler réel et fantastique. Sa nouvelle Vertige ! -qui nous plonge dans le musée de Tervuren tel qu’il se présente aujourd’hui- reste peut-être la plus attachante, car faisant deviner une part de facette intime de l’auteur (…) La construction de l’ensemble du récit est originale, fluide, bien rythmée. Chaque fragment d’histoire raconté se termine par une sorte de dialogue (en italique) entre l’auteur et le Follet « Jacques » : c’est à chaque fois comme une grande respiration, l’occasion de questionnements et de réflexions riches de sens. » Voir l’article complet sur le site de l’AREAW :
. Albert-André LHEUREUX (metteur en scène, fondateur des théâtres de l’Esprit-Frappeur et du Botanique), dans une longue lettre manuscrite (7 pages) datée du 13 mars 25. Extraits : (…) J’aime ta fidélité à Thyl, Nele et Jacques (…) que tu mets à l’honneur par petites touches de sagesse, d’humour et de pertinence (…) vivre en poésie est un privilège énorme que tu portes (…) tu sais reconnaître les talents (…) J’aime la manière si libre dont tu te sers des mots… ils sont simples et recherchés. (…) Tu manies l’Histoire d’une manière à la fois désinvolte et très experte, très renseignée. (…) tu m’as appris beaucoup (…) les sujets choisis nous enrichissent le mental (…)
. Édith SOONCKINDT (autrice, traductrice), MP 1er avril 25 : Ai entamé ton Belgiques, très différent des autres. À chaque nouvelle tu te centres donc sur un personnage historique, j ai bien compris ?? Et tu le choisis en fonction de quels paramètres ? Juste un intérêt personnel ou il y a des raisons plus profondes, ou subtiles ?
. SA 22 février 2025, 14h30-15h30, dans le cadre du salon de l’édition patrimoniale à Tournai, organisé par Joëlle Béké (ex-Tournai la Page), dans le musée du folklore : présentation publique du livre et de son auteur par Carole André (ex-Tournai la Page) puis dédicaces. On notera la belle couverture : ITW des organisatrices par Notélé ; une moitié de page de Françoise Lison dans Le Courrier de l’Escaut. Voici les 5 questions posées par l’animatrice avant celles, nombreuses, du public :
(1) Après une présentation de ton œuvre, de ton parrainage de TLP et de ton roman Les Sœurs noires, très enraciné à Tournai, première question… Pourquoi cet intérêt si marqué pour Ty ? Y avez-vous des racines ?
(2) Dans la nouvelle où apparaît Christine de Lalaing, l’héroïne a une conversation avec Alexandre Farnèse, son adversaire ; cet échange, assez philosophique, s’est-il réellement déroulé ? (cf à la page 42 : « On a pris bien des libertés avec l’Histoire… »)
(3) Pourquoi ce souci de relier tous tes amis à ton récit ? (Cf Jacques De Decker…) ?
(4) L’humanisme contre le colonialisme : la nouvelle Vertige (p. 111) : l’écrivain peut-il éveiller les consciences ?
(5) « Être en première ligne » (P134) : n’est-ce pas une utopie ?
. Albert-André LHEUREUX, dans un mail, mi-février 25 : Très très exceptionnels : « tes » BELGIQUES ! (…) Un livre passionnant et passionné, comme toi, ami profond de la Justice et de la vraie VIE, entre rêves et réalités. Jacques, ton Follet, aurait beaucoup aimé, c’est certain… (…) »
. ITW écrite le 14 février 25 pour SECRETS DE POLICHINELLE, chroniques sur Facebook, questions d’Alain MAGEROTTE. Je recopie car le texte, sur Facebook, se retrouvera difficilement d’ici quelques semaines. ENTRETIEN MINUTE avec Philippe Remy-Wilkin :
1) Ton mot préféré : Mise en abyme.
2) Le mot détesté : Abus.
3) Ton juron favori : Putain de merde !
4) Le métier que tu n’aurais pas aimé faire : Huissier.
5) L’animal dans lequel tu aimerais être réincarné : Un tigre.
6) Dernier livre que tu as aimé : Caitlin d’Arnaud Nihoul, chez Genèse.
7) Ton actualité : Trop chargée ! Je défends encore les 3 livres que j’ai sortis comme auteur et les 2 livres que j’ai fait publier comme éditeur en 2024 (Salon du livre du patrimoine de Tournai le 22 février ; Foire du livre de Bruxelles les 14 et 15 mars ; présentation de l’essai Les Fictions d’Amélie Nothomb, de Nausicaa Dewez, le 22 mars dans les studios Edern). Je prépare (épreuves) la sortie (1er avril) de mon essai sur l’œuvre littéraire de Jacques De Decker et je supervise/fais publier 4 livres (1 essai, 1 récit de vie, 2 thrillers, qui sortent les 1er février, 1er mai, 1er juin et 1er octobre) chez Edern.
Je dois rédiger pour mars 2 recensions pour le Carnet (des livres de Giuseppe Santoliquido et Christian Lutz) et un dossier pour les Belles Phrases, tout en préparant le numéro d’avril de ma mini-revue sur l’édition belge. Et il y a encore un texte pour La Revue générale (mars) et un autre pour Marginales (avril). Je vais replonger d’une semaine à l’autre dans la création. Soit, je reprends un thriller suspendu, soit j’ose une autofiction… Ah, et je relis le thriller de 700 pages qui sera le 3e tome des aventures de Valentin Dullac dans les années 1920/30…
Voir la page Facebook des chroniques :
. . Étienne DERIDEAU (philosophe, CE), dans un mail, le 17 janvier 25 : « J’ai lu Belgiques. J’ai particulièrement apprécié Belgoland, une virtualité, déjà dénoncée. Un tableau en dehors des convenances de l’époque. (…) L’écriture est légère, fluide, moderne, imprimant un rythme qui entraîne
le lecteur. (…) »
. Thierry-Pierre CLÉMENT (poète, essayiste), dans un mail, le 5 janvier 2025. Très beau retour de lecteur ô avisé : « Ce petit message pour te dire que j’ai lu avec plaisir et intérêt ton chouette bouquin au sujet de notre extraordinaire et paradoxal pays 🙂 Le féru d’histoire que tu es m’a évidemment appris bien des choses généralement ignorées ou tombées dans l’oubli. Je n’avais par exemple jamais, mais alors jamais, entendu parler de Galba ! Par ailleurs, j’ai aussi retrouvé beaucoup de noms, de lieux et d’événements que je connais très bien… C’est d’ailleurs très agréable de croiser au fil de tes pages quelques amis ou personnes appréciées… à commencer par Jacques « le Follet » (bien joué, sa mise en scène récurrente !) Bien sûr, certaines nouvelles m’ont touché plus que d’autres, parfois provoqué mon enthousiasme, parfois ma perplexité, toujours ma curiosité ; l’une d’entre elles, Anderlecht…, m’a complètement largué car je ne connais rien au foot. Je pense que celle qui m’a le plus touché, à la fois enthousiasmé et attristé, est Vertige!, même si je ne suis pas né au Congo je suis quand même pétri, comme tous les Belges, de notre culture coloniale, et mon avis sur notre rapport au Congo rejoint tout à fait le tien. Tu as mêlé dans cette nouvelle des éléments très personnels, qui touchent à ta propre vie semble-t-il (mais fiction ou réalité ?, le doute subsiste…), et je trouve que cela lui donne un relief particulier, qui dit ceci : que nous le voulions ou non, nous sommes tous concernés. Bref, une belle pierre à l’édifice Belgiques que ton livre, bravo ! »
. Kamel BENCHEIKH, LE MATIN D’ALGÉRIE, le 2 janvier 2025. Belle lecture ! Et 272 vues en 24h ! Extraits : « Belgiques, la collection de recueils publiée par Ker éditions, propose à chaque numéro un voyage singulier au cœur de l’identité belge. (…) Pour ce volume, Philippe Remy-Wilkin s’est lancé dans une ambitieuse entreprise : raconter la genèse et l’évolution de la Belgique (…) il a imaginé un dialogue audacieux avec le Follet, l’esprit de Jacques De Decker, écrivain, penseur, secrétaire perpétuel de l’Académie royale de Belgique et directeur de la célèbre revue Marginales disparu en 2020. Ce personnage fantasmé, vif et sagace, intervient après chaque épisode pour confronter l’auteur, pesant l’importance de chaque événement évoqué. (…) dans une conversation captivante qui donne au récit une dimension à la fois poétique et réflexive. Dès les premières pages, Philippe salue la vision lumineuse de Jacques De Decker, qu’il décrit comme un gardien de la belgitude (…) Il commence son récit là où tout a débuté : sur les terres des anciens Gaulois, dans cette province qui deviendra la Wallonie, berceau d’une tribu fondatrice. Les chapitres s’enchaînent, mêlant ombres et lumières. (…) Le regard de Philippe Remy-Wilkin se pose aussi sur des temps plus récents, lorsqu’un souffle d’innovation et de créativité parcourait la Belgique. Il parle de la naissance d’une culture nationale belge (…) Ce récit est aussi une invitation à la rencontre (…) d’un pays souvent sous-estimé. (…) Philippe Remy-Wilkin défait les complexes inutiles et met en lumière un territoire où le génie s’épanouit à chaque coin de rue. (…) Comme le chantait si bien le Grand Jacques, le talent fleurit sous le ciel gris du Plat Pays, et Philippe Remy-Wilkin nous le rappelle avec éclat et tendresse. » Voir l’article complet : https://lematindalgerie.com/belgiques-de-philippe-remy-wilkin-lame-belge-revistee/
. Kate MILIE, Mag. BRUXELLES CULTURE, numéro de janvier 25, article + ITW. Extraits. Il y a d’abord une belle accroche pour lancer la double page consacrée au recueil : « Le recueil Belgiques de Philippe Remy-Wilkin vient de paraître. De Thyl Ulenspiegel aux tueurs du Brabant, du drame des hosties sanglantes à Alexandre Farnèse, en passant par Clovis, Blake et Mortimer, la colonisation, le Soir volé, Bob et Bobette, l’auteur avec brio et érudition nous entraîne à toute vitesse dans une relecture haletante de l’Histoire du pays. Ensuite, Kate Milie me pose une série de questions, mais je vais me militer à une seule de mes réponses :
« (1) Peux-tu rappeler le sens, l’essence de la collection Belgiques ?
(2) De nouvelle en nouvelle, dans une constante dynamique passé-présent, l’histoire de la Belgique constitue un unique mais intense fil conducteur…
Je cherche un maximum de sens dans chacun de mes engagements. Or il y a en Belgique un tel problème de rapport à soi, à l’autre : la Flandre et son sentiment de frustration, d’injustice ; la partie francophone et son identité délavée, volatile, émiettée. Au risque de paraître prétentieux, je suis parti en quête de l’âme belge. Je me suis demandé à quelles racines nous pouvons remonter, si une mythologie pouvait être construite dans l’intégrité et la sérénité, loin des clichés et de la propagande mensongère. Et j’ai réalisé quelques découvertes, osé des explications sur nos complexes, etc. Qui ne sont jamais que des tentatives d’éclairage partielles. Mais, si j’ai été moi-même sidéré par des observations jaillies des pages de notre Histoire, d’autres, me dis-je, pourraient l’être à leur tour.
(3) Tous les flamboyants personnages du passé sont accompagnés par un narrateur contemporain, lequel est sans cesse en discussion, tension avec un mystérieux follet qui s’insurge, commente, rectifie, ricane, s’esclaffe. Qui est ce follet ?
(4) Une « double illumination » ? Nous voilà bien intrigués !
(5) En quoi Jacques De Decker t’a-t-il à ce point marqué ?
(6) Acteurs et actrices de l’histoire belge, connus, oubliés, moins connus se côtoient… Peux-tu rappeler qui furent Christine de Lalaing ? Jean-Noël Paquot ? L’abbé Daens ?
(7) Chaque nouvelle est dédiée à une ou deux personnalités du monde culturel. Pourquoi ?
(8) Pourquoi avoir associé Nathalie Stalmans à Clovis, Éric et Maxime Lamiroy au château de Beersel, Nausicaa Dewez et David Giannoni à Vertige !?
(9) Si tu ne devais présenter qu’une seule nouvelle, laquelle choisirais-tu ? »
Voir article complet, pp. 118-119 : https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fonline.fliphtml5.com%2Fhipnx%2Fxolc%2F%3Ffbclid%3DIwZXh0bgNhZW0CMTEAAR2B1iH_wa3_LUDFFv7wilBcKIw-
. Claude DONNAY (auteur, éditeur, médiateur), article pro et magnifique sur Facebook, le 29 décembre 24 : « Le Belgiques de Philippe Remy-Wilkin a tout pour séduire, à commencer par la couverture, splendide, d’Eva Myzeqari. Un masque africain stylisé et coloré sur fond d’un pont médiéval enjambant un fleuve dont le nom se révélera très vite au lecteur. Et le contenu n’a rien à envier à l’emballage. L’auteur convoque d’entrée les personnages de Thyl Ulenspiegel, le texte fondateur des Lettres belges et le plus grand ambassadeur de notre Littérature, Jacques De Decker, le « follet ». Impossible de s’ennuyer, voire même de respirer, car à peine la lecture entamée, le lecteur est embarqué dans une Histoire aux multiples facettes, pleine de mystère et de surréalisme à la belge. L’humour, la dérision et l’immense érudition de Philippe Remy-Wilkin font mouche à chaque page. Nous revisitons les grandes et les petites étapes qui ont mené ces provinces du nord, au fil des siècles, à se muer en un royaume aux frontières bien établies, où plane cette « âme belge », indéfinissable, que le monde entier nous envie. Je n’ajouterai rien à ce qui a été écrit dans de multiples critiques déjà, et sans doute mieux que je ne pourrais le faire, mais ce Belgiques, je le recommande à tous les amoureux de la Belgique, aux férus d’Histoire et à toutes celles et tous ceux qu’une belle plume ravit, car l’écriture de l’auteur est un régal. Je me suis surpris à relire plusieurs fois le même paragraphe, juste pour la petite musique qui en émanait. Ce livre est une belle réussite, une pépite que je vous encourage à découvrir. Et si je ne me suis pas trompé, je gage que vous irez lire les autres Belgiques de la collection, une trentaine de regards d’auteurs et d’autrices belges sur leur/notre pays. »

(photo prise par Claude DONNAY)
. Denis BILLAMBOZ, blogs littéraires français collectifs CRITIQUES LIBRES et MES IMPRESSIONS DE LECTURE, fin décembre 24. Retenons d’abord la note « 4 étoiles » (sur 5 possibles) et les 93 lectures de cet article sur CL au 29/12/24. Extraits : « (…) Philippe a, lui, choisi de raconter (…) les événements cruciaux qui ont permis de construire la Belgique telle qu’elle est aujourd’hui. Pour accomplir cette mission, il a appelé l’esprit, le Follet, de Jacques de Decker, disparu en 2020. Ainsi, après chaque chapitre, après chaque événement rapporté (…) il dialogue avec le Follet pour évaluer l’importance de chacun de ces événements (…) un échange sur la belgitude, combinaison de tous les complexes belges et de toutes richesses historiques que comporte le passé de la Belgique. (…) Il évoque les moments douloureux de l’histoire de son pays comme celui des « hosties sanglantes » qui montre bien que l’intolérance puise ses racines profondément dans l’histoire. Il évoque aussi les richesses de ce pays (…) les peintres flamands (…) le courage et la vaillance de Christine de Lalaing (…) Charles de Coster et la vie culturelle belge au XIX° siècle, la création de la première école d’institutrice à Tournai (…) Tournai et ses célébrités, métaphore de la Belgique (…) tous ceux qui font la Belgique d’aujourd’hui sans oublier les grands exploits sportifs (…) La Belgique, comme tout autre nation, a connu des heures sombres et peu glorieuses, (…) notamment le Congo, mais elle a aussi vécu bien des heures glorieuses (…) De complexe point il ne doit y en avoir, Philippe l’a démontré et je le constate régulièrement à travers mes nombreuses lectures, le talent pousse très bien au Plat pays du Grand Jacques. » Voir l’article complet : https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/70231 OU http://mesimpressionsdelecture.unblog.fr/2024/12/27/belgiques-philippe-remy-wilkin/
. Julien-Paul REMY (auteur, médiateur, metteur en scène, pédagogue), le 24 décembre 24, comme cadeau de Noël : « Dans cette œuvre à la fois corrosive et embaumante, Phil RW trempe sa plume voltigeuse dans la plaie identitaire de la Belgique. En retraçant les blessures d’une histoire inachevée, pleine de promesses et de malédictions ; en livrant des clés de compréhension de son énigme culturelle, sociale, historique ; et en répandant le baume d’une utopie réaliste. Pour dialoguer avec le récit enfanté par sa plume, un être ailé, un feu follet dévoué et farceur partageant un même brasier intérieur pour la quête du sens, de l’unité et de la beauté. Dans ce recueil, l’auteur nous donne à voir la Belgique dans ce qu’elle est ; dans ce qu’elle n’est pas ; mais aussi et surtout dans ce qu’elle peut être : un radeau à la dérive capable de s’arrimer à la terre ferme de l’épanouissement grâce à la corde d’un Récit national et mondial, glorieux et humble, solaire et ombragé, existentiel et poétique, et au nœud de l’appartenance collective. »
. Kate MILIE (autrice), sur Facebook, le 22 décembre 24 : « Un très très beau recueil qui m’a impressionnée par son érudition et son côté page turner… Un fin cadeau pour terminer ou commencer l’année… »
. Bernard VISSCHER (auteur), sur Facebook, en décembre 24 : « Impressionnantes recensions ! Félicitations et admiration ! »
. NOTÉLÉ, ITW TL, le ME 18 décembre 24, par Frédérique THIÉBAUT (questions) et Maxime SOYEZ (images), à Tournai : https://www.notele.be/it594-media154998–belgiques-ou-la-mosaique-de-notre-royaume-selon-philippe-remy-wilkin.html
. Françoise LISON (poétesse, médiatrice), post-article, DI 15 décembre 24 : « J’ai vraiment aimé ton livre, et la présence de Jacques y est tangible. (…) quand j’entre dans la lecture d’un ouvrage fort, je m’immerge complètement dans toutes les vagues. Et j’ai le plaisir d’en livrer quelques-unes aux lecteurs. L’essentiel est de ne pas tout dire en leur suggérant une exploration qui ne soit pas cadenassée dès l’abord. Je me suis permis quelques libertés, tout simplement parce que j’ai été transportée. »
. Kate MILIE (autrice, médiatrice), dans un mail pré-article, LU 15 décembre 24 : « (…) Je viens de déguster ton merveilleux livre à petites gorgées… (…) un délice (…). »
. LE COURRIER DE L’ESCAUT/L’AVENIR TOURNAI, Françoise LISON (poétesse, médiatrice), SA 14 décembre 24 : LIEN vers article complet à suivre. Une demi page subtile. Quelques extraits : « Il a étudié les faits et gestes des communautés, suivi brassages et métissages toujours en cours, épinglé les drames et détresses qui ont laissé tant de cicatrices, mais aussi l’élan majuscule de la belgitude sur fond d’anecdotes, de fièvres méconnues, de tableaux à l’ingénuité fracassante. (…) Le Bruxellois d’adoption a l’érudition heureuse. Il la maîtrise avec jubilation. (…) Un livre testamentaire. (…) le fruit d’un travail intense, « où l’on va gratter a fond de soi, où on prend la peine d’enregistrer le monde qui nous entoure ».
. Geneviève CLAEYS (super lectrice !), en décembre 24, sur Facebook : Le voilà, je l’ai enfin !

. Claude DONNAY (auteur, éditeur, médiateur), dans un mail pré-article, SA 14 décembre 24 : « Je termine ton Belgiques et j’ai beaucoup aimé. J’écrirai un article prochainement. (Pour la télé régionale, j’ai pris une pause pour le moment et je ne reprendrai qu’au printemps prochain) »
. Luc DELLISSE (auteur, médiateur, académicien), JE 12 décembre 24, dans un mail : « (…) Je suis heureux que ton Belgiques recueille des avis positifs aussi fréquents et aussi justifiés. Quand un livre me plaît et son auteur aussi, j’éprouve un sentiment de fraternité. (…) »
. Alexandre MILLION (auteur), dans un MP sur Facebook en décembre 24 : « (…) ton prologue est très clair, et un lecteur attentif saura te suivre dans les chemins de ton Belgiques… (…) Dans ton livre, faut pas rater le prologue, il faut embarquer Till l’Espiègle. Et visualiser ces petites lumières qui volettent autour de l’église et de sa tour : lucioles, elfes, feu follet, le Follet J. De Decker, ou un « ballet-les-pieds-au-sol-et-les-envols » sur les Belgiques paysages-visages entremêlés : l’Histoire, les histoires et figures littéraires amies dédiées qui jalonnent ton chemin d’auteur-lecteur-passeur. Le Follet saute d’une pièce à l’autre et compose une fresque où je pointe Jules Bara et son combat pour la laïcité, où Diderot côtoie Jésus, Mahomet, Bouddha… Dans Vertige, le Congo, et p 122 le Balance ta mère !, Moustaki. La ligne claire bédéiste, etc. Des coups aux coups de cœur. Et, tout à la fin du livre : « (…) ces êtres que l’on a été et ceux qu’on pourrait devenir… »

Mon BELGIQUES se dore au soleil d’une sculpture de Marielle Cimolin chez les Million.
. Les Rencontres littéraires de Radio Air Libre. Jean-Pierre LEGRAND, le LU 10 décembre 2024, au micro de Guy Stuckens, évoque de manière très élogieuse mon recueil durant près de 15 minutes, avec des lectures d’extraits par Guy Stuckens.
. DÉDICACES, le 24 novembre 24, au SALON DU LIVRE DE MONS, entre 11h et 12h30 : en compagnie de Nathalie Stalmans, autour de nos recueils respectifs. Souvenir amusant car, au lieu de promouvoir mon livre, je vante les mérites d’un thriller que j’ai supervisé pour EDERN :

. ITW radio, le 19 novembre 24. Lucie GILSON, dans la Matinale de RADIO JUDAÏCA, me tend le micro durant près de 14 minutes pour me faire parler du recueil. Podcast : https://radiojudaica.be/videos/un-recueil-de-nouvelles-nous-offre-un-autre-regard-sur-le-plat-pays-avec-philippe-remy-wilkin-19-11-2024-1899
. ITW écrite, le ME 6 novembre 24. Édith SOONCKINDT (autrice, traductrice, notamment du Pulitzer Le Chardonneret) m’interroge longuement et subtilement sur son blog riche et beau : https://www.soonckindt.com/news-auteurs/philippe-remy-wilkin-un-homme-complet/
Oh, le livre se balade à Paris !
Librairie Wallonie-Bruxelles, le 25 octobre 2024, au seuil de l’opération #LisezVousLeBelge #belgique, nous place dans 𝐋𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮𝐭𝐞́𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞 #𝟒𝟑, avec d’autres livres des éditions KER et SAMSA, qui me sont chères, de collègues comme Nathalie Stalmans, Véronique Biefnot ou Pascale Toussaint.

… mais on peut le commander via le site de l’éditeur ou en librairie. Je sais qu’il se trouve en rayon chez CHANTELIVRE ou à LA PROCURE (à Tournai), à LA LICORNE ou chez BLEU D’ENCRE (à Uccle), chez TROPISMES (à Bruxelles)… Parfois, sur le très beau présentoir créé par les éditions KER, tel que l’a photographié Françoise DUESBERG (autrice) chez TROPISMES, et partagé sur Facebook le 22 nov 24. Mon recueil se trouve en belle compagnie !

Suite des retours de lecteurs ou de critiques
. WOLVENDAEL MAGAZINE, numéro de décembre 24. Merci, Thierry Fiorelli et Françoise Laeckmann) ! Mon recueil se retrouve mentionné sur DEUX pages différentes : dans le Ca bouge à Uccle !, avec une belle récapitulation de mon année 2024 cf. entrée chez Edern Éditions, essai et roman chez Samsa éditions, recueil chez Ker Éditions (« un tourbillon enfiévré »)… et un beau titre de Th. Fiorelli, Échappées belges ; sur la page À gagner et à déposer sous le sapin ! (« histoires bien belges mêlant réalisme, surréalisme et idéalisme »). On peut lire en ligne (pages 28 et 34) : https://www.calameo.com/read/0004878082fa31f305a5a

. Jean-François FOULON (auteur, médiateur), article approfondi dans LES BELLES PHRASES, le 1er décembre 24. Extraits : « L’éditeur demande à un écrivain déjà reconnu d’écrire une série de nouvelles sur le thème de la Belgique. (…) Philippe Remy-Wilkin, lui, fidèle à son habitude, s’empare de l’Histoire pour tenter de définir ce curieux pays qu’est la Belgique. Hasard de l’Histoire ou au contraire pays destiné à exister depuis toujours et dont on percevrait les prémices et les spécificités bien avant la révolution de 1830 ? La première nouvelle est consacrée comme il se doit à ce monstre sacré qu’est La Légende d’Ulenspiegel. L’auteur imagine sa rencontre avec les deux héros, Thyl et Nelle, rejoints bientôt par Jacques De Decker, aujourd’hui disparu, mais qui régna sur la critique littéraire belge pendant un demi-siècle. Matérialisés sou forme de feux follets, ils engagent avec l’auteur une série de réflexions amusantes mais qui portent sur l’essentiel : « Pourquoi notre identité est-elle si délavée et comme honteuse ? D’où nous viennent nos complexes ? « (p. 10) C’est que « les pays », comme les nomme De Coster, ont un passé commun millénaire entre Germanie et France : « Pays-Bas et Belgique, durant des siècles, sont synonymes. Nous sommes le centre du monde, pour ainsi dire, le centre de la création et de la beauté, du commerce. Pense aux siècles illuminés par nos peintres flamands et nos musiciens, nos tapisseries. » (p. 11) L’auteur fait allusion aux « Dix-Sept Provinces » (…) C’est que l’action du roman d’Ulenspiegel se situe à un moment charnière, quand les Pays-Bas du Nord (protestants) ont pris leur indépendance et que ceux du Sud (catholiques) sont restés sous tutelle étrangère. Toute l’Histoire future découle de là. Philipe Remy-Wilkin le sait. Alors, au fil des nouvelles, il revisite le passé, pour tenter de trouver une réponse. Clovis entre en scène. Il a conscience qu’il faut un mythe fondateur pour rassembler un peuple (des peuples) et que ce mythe est plus important que la vérité historique. (…) Les nouvelles se succèdent au fil des pages. L’auteur évoque le scandale des hosties soi-disant profanées par des Juifs, au quatorzième siècle, ce qui l’amène à une réflexion sur ce qu’il convient de conserver ou non du passé (les statues de Léopold II, le « Sauvage » dans le folklore, etc.). Fidèle à Tournai, la ville de son enfance, l’auteur poursuit en dressant un beau tableau de Christine de Lalaing. (…) au-delà de cet aspect fictionnel, ce sont de vraies questions qui sont posées. (…) Jean Van Eyck est-il uniquement un peintre flamand ? (…) Les habitants du Sud « sont rongés par le remord de la lâcheté, de la soumission, de la trahison ». « Une théorie qui expliquerait les complexes belges, l’absence d’identité ou la difficulté à l’établir ? » (p. 43) Au fil des pages, les nouvelles (…) évoquent des personnages connus ou moins connus : Jean-Noël Paquot, bibliothécaire, au dix-huitième siècle, à la prestigieuse université de Louvain (Leuven) et Jean Lemaire de Belges (…) Charles De Coster, puis Adolf Daens (…), les tueurs du Brabant, des héros de bande dessinée, Hergé, Henri Verne, la bataille de Waterloo, avec des Belges dans les deux camps, le Congo, la Senne, etc. On trouve des questionnements sur l’homme : « Pourquoi nos aspirations nous entraînent-elles parfois loin de nos capacités, pourquoi un manque de lucidité nous détourne-t-il des rails d’une vie réussie, du bonheur qui nous ouvre les bras ? » (p. 99) Il y a surtout cette tentative de définir la Belgique par des récits en puisant dans son Histoire (ce qu’elle est devenue, ce qu’elle aurait pu être). (…) Pourtant l’auteur est lucide : « L’Histoire est une approximation, une construction, une fiction fondée, dans le meilleur des cas, à partir de fragments authentiques (…) Une histoire belge doit intégrer tout ce qui est connecté à l’histoire des territoires ou des êtres qui ont appartenu à l’identité belge, au sens large. » (p. 83) (…) Une visite à l’AfricaMuseum va le mettre face à lui-même. (…) L’image de ses parents, qui ont vécu là-bas. Un peu. Ils ont donné leur version de ce séjour. Mythe ou réalité ? Et puis le personnage de la mère, qui surgit subitement. Une mère vampire, qui a provoqué des traumatismes à l’enfant qu’il était. Mais qui parle ? Le héros de la nouvelle ou l’auteur lui-même ? (…) Des secrets de famille resurgissent. On peut s’en servir comme terreau pour l’écriture, mais il faut aller de l’avant. Le volume se termine par une dystopie, celle d’une république belge qui serait dirigée par des écrivains (comme celle de Platon l’était par des philosophes). On referme le livre et reste songeur. L’auteur nous a présenté la manière dont il voit la Belgique. Il s’est livré aussi. Il a dépassé l’Histoire pour parler (un peu) de lui. On le sent sincère. » Article complet voir :
. Ivan O. GODFROID (auteur, psychiatre), article teinté d’humour sur Facebook, le 1er décembre 24 : « Partageant son temps entre une hacienda panaméenne dont la réputation des vins #bio n’est plus à faire , et son hôtel particulier monégasque (voir photo), où il enchaîne les « soirées dansantes » à faire pâlir tous les #Gatsby doubaïotes , Philippe Remy-Wilkin n’a pas oublié le plat pays de son enfance, et c’est pour notre plus grand plaisir L’enfant terrible de la littérature belge nous offre en ce brumeux automne un nouvel opus, publié cher Ker Éditions dans la collection Belgiques: 17 nouvelles d’une grande originalité, où ce polygraphe, féru d‘#histoire, nous livre sa #Belgique de cœur, dont les racines plongent jusqu’au lointain #Congo colonial (qui illustre la couverture sur fond de #PontDesTrous). Vous y croiserez le roi « Clovis » , cher aux Tournaisiens, mais aussi « Charles aux étangs », « Juliette des esprits », les « Fantôme de la ligne claire » , avant d’assister à une très bruxelloise « Senne de ménage » C’est à n’en pas douter le cadeau idéal pour ces fêtes de fin d’année, et je vous en recommande chaudement la lecture ! » Article accompagné de liens menant à la (« très belle ») recension de Michel Torrekens ou aux moyens de se procurer le livre.

. Jean-Pierre LEGRAND, dans LES BELLES PHRASES et l’opération LISEZ-VOUS LE BELGE ?, le 20 novembre 24. Extraits d’un article magnifique, si brillant qu’il en détecte une synchronicité jungienne (cf. les 17 !) : « (…) Féru d’une Histoire qu’il soumet volontiers au grand large de la fiction, Philippe Remy-Wilkin ne pouvait que se couler avec aisance dans ce projet (de la collection BELGIQUES). Il en dépasse les contraintes (…) une œuvre qui comptera dans sa bibliographie. (…) L’opus s’ouvre sur Jacques Ulenspiegel, un prologue virtuose. Nous sommes à Damme, au sommet de la Tour Notre-Dame. L’auteur-narrateur y termine la lecture de La légende d’Ulenspiegel, son roman fétiche dont il partageait la passion avec Jacques De Decker, l’ami trop tôt disparu. (…) Le soir tombe. Assoupissement, rêve éveillé, voici que trois feux follets surviennent (…) Pas de doute, c’est l’ami Jacques. Thyl et Neele vont s’évanouir dans la nuit. Jacques ne nous quittera pas : son feu follet continuera de voleter de nouvelle en nouvelle, les prolongeant de ses commentaires vifs et malicieux dans un bondissant dialogue avec l’auteur. (…) Les Dix-Sept Provinces allongent à nouveau leur ombre dans la belle nouvelle Hallali pour la Lalaing, hommage à Christine de Lalaing, figure emblématique de Tournai, cette ville si chère à notre écrivain (…) Cette période de notre histoire qu’il considère comme son moment le plus axial, hante l’imaginaire de l’auteur et interroge sa « belgité ». (…) Une théorie qui expliquerait les complexes belges ? L’absence d’identité ou la difficulté à l’établir ? (…) Philippe Remy-Wilkin n’a pas l’Histoire frileuse. Son roman national à lui se veut inclusif : (…) il ouvre une perspective de temps long et d’espace décloisonné. La formidable nouvelle La nuit des couteaux est l’occasion de préciser sa pensée. Nous sommes une nouvelle fois à Tournai. Sous les yeux du narrateur toujours flanqué de son follet, surgit Henri Vernes, poursuivi par les Dacoïts évadés de L’Ombre jaune. Mélange de rêve et de fantastique (…) la conclusion s’impose d’elle-même : « Une histoire belge doit intégrer tout ce qui est connecté à l’histoire des territoires ou des êtres qui ont appartenu à l’identité belge, au sens large. » (…) D’autres nouvelles seraient à épingler comme Beersel ou les démons du paradis qui, multipliant les mises en abîmes, évoquent le premier crime des Tueurs du Brabant. Ou Vertiges, dans laquelle s’imbriquent le traumatisme colonial et les blessures de l’enfance. Et encore Épilogue – Belgoland, qui balance entre l’utopie et la dystopie d’une république belge. (…) chacune des nouvelles du recueil semble avoir une « fonction de réagencement » dans notre histoire nationale d’événements oubliés ou passés sous silence, de personnalités négligées et pourtant marquantes. (…) Au final, ce Belgiques a des allures d’OVNI littéraire. Brassant histoire, philosophie politique et fiction, chacune de ses dix-sept nouvelles (tiens, tiens) ajoute au plaisir d’un micro-récit enjoué la profondeur d’une pensée originale. Il n’est guère étonnant que le reflet d’Ulenspiegel et de De Coster scintille dans plus d’une d’entre elles. Le projet de Philippe Remy-Wilkin est parent de celui de son illustre devancier. Contribuer à « l’identité narrative » de la Belgique en poursuivant ce que Sorin C. Stan nomme sa « remise dans l’Histoire par la mise en histoire ». Et tout cela, il nous le confie dans un texte pétillant et gouleyant à souhait. Pas à dire : un très bon cru ! Article complet, voir : https://lesbellesphrases264473161.wordpress.com/2024/11/20/lisez-vous-le-belge-belgiques-de-philippe-remy-wilkin-ker-editions-par-jean-pierre-legrand/
. La bloggeuse littéraire Nathalie VANHAUWAERT, le 20 novembre 24, partage cette photo sur Facebook : la salve des 5 Belgiques 2024. Qu’elle s’apprête, subodore-ton, à engloutir !

. Éric ALLARD, dans un mail pré-article, le 5 novembre 24 : « J’ai trouvé le dispositif super (pour ne pas dire génial) qui intègre tous les récits qui partent en quête des racines de la belgité avant même la Belgique de fait. Avec cette belle idée de faire intervenir « le Follet-De Decker » à chaque fin de récit dans un dialogue animé et toujours bienvenu. (…) Puis j’ai relu ta plus longue nouvelle, Vertige !, avec toujours autant de plaisir après deux lectures faites lors de sa parution chez MaelstrÖm. Un modèle du genre. »
. Jean-Pierre LEGRAND, dans un mail pré-article, le 6 novembre 24 : « J’ai adoré ! »
. Michel PAQUOT, dans VERS L’AVENIR, le 2 novembre 2024, consacre une page pleine à l’opération Lisez-vous le belge ?, à l’intérieur de laquelle apparaît un bel article consacré aux collections belges Belgiques et Noir Corbeau, avec micro-interview de Xavier Vanvaerenbergh et mise en exergue de mon recueil : « Parmi les cinq nouveaux titres, celui de Philippe Remy-Wilkin raconte l’histoire du plat pays de manière historico-fictionnelle, en posant notamment cette question : depuis quand sommes-nous belges ? »
. Michel TORREKENS (auteur, médiateur, journaliste, rédacteur en chef adjoint), dans un article paru dans LE CARNET le 14 octobre 2024 : « Avec 28 titres au compteur à ce jour, la collection Belgiques lancée par les éditions Ker apporte sa pierre à l’élaboration d’un portrait original de notre pays. (…) La bibliographie de Philippe Remy-Wilkin est déjà impressionnante. Parmi les lignes maîtresses de son œuvre, on constate un attrait marqué pour l’Histoire et, en particulier, ses zones d’ombres. (…) Philippe Remy-Wilkin est resté fidèle à lui-même en proposant des incursions au cœur de l’histoire belge. Celles-ci commencent vers 478, avec une première nouvelle autour de Clovis et du brassage des tribus de l’époque dont les Belgae. Ce brassage est déjà le prélude à une société métissée que l’on va retrouver dans les textes suivants. Avec ce premier texte, on retrouve un autre ancrage de l’imaginaire de Remy-Wilkin, à savoir la ville de Tournai (…) Elle réapparait à plusieurs reprises par la suite. Lire Philippe Remy-Wilkin, c’est (…) aussi faire la connaissance de personnages souvent originaux, reflets de périodes structurantes de notre identité nationale. On croise ainsi le moine tournaisien Gilles Le Muisit, Claude Sluter, Pierre de Melun, Jean-Noël Paquot, bibliothécaire du 18e à la poursuite de l’âme belge ou son confrère Jean Lemaire de Belges (un nom qui ne s’invente pas), Jules Bara et Pulchérie Gilmet, directrice de l’Institut des Demoiselles à… Tournai, Adolf Daens, Galba le roi des Suessions, Salomon Minutte et Wall Street, et toujours le retour à Tournai, « modèle réduit de notre belgité », avec Christine de Lalaing, figure tutélaire de la ville que tout Tournaisien ne manque pas d’aller saluer quand il revient dans sa ville. La remontée dans le temps, précisément balisée (…) se déroule jusqu’à nos jours et même au-delà avec une nouvelle dystopique où il est question de l’Homo belgicus nouveau. On vous en laisse découvrir l’identité ! Les 17 textes de ce Belgiques prennent un accent particulier lorsque, à la fin de chacun d’entre eux, l’auteur s’imagine dialoguer avec le Feu follet, alias Jacques De Decker, ainsi qualifié dans le texte d’ouverture. Le regretté secrétaire perpétuel de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, écrivain et fin observateur de la Belgique culturelle, apparaît en une rencontre au sommet de nos lettres aux côtés de Thyl et Nele, autres feux follets imaginés par Charles De Coster. Outre l’originalité du propos, chaque dialogue met en perspective nos identités par rapport aux événements précédemment mis en scène. En plus de sa grande érudition, Philippe Remy-Wilkin n’hésite pas à se mettre en scène, en particulier dans la nouvelle Vertige !, d’une rare intensité. À l’occasion d’une visite à l’AfricaMuseum de Tervuren, l’écrivain fait rimer comme jamais la grande Histoire, en l’occurrence celle de la colonisation belge au Congo, et son histoire familiale. (…) » Voir la suite de l’article : https://le-carnet-et-les-instants.net/2024/10/14/remy-wilkin-belgiques/
. zeitnot, dans un article publié par BABELIO, le 2 octobre 2024, attribue 4 étoiles (sur 5 possibles) au recueil. Extraits : « La multitude de courtes nouvelles nous permet d’avoir une jolie vision de la Belgique multiculturelle. Je dois avouer avoir particulièrement aimé la visite de l’AfricaMuseum… (…) Par rapport aux autres tomes De Belgique que j’ai pu lire, celui-ci est moins humoristique… mais il compense par une plus grande densité historique, ce qui n’est pas plus mal. » Voir l’article complet : https://www.babelio.com/livres/Remy-Wilkin-Belgiques/1690781#critiques
. Jean-Pierre LEGRAND (auteur, médiateur, juriste), dans un mail pré-article, 4 octobre 2024 : « J’ai commencé la lecture de ton Belgiques : du grand Remy-Wilkin. Texte gouleyant à souhait dont la lecture apprend plein de choses. Bravo pour l’idée du feu follet qui, voltigeant d’une nouvelle à l’autre, en renforce encore la cohésion d’ensemble. »
. Carole ANDRE (autrice, animatrice/organisatrice culturelle), dans un mail, 1er octobre 24 : « Je viens de terminer cet « opus » passionnant sur notre België ! Le problème, c’est qu’il me donne envie de relire Les Sept boules de cristal, Ulenspiegel, Bob Morane, Perceval …et même Rue des Carmes !! Et aussi de voir ou revoir les étangs d’Ixelles, la Chartreuse de Champmol, le musée de Tervueren, le château de Beersel…et même Tournai !! Mon chapitre préféré : Vertige ! Non seulement il donne une remarquable vision critique d’un musée magnifique, mais tu y brosses de manière extrêmement fine ton propre portrait d’écrivain : « (…) l‘intime charrie la grande aventure, mais je m’obstine à décliner, dans mes romans, des décors historiques (Mais oui !), des réflexions universelles( certainement !), des trames alambiquées (parfois…) ou spectaculaires. Vertige ! Tout ce que j’ai créé est-il sans intérêt ? (Sûrement pas !), ai-je conçu à côté de la plaque? De la plaque tectonique de mon univers psychique ? (Belle expression) Capital, sur le plan de l’élaboration du roman historique : « On a pris bien des libertés avec l’Histoire, non ? Le manque de sources. Il faut combler les vides. Et nous sommes dans la fiction, tout de même. On peut extrapoler à partir des faits connus et des indices distillés de- ci de là. » (On pourrait ajouter que les faits connus sont rares quand il s’agit de personnages du peuple. Et quand il s’agit de gens de sa famille, « d’obsession des racines », cela devient proprement cornélien. Tu parles de l’univers psychique, qui me paraît incontournable pour l’écrivain, même dans un roman dit historique) Ce qui me touche beaucoup, dans ce livre où tu exaltes la Belgique, et plus particulièrement Tournai, ce sont tes multiples allusions à tous tes amis, morts ou vivants, à qui tu dédicaces des chapitres, que tu cites partout, bref, qui ne font qu’un avec toi, avec ton univers. Et cette volonté d’associer ceux que l’on estime à son récit est plutôt rare, je trouve, chez un écrivain ; il y a là un côté humaniste, fraternel, une incitation aussi à prendre part à ta réflexion, à tes doutes, à discuter avec toi. J’aime beaucoup tes réflexions sur le colonialisme, qui restent objectives et sensées. J’aime aussi : « Le bio de l’humain, c’est le temps long, le rapport artisanal aux choses, l’engagement, l’éthique. » Tout est dit.
. Nathalie STALMANS (autrice, historienne, professeure, organisatrice d’événements culturels), dans un mail, 21 septembre 24 : « Je suis en plein milieu de ton Belgiques, Philippe! J’aime bcp ! Le chapitre sur Christine de Lalaing en particulier. J’apprends plein de choses et il y a des phrases superbes. Bravo ! »
. Véronique BIEFNOT (autrice, comédienne, metteuse en scène, etc.), dans un mail, 23 septembre 24 : « J’ai lu ton recueil Belgiques et j’ai savouré l’omniprésence de ce follet, notre cher Jacques si malicieux et pertinent ! Un des grands intérêts de cette collection est de présenter des optiques tellement différentes d’aborder la thématique. J’avoue avoir particulièrement apprécié ta nouvelle Vertige!, où transparaissent davantage de tes sentiments, de tes fragilités… Merci pour cette belle lecture ! »
. Michel TORREKENS, dans un mail pré-article : « J’ai terminé la lecture de ton recueil et j’en sors abasourdi par ta grande érudition. Tu nous plonges dans des arcanes méconnus de notre Histoire, qui en disent pourtant beaucoup sur ce que nous sommes. En ce sens, ton recueil trouve pleinement sa place dans la collection dont il est un des piliers. J’ai été particulièrement touché par la nouvelle Vertige !, d’une rare intensité. Tu y fais rimer comme jamais la grande Histoire, en l’occurrence celle de la colonisation belge au Congo, et ton histoire familiale, y compris conjugale (clin d’œil à Gisèle). Tu y plonges comme jamais, me semble-t-il, dans tes racines et tu en sors un portrait au croisement de ta biographie et de l’ Histoire de la Belgique, à laquelle on te sent particulièrement attaché. Je vais même oser un pas plus loin. A te lire, je me demande si tu n’es pas entré en écriture pour un jour raconter de manière plus approfondie encore, en allant jusqu’à l’os, sans tourner autour, cette histoire qui pourrait être plus qu’une nouvelle. Un roman biographique et générationnel dans lequel beaucoup d’entre nous, Belges et Congolais, pourraient se reconnaître. Mais je ne veux pas te mettre la pression et je ne suis pas ton éditeur. »

