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2025
. En 2025, les séries nous arrivent d’abord de Pickx+, puis d’Arte (détrôné après un règne de nombreuses années, qui avait suivi le règne de BeTV), parfois de la RTBF. Nous parcourons le monde, de l’Espagne (Caronte, Romi, Annos nuevos) à l’Amérique du Sud (Rojas), en passant par l’Australie (Janet King), le Canada (Mensonges, 19-2), la Grande-Bretagne of course, toujours topest (Vigil, A very Royal Scandal, The Last Kingdom, Mr Bates contre le Post Office, The Tower), la Tchéquie, la France, la Scandinavie, le Japon (Elpis), l’Afrique du Sud (Summertide), la Belgique (Arcanes, This is not a Murder Mystery)…
. En fin 2025, on revoit deux mythes : l’intégrale du Prisonnier, les 2 saisons Emma Peel de Chapeau melon et bottes de cuir/The Avengers.
. En janvier, sur Arte, la saison 2 de la série british VIGIL (2023, Tom Edge), avec toujours le couple d’enquêtrices jouées par les impeccables Suranne Jones et Rose Leslie (oui, Downtown Abbey, Game of Thrones…). Après le sous-marin nucléaire au large de l’Écosse de la saison 1, direction une entreprise de drones anglaise et l’Arabie saoudite (rebaptisée Wudyan, mais qui est dupe ?). Formidable suspense, formidable casting et audace scénaristique de haut vol : les héroïnes sont manipulées dès l’entame, peinent à élucider une attaque terroriste qui a balayé 7 soldats britanniques lors d’une démonstration de drones d’attaque pré-vente, en viennent à bafouer leur éthique, les règles, se retrouvent du côté des méchants du récit (attaque dure contre notre mode de vie occidental, ce qui se passe dans les coulisses de l’Histoire, de la politique !), avant de… Disons-le net : la GB a dix longueurs de bassin d’avance sur le reste de l’Europe en idées narratives et 50 en matière de talent de ses actrices. WHY ? Shakespeare ?
. En janvier, je revois un fragment de l’intégrale de la série Hitchcock présente (7 saisons et un autre de la série ultérieure The Hitchcock Hour.
En 2024
. Fin d’année, séquence nostalgie : années 60, avec l’intégrale de la très bonne série US Les Envahisseurs ou Les Compagnons de Baal (France) ; années 70, avec Les Dames de la côte, Au plaisir de Dieu ou Les Rois maudits – là, partiellement – (France).
BEST OF (embryon)
Années 50 : Hitchcock présente (7 saisons), Zorro (2 saisons complètes et une mini-saison 3 en téléfilms visibles sur Youtube)
Années 60 : Chapeau melon et Bottes de cuir/The Avengers, Le Saint, Le Prisonnier côté GB ; Au-delà du réel, La Quatrième Dimension (5 saisons) côté States.
Années 70 : Rich Man, Poor Man (2 saisons) côté States.
Années 80 : Le Nord et le Sud, kitsch mais… (EU), Les Oiseaux se cachent pour mourir, kitsch, mélo mais… (EU).
Années 90 : Ally Mc Beal côté States.
Années 2000 : The Wire (5 saisons), la meilleure série de tous les temps ; Six Feet Under (5 saisons), The Shield, Rome, Les Tudors, Mad Men, Deadwood, Sons of Anarchy, Breaking Bad
Années 2010 : Peaky Blinders, Dowtown Abbey et The Crown en G.B.
Années 2020 : ?
En 2016/2017
Les 2 dernières saisons de Downton Abbey et la saison la plus récente de Walking Dead. Pas vraiment la même atmosphère mais quelle qualité ! La première m’a rendu heureux et transporté là où j’eusse aimer vivre peut-être, la deuxième m’a retourné les entrailles et déstabilisé une fois de plus.
En 2015
. 1864, amours et trahisons en temps de guerre. Série danoise en 8 épisodes due au créateur de Borgen. On retrouve d’ailleurs trois des héros de la série-hit. L’idée est excellente et le tout a du charme voire du souffle. Recréer une page importante de l’histoire du Danemark, quand celui-ci s’oppose à l’Allemagne pour la possession des duchés du Schleswig-Holstein (où l’on parlait allemand). Qui plus est, il s’agit d’autocritique car, derrière la trame romanesque, on dévoile une défaite nationale et surtout un sentiment de supériorité messianique dont un belge ne se douterait pas. Mais regret : narration un peu poussive. Ah, Arte bien sûr !
. Broadchurch, saison 2. La saison 1 de cette belle série british a eu un tel succès que… les Ricains, comme d’hab (cette détestable manie de formater tout à leur semblance sans être capables de s’intéresser à la culture de l’autre !), en ont fait un remake… avec l’acteur principal anglais, David Tennant. Affaire de moeurs dans un petit village du bord de mer aux falaises et prairies oniriques.
Secrets de famille, enquêteurs empêtrés dans leurs probs persos (à un point… !!!), mort d’un enfant, tout le monde est suspect, pasteur, enfant, vieux, amis… Entre nous, je trouve que Tennant a un balai dans le… hum. C’est voulu, vu les probs psys du policier mais disons que le voir ne me paraît pas très jouissif. Sa collègue est l’actrice british typique : pas jolie (du tout !) mais excellente. Ca joue TB, c’est émouvant et bien fichu mais ça manque d’une touche de glamour, d’un zest d’originalité… jusqu’à la saison 2…. qui débute par un retour à la fin de la 1, pour remettre en question les conclusions dudit premier jet (le coupable plaide… not guilty !) et attaquer de front l’affaire évoquée à l’arrière-plan précédemment, censée avoir détruit le héros. Osé !
. The Code. Magnifique série astralienne, une des meilleures mini-séries de l’année, qui rappelle que l’Australie nous avait déjà offert le remarquable (mais perturbant) La Gifle. Il est question de hackers, de complot international, d’émigrants iraniens, de deux frères très unis (l’un hébergeant l’autre, quasi ingérable, atteint du syndrome de… imprononçable ! Asperger ?), du bush et des aborigènes, de services secrets qui dérapent, de politiques corrompus… Émouvant, très bien joué, narration tendue.
. Peaky Blinders, saison 1, Arte. Bonne série british ! Presque TB. Mais, comme me le disait récemment Lorent Corbeel, le rédac’chef de la revue Karoo, il y a une limite narrative : on devine un peu trop ce qui va suivre. Sinon, très bon casting et belle mise en scène. Musique un peu déroutante (décalage entre l’époque de Churchill et le rock du corbeau Nick Cave) mais pas trop, et de qualité, somme toute.
Pour situer, je dirais que ça a un fort relent de Sons of Anarchy, la fameuse série US consacrée aux bikers. Déjà, beaucoup d’Irlandais et même l’un des Sons (sic !). Surtout cette même situation d’une bande de marginaux, d’outlaws aux liens familiaux très serrés, ce contraste de violence et d’éthique clanique, ce jeune chef de bande qui se voit déborder fréquemment par une mater familias (ici, une tante) ô rugueuse et dangereuse, qui peine à faire de la place à l’élue de coeur hors clan. Ce côté Hamlet et Ophélie (un peu dilué par rapport aux Sons). Cette même interrogation face à des représentants de l’ordre plus outlaws ou moins moraux que les gredins officiels. (à noter que les séries ultérieures feront passer cette série dans les TB, les référentielles !)
En 2014
Tunel. Coproduction franco-britannique.
