. Dans LE CARNET ET LES INSTANTS (dirigé par Nausicaa DEWEZ, édité par la FWB), je parle depuis 2018 de l’actualité littéraire belge. Ma fiche de chroniqueur et la possibilité de découvrir mes 84 articles (au 31 12 24) : https://le-carnet-et-les-instants.net/chroniqueurs/philippe-remy-wilkin/
. Dans la revue quadrimestrielle QUE FAIRE ? (dirigée par Christian LUTZ, éditée par Samsa), dont on peut lire les numéros en ligne : https://www.samsa.be/livres.php?id=2), dès le numéro 3 en 2021, je rédige en duo avec mon complice Jean-Pierre LEGRAND un feuilleton récurrent sur le patrimoine littéraire belge, qui nous a déjà vus aborder Marie GEVERS (4), Georges RODENBACH (3), Charles DE COSTER (5) et Camille LEMONNIER (6) puis Vincent ENGEL (7) , en attendant Jacqueline HARPMAN (8). (J’y ai aussi écrit des billets d’humeur : Pourquoi j’écris ? (4) et Où sont les intellectuels ? (6)).

Dans le rétroviseur…
. Un dossier en 2023 dans LA REVUE GENERALE sur Retour à Montechiarro (et le cycle Asmodée Edern de Vincent Engel).
. Divers articles dans NOS LETTRES, la revue de l’AEB, l’Association des Écrivains Belges.
Dans le rétroviseur, encore…
A la fin 2019, j’ai quitté KAROO (Lorent Corbeel et Julie Derijcke) en très bons termes. J’y ai écrit près de 80 articles entre 2014 et 2019 : https://karoo.me/author/adamatraore1453. Des articles sur le cinéma, la musique et l’édition belge… Karoo poursuivait INDICATIONS, revue à laquelle je collaborais depuis 2001, dirigée par Marie-Pierre Jadin puis Thierry Leroy, où je suis entré en 2001, sur le conseil de Michel Torrekens. J’ai quitté avec toute une génération (Daniel Mangano, Thierry Defize, etc.) : il était temps de renouveler les cadres sur une plateforme conçue pour la jeunesse. Joie de voir mon fils Julien-Paul me succéder comme cadre (plus de 30 articles déjà) ou ma collaboratrice ciné Krisztina Kovacs (plus de 30 articles aussi), fierté de voir progresser et se démultiplier des jeunes que j’ai introduits ou guidés, comme Héloïse Copin (plus de 30 articles aussi) ou Bertrand Gevart.

Articles parus dans Nos Lettres :
2 recensions en 2017, Bertrand Scholtus et Jean-Pol Hecq (d’après mes articles des Belles Phrases) ; 1 interview d’Adolphe NYSENHOLC, en 2021
Interview/présentation d’Adolphe NYSENHOLC
à l’occasion d’une réédition : Charlie Chaplin, Le Rêve, essai, Didier Devillez Editeur, Bruxelles, 2020, 211 pages.
Philippe Remy-Wilkin :
Chaplin, comme créateur et comme trajectoire de créateur, représente la perfection absolue, dans tous les registres.
Adolphe Nysenholc est, quant à lui, un auteur majeur. Polyvalent. On lui doit des essais mais un beau récit de vie aussi (Bubele, l’enfant à l’ombre, réédité par Espace Nord et élevé donc au statut patrimonial) et deux pièces. Il a été professeur d’université (ULB) mais a voué une partie de sa riche carrière à Chaplin, au point d’en être considéré de par le monde comme un expert sommital. On lui doit ainsi la première thèse de doctorat comme l’organisation du premier colloque international consacrés à Chaplin.
D’où vous vient cette passion pour Chaplin ou Charlot ?
Adolphe Nysenholc :
Il y a des raisons que j’ignore, d’autres que je crois savoir. J’y fais allusion dans mon Bubelè, l’enfant à l’ombre. Enfant caché durantla guerre, je le suis resté en temps de paix. Pour éviter qu’on ne pleure sur l’orphelin, j’ai opté pour le rire et Charlot. Le comique était mon masque. Comme Chaplin exploite souvent la petite enfance (voir Le Kid), avec lui je retrouvais en outre la mienne perdue.
RW :
Le Rêve ! Cet ouvrage frappe d’emblée par son esthétisme. Le livre est un très bel objet. La couverture, déjà ! Charlot endormi et rêvant, peut-on le supposer. Parfaite mise en abyme. On feuillette. La mise en page, l’iconographie ont été superbement travaillées.
La préface de Francis Bordat le confirme : Adolphe Nysenholc est, plus qu’un expert, l’un des meilleurs « penseurs » de l’œuvre de Chaplin. De fait, l’essai remplira les attentes du genre (bibliographie fournie, filmographie complète) mais il les dépassera, déployant un supplément d’âme, une densité confinant à l’art poétique.
Les 17 chapitres constituent autant de micro-essais, chacun s’apparente à une somme, une synthèse. Nous allons offrir une idée du Tout en braquant notre caméra sur quelques fragments, quelques thèmes exemplatifs d’un art total.
Commençons par le commencement. Chaplin est-il né le 16 avril 1889 ? Aucune trace officielle ne le confirme. Ses parents sont des artistes de music-hall, son père quitte le foyer, sa mère est internée, il est placé dans un orphelinat. Pourtant, sa vie ne se termine pas dans une impasse mais, au contraire, il va se construire dès l’enfance.
Vous pouvez nous rappeler les différences étapes de sa construction ?
AN :
A cinq ans, Chaplin chante et danse sur scène en remplacement au pied levé de sa mère, dont la voix s’est cassée. Il fait rire. Il ne cessera de recréer ce moment fondateur. Il a une carrière de Child Actor (enfant acteur). Adolescent, il est engagé par Fred Karno, manageur du meilleur music-hall au monde, où il deviendra la vedette. Comme tel, il est engagé à Hollywood en 1914, par la Keystone, où il invente Charlot, sa silhouette et sa gestuelle. En un an, il apprend sur le tas la plupart des métiers du cinéma.
Dès 1915, sa réputation est internationale. Il inaugure le Star System. Acteur-metteur en scène-monteur, il compose des récits qui mettent en valeur son personnage. Et obtient le contrat du siècle : un million de dollars. Crée les United Artists, avec lesquels il conquiert son indépendance artistique. Et produit des longs métrages engagés (dès Les temps modernes). Il aura contribué à l’élaboration du cinéma transparent qui caractérise l’usine à rêves par excellence dans la « Cité des Anges ». Son cycle, composé avec le même héros durant 26 ans, fonde un mythe de son vivant.
Maître du muet, il se reconvertit au parlant avec une œuvre-somme, Les feux de la rampe. Victime de la chasse aux sorcières aux USA, il se réfugie à Vevey, en Suisse, avec sa famille nombreuse. Il compose la musique de ses longs métrages et puis de ses Two-Reels. Il parfait ainsi la maîtrise de tous les aspects de son œuvre cinématographique, où il est comme Dieu dans sa création.
RW :
Chez Chaplin tout semble magique, comme écrit dans un conte. Ainsi, il invente son personnage de Charlot dès sa première saison (1914), dans Kid Auto Races at Venice.
Vous pourriez nous expliciter en quoi ce court-métrage initial a lui aussi des allures de mise en abyme ?
AN :
Lors d’un reportage sur une course d’autos pour gosses, que filme un opérateur, Charlot, en badaud, vient se planter intempestivement devant la caméra, on le repousse, il revient, on le jette hors cadre, mais le revoilà qui réapparaît, plusieurs fois de suite. On dirait qu’il dit « Mon premier film (Making a Living) a déçu, mais moi je veux faire du cinéma. », et il se pointe avec obstination devant l’objectif, et obtient le Final Cut (enregistrement final).
RW :
D’où vient le personnage de Charlot ?
AN :
De loin. De l’enfance. De nous. Du spectacle vivant. De la figure archaïque du Trickster (l’archétype du « fripon divin » selon Carl Gustav Jung). Il est un composé de clowns : Pierrot et Auguste, avec les chaussures de Little Tich (comique britannique, 1867-1928). Il a le génie de la synthèse en tout.
RW :
Charlot évolue…
AN :
« Chas » au temps de la Slapstick Comedy (comédie coup de bâton), agressif comme un Arlequin, il évolue en tendre Charlot et, paradoxalement, in fine, en porte-parole muet de Chaplin qui dénonce les injustices à travers cet innocent.
RW :
Chas ?
AN :
« Chas » était le surnom de Chaplin lors de ses débuts au cinéma, sans doute une contraction de « Charles » (son véritable prénom). Mais dans cette concision se retrouvent son agressivité et l’esquive dans les courses poursuites (Chase Down) du Slapstick de ses débuts.
RW :
Ensuite, pour exister plus pleinement, Chaplin, qui s’est déjà libéré des producteurs, doit se libérer de Charlot, une créature qui lui fait trop d’ombre ou le réduit comme créateur. Un Doppelgänger ?
AN :
Un double vous protège mais risque, à un moment donné, de vous doubler… Comme pour se préserver, Chaplin sacrifie Charlot à la fin du Dictateur (1940)
RW :
La voie est dégagée. Chaplin se réalise hors Charlot comme réalisateur et comédien, impose son nom après avoir imposé son prénom (Charlie est le nom de son personnage Charlot en anglais).
AN :
Il se renouvelle.
Monsieur Verdoux (1948) : un thriller palpitant, non sans ironie.
Limelight/Les feux de la rampe (1952) : un chef-d’œuvre absolu. Avec un clown déchu, Chaplin ose avouer son drame à visage découvert : il ne fait plus rire.
A King in New York/Un roi à New-York (1957) : une satire acerbe du maccarthysme.
RW :
Dans son dernier film, La comtesse de Hong-Kong (1967), il ne joue même plus, se concentrant sur son rôle de metteur en scène.
RW :
Chaplin est à peine arrivé aux EU, à peine entré en cinéma, en 1914, il crée son personnage de Charlot et obtient une renommée mondiale. Puis une richesse, une indépendance artistique jamais vues chez un acteur. On comparera avec Méliès ou Griffith, qui ont été rapidement mis de côté, Tati ou Welles, tant d’autres, qui ont peiné à tourner.
Comment expliquer une telle réussite, qui va à l’encontre de la théorie des génies incompris ?
AN :
Il n’est pas le seul. Molière, Shakespeare ont connu la gloire de leur vivant.
Chaplin, outre sa photogénie, a bénéficié d’un art compréhensible par tous : le cinéma muet. Humaniste, il touchait tout le monde. Il était complet : Man-Child (homme-enfant), Tramp (vagabond) à l’âme de gentleman, tragi-comique, un complexe de toutes les contradictions humaines. Chacun pouvait s’identifier à ce héros. Chaplin auteur était perfectionniste, par respect pour son public, virtuose dans tous les arts. Il offrait un modèle extraordinaire de résilience. Il avait un profond amour de l’humanité dont il recevait en retour ce qu’il donnait. Il adorait faire du bien à autrui. Et il en a eu la reconnaissance.
Le charisme, il est vrai, reste un mystère.
RW :
Un « être obscur et complexe » mais « un cinéma transparent ».
AN :
Chaplin est l’homme de tous les paradoxes.
RW :
« Muet, il est compris quasi par tous. Il abolit Babel. »
Ne pourrait-on faire un parallèle puissant avec un autre créateur de génie, Hergé ? Vie complexe et ligne claire ? Vous employez l’expression « rêve blanc » dans votre chapitre consacré au film non réalisé mais fantasmé, The Freak. J’ai encore songé à Hergé.
AN :
L’image de BD est pareillement sans son, mais use de la parole. Hergé, qui s’est inspiré des gags du burlesque, voire de tout le cinéma (échelle des plans, angulations, ellipses…), a créé, lui, une série de silhouettes mémorables entre toutes et des histoires qui en font également un des grands conteurs du siècle. Ses innombrables traductions élèvent une nouvelle Babel (en Bruxellois il aimait jouer avec les syllabes de ce mot). Le créateur de Tintin avait le génie de l’humour, comme celui de Charlot qui avait appelé sa compagnie Bubbel (car les paroles sont vaines, des bulles).
RW :
Je vous cite :
« Ce livre-ci se risque à un montage alterné entre Chaplin et Charlot, en privilégiant le fil rouge du rêve. »
Voulez-vous bien nous éclairer, expliciter votre méthodologie ?
AN :
J’ai rêvé Chaplin la plume à la main.
RW :
La rivalité Hitler-Chaplin est au cœur du projet du Dictateur.
Comment lui est venue l’idée du film ?
AN :
On fait débuter la genèse du film vers 1936, après Modern Times/Les temps modernes. Pour moi, cela a dû commencer quand « le caporal » s’est montré pour la première fois dans l’actualité, au milieu des années 20 : Hitler avait visiblement volé la moustache à la Charlot et, quand le Chancelier a manifesté sa volonté de dominer le monde, Chaplin a dû, je crois, se défendre.
RW :
Vous développez la thèse d’une « grande rivalité sourde » entre les deux hommes durant l’Entre-deux-guerres, avec le film en climax. Ou remet sur la table la théorie freudienne du Doppelgänger. Chacun s’est vu comme le double de l’autre, soit l’amorce de sa mort ?
AN :
Le double triste à la mèche plate était un anti-Charlot, il était la mort. On ne pouvait pas rire avec lui, pas vivre. Chaplin nous a sauvés.
RW :
Chaplin était-il juif ou gitan ? Quels sont les éléments qui accréditent ou jettent le trouble ?
AN :
On n’a pas trouvé d’acte de naissance. On peut donc fantasmer en sens divers sur ses origines. Ce qui est intéressant, c’est qu’il y a objectivement dans l’œuvre des traits de judéité et de romanitude. Charlot incarne le barbier juif du ghetto dans Le dictateur, cela ne fait pas nécessairement un Israélite de Chaplin, qui est capable de tout jouer. Le même petit Figaro juif, dans un gag inénarrable, coiffe un voisin sur le rythme d’une danse hongroise de Brahms d’inspiration rom. A la dernière image des Temps modernes, où Charlot s’en va sur la route avec la Gamine, on peut voir le Bohémien toujours en partance sur les chemins comme aussi le « Juif errant ». Pour moi, la présence allusive de ces deux peuples nomades, dont la diaspora s’est largement répandue sur terre, exprime par métaphore l’idée que Chaplin avait de lui-même en se déclarant « citoyen du monde ».
RW :
Cet homme ne s’offusque pas des rumeurs qui courent sur lui et les renforce. Pourquoi ?
AN :
Si, il est parfois meurtri.
RW :
L’entretien qui précède ne donne qu’un bref aperçu des thèmes traités, de la profondeur des analyses, de la variété des informations. A dire le vrai, on sort du livre étourdi. Qu’a-t-on lu ? Une mise en abyme matriochkée : Nysenholc rêve Chaplin rêvant Charlot. L’osmose des trois est à couper le souffle, l’auteur fait corps avec ses personnages depuis des décennies et y arcboute le meilleur de lui-même. Il tend vers une leçon de vie généreuse et empreinte d’idéal, nous interroge quant à notre humanité, aux moyens de nous y investir loin de la médiocrité, de l’égoïsme, du clanisme.
Ah, vouloir être, comme Chaplin, citoyen du monde, émancipé mais dans l’empathie avec qui souffre, construit, rêve, quels que soient l’âge ou le sexe, l’ethnie ou la confession, la catégorie sociale ou la couleur de peau !
Lisez ce formidable ouvrage ! Et courez revoir des Charlot, des Chaplin !
Listing partiel des articles parus dans Karoo/Indications
(compléter les années 2017-2019)
2016
Dans Karoo : Mathilde Alet, Petite fantôme, roman chez Luce Wilquin ; Intolérance, film de D.W. Griffith ; Naissance d’une Nation, film de D.W. Griffith ; package concernant le pape du roman noir James Ellroy (reportage + liens vers 2 analyses littéraires parues précédemment dans Indications, relatives au Dahlia noir et à Underwordl USA, deux chefs-d’œuvre ) ; livre d’Arnaud de la Croix, Treize livres maudits ; livre de Rossano Rosi, Hanska ; analyse d’un film-monde, Im Lauf der Zeit de Wim Wenders ; participation à un feuilleton-hommage à David Bowie : This is your song (46) David BowieLady Grinning Soul ; analyse d’un merveilleux classique du cinéma : Madame de…
2015
Dans Karoo : film Exodus analysé, notamment en rapport avec la manipulation idéologique ; mini-série TL The Promise, analysée dans le cadre d’un diptyque sur les rapports entre la création et la propagande ; mon roman préféré 2015 (avec le rare bonheur d’échanges avec la traductrice française ou un like de l’auteure américaine, la belle-fille de Stephen King ; une incursion dans la critique musicale (CD latino du groupe de Boris Gaquère, guitariste) ; Haruki Murakami Kafka sur le rivage « comme un alcool très fort », reprise dans le cadre de la Quinzaine du Fantastique ; Le Club des petites filles mortes, reprise dans le cadre de la Quinzaine du Fantastique ; Scènes cultes : (12) Le Testament du docteur Mabuse Fritz Lang et (11)Jason et les Argonautes de Don Chaffey ; Caligari ou le graal cinématographique ; Typh Barrow au festival La Cerise du gâteau (mon premier reportage musical pour Karoo) ; Aventures de Huckleberry Finn de Mark Twain, une traduction nouvelle décape et régénère un classique de… la modernité, reprise d’une analyse de 2008, en complément d’un reportage ; Scènes cultes 8) Planète interdite (Forbidden Planet) de Fred M. Wilcox. Le monstre ID (dans Forbidden Planet de F.M. Wilcox).
2014
En novembre, grâce à Lorent Corbeel et Thierry Leroy, et mis en appétit par l’article sur House of Cards, je réalise un vieux fantasme : tromper la littérature avec les séries TL ! De fait, j’entame un… feuilleton sur les séries et remets d’un coup trois textes. Les deux premiers sont consacrés à la série-phare de mon adolescence (son originalité, sa disparition, sa réapparition) : Le Riche et le Pauvre/Rich Man Poor Man. Le troisième brosse un panorama succinct de l’Histoire des créations télévisuelles :
. Rich Man, Poor Man Fantasme télévisuel ou pivot de l’histoire des séries ?
. Rich Man, Poor Man Fantasme télévisuel ou pivot de l’histoire des séries ? (II)
. Histoire et préhistoire des téléfictions
NB : j’avais proposé il y a quelques années un concept sur le sujet à la Revue Générale mais on n’y avait pas compris ce qui se passait, le phénomène culturel en marche. En retard d’une guerre. Au moins. Mais. Je suis aujourd’hui mille fois heureux du refus… car mille fois plus heureux d’accomplir tout ça chez @Karoo, un mook engagé et moderne, JEUNE !
. un long article sur Sylvie Godefroid : http://karoo.me/propose/les-confessions-dune-jeune-femmeauteure
. fierté de lancer le feuilleton de l’été consacré aux séries TL avec un article qui dépasse l’objet (House of Cards) pour analyser le phénomène plus largement : http://karoo.me/propose/serie-tele-1house-of-cards-explose-les-ecrans-buzz
. Françoise PIRART, Sur l’Océan de nos âges : http://karoo.me/propose/face-face-femmes-abandonnees-vie
. Dans le numéro 1 de la version papier (semestrielle), je brosse une histoire du roman policier (en ligne après la sortie du numéro 2, soit après le 24 novembre)
. Bernard DAN, Le Garçon du Rwanda : http://karoo.me/propose/recit-toile-fond-dessence-du-recit
. Je rapporte une soirée au théâtre, au Centre Culturel d’Uccle, consacrée à la vie de Nietzsche (scénario de Michel Onfray) : http://karoo.me/propose/theatre-au-service-philosophie-culture
. Mars : je débute l’aventure Karoo avec un feuilleton consacré aux éditions M.E.O. de Gérard ADAM. Choix philosophique : mettre en avant un créateur/entrepreneur belge, un indépendant qui se bat avec énergie, sérieux, compétence contre le traitement injuste et même scandaleux dévolu à la culture en nos terres belges francophones. Présentation du directeur/auteur : http://karoo.me/propose/les-editions-m-e-o-rencontre-gerard-adam. Puis analyse de 5 livres de la maison : Evelyne HEUFFEl, Villa Belga ; Soline de LAVELEYE, La grimeuse ; Evelyne WILWERTH, Miteux et magnifiques ; Claire RUWET, La femme mosaïque ; Jean-Luc WAUTHIER, Les tablettes d’Oxford.
2013
. J.M. COETZEE, Une enfance de Jésus, Paris, Seuil, 2013, roman, 377 pages (A). Lien vers article : http://karoo.me/propose/un-article-sur/j-m-coetzee-un-roman-un-conte-une-fable
. Billet d’humeur Mon super-héros (Spiderman).
. Armel JOB, Le bon coupable, Paris, Robert Laffont, 2013, roman, 301 pages (A). Lien vers l’article : http://karoo.me/propose/un-article-sur/philippe-remy-wilkin-un-parfum-de-simenon-et-de-chabrol
2012
. Rossano ROSI, Stabat Mater, Bruxelles, Les Impressions Nouvelles, 2012, roman, 190 pages (A).
. Françoise PIRART, Sans nul espoir de vous revoir, Avin, Luce Wilquin, 2012, roman, 226 pages (A). Lien vers l’article : http://karoo.me/propose/francoise-pirart-variation-sur-le-theme-de-la-passion
. Bernard DAN, Le Livre de Joseph, Avignon, L’Aube, 2012, roman, 195 pages (A).
. Billet d’humeur Mon album rock préféré (duo Queen II/Sheer Heath Attack).
2011
. Présentation de l’œuvre de VILLIERS DE L’ISLE-ADAM (rubrique Traverses).
. Julian BARNES, Pulsations, Paris, Mercure de France, 2011, recueil de nouvelles, 272 pages (A).
. Ana Maria MATUTE, Paradis inhabité, Paris, Phébus, 2011, roman, 283 pages (A).
. Billet d’humeur Ma dispute avec un livre (à propos d’Elie BARNAVI, Les Religions meurtrières).
2010
. James ELLROY, Underworld USA, Paris, Rivages, 2010, roman, 841 pages (A).
. Pascale FONTENEAU, Hasbeen , Bruxelles, Aden, 2010, roman,206 pages (A).
. Pascale FONTENEAU, Propriétés privées, Arles, Actes Sud, 2010, roman, 189 pages (A).
. Michel RIO, Archipel, Paris, Seuil, 1987, roman, 185 pages (A).
. Françoise PIRART, Un acte de faiblesse, Avin, Luce Wilquin, 2010, recueil de nouvelles, 148 pages (A).
2009
Colum McCANN, Et que le vaste monde poursuive sa course folle, Paris, Belfond, 2009, roman, 431 pages (A).
GUDULE, Le club des petites filles mortes, Paris, Bragelonne, 2008, L’Intégrale des romans fantastiques, volume 1, 670 pages (A).
2008
Yoshida SHUICHI, Park Life, Arles, Philippe Picquier, 2007, roman, 96 pages (B, en collaboration avec Gisèle Wilkin).
Mathieu TERENCE, Technosmose, Paris, Gallimard, 2007, roman, 236 pages (A).
Marc LEPAPE, Vasilsca, Paris, Galaade, 2008, roman, 184 pages (A).
Mark TWAIN, Aventures de Huckleberry Finn, Auch, Tristram, 2008, roman, 438 pages (A).
2007
Julian BARNES, Arthur et George, Paris, Mercure de France, 2007, roman, 560 pages (A, d’après des impressions échangées avec Gisèle Wilkin).
Fédor DOSTOIEVSKI, Crime et Châtiment, Arles, Actes Sud, 1996, roman, 480 pages (tome 1) et 494 pages (tome 2) (A).
Haruki MURAKAMI, Kafka sur le rivage, Paris, 10/18, Belfond, 2007, roman, 638 pages (A pour le site, en collaboration avec Joëlle Maison).
- WILKIE COLLINS, Quand la nuit tombe, réédition, Paris, Phébus, 2006, nouvelles, 400 pages (A, en collaboration avec Julien-Paul Remy et Gisèle Wilkin).
2006
Jack LONDON, La Peste écarlate, réédition, Paris, Phébus, 2006, nouvelles, 151 pages (A pour le site, en collaboration avec Julien-Paul Remy).
Sarah WATERS, Ronde de nuit, Paris, Denoël, 2006, roman, 592 pages (A, en collaboration avec Gisèle Wilkin).
Evrahim BARAN, La septième Ville, Bruxelles, Maelström, 2006, roman, 188 pages (A).
Patrick ROEGIERS, Le Cousin de Fragonard, Paris, Seuil, 2006, roman, 217 pages (A).
Kate ATKINSON, Les Choses s’arrangent mais ça ne va pas mieux, Paris, de Fallois, 2006, roman, 411 pages (A, en collaboration avec Gisèle Wilkin).
2005
Rossano ROSI, De gré de force, Bruxelles, Les Impressions Nouvelles, 2005, roman, 158 pages (A).
Interview de David Giannoni (créateur et directeur des éditions Maelström).
Hervé Le Tellier, La chapelle Sextine, Tournai, Estuaire, 2005, illustrations de Xavier Gorce, récits, 86 pages (B).
James ELLROY, Le Dahlia noir, Paris, Rivages, 2005, roman, 488 pages (A).
Xavier HANOTTE, Ours toujours, Paris, Belfond, 2004, roman, 189 pages (A, en collaboration avec Gisèle Wilkin).
Julie Guerlan, Première communion, Bruxelles, Le Grand Miroir, 2005, roman, 232 pages (B).
Liliane SCHRAUWEN, Race de salauds, Louvain-la-Neuve, Quadrature, 2005, recueil de nouvelles, 183 pages (A).
Compte-rendu et billet d’humeur à propos d’un débat sur le roman contemporain et la fiction, chez Passa Porta.
2004
Thomas GUNZIG, Il y avait quelque chose dans le noir qu’on n’avait pas vu, Paris, J’ai lu, 2000, recueil de nouvelles, 155 pages (A).
Jean-Christophe GRANGE, La Ligne noire, Paris, Albin Michel, 2004, roman, 506 pages (A).
Jean-Luc OUTERS, Le Bureau de l’heure, Arles, Actes Sud, 2004, roman, 297 pages (A).
Martin WINCKLER, Les Trois Médecins, Paris, P.O.L., 2004, roman, 513 pages (A).
2003
Catherine Rey, Ce que racontait Jones, Paris, Phébus, 2003, roman, 201 pages (B).
2001
Joseph 0’CONNOR, Inishowen, Paris, Phébus, 2001, roman, 518 pages (A).
Daniel ADAM, Lucid Casual, Jambes, Le Hêtre Pourpre, 2001, roman, 122 pages (B).
