
La nouvelle sur le site des Editions Lamiroy
Philippe Remy-Wilkin, Encres Littorales, Lamiroy (collection Opuscules), 4 € / 2 € en format numérique
commande aisée via l’éditeur, sinon le livre est disponible à Bruxelles chez Tropisme ou La licorne, etc.
Le pitch, en 4e de couverture
Un jeune homme piste une jeune femme dans les musées de la Côte belge. Officiellement, elle aurait égaré un portefeuille bien rempli, mais il ignore son nom, se raccroche aux minces indices d’une rencontre aussi brève qu’intense. Il paraît bien fébrile, cependant, sinon obsessionnel. L’enquête et la quête s’entrechoquent, le suspense, une interrogation identitaire. Qui s’élargit au littoral, des allures de mise en abyme du Plat pays.
Sorties publiques
. A Bruxelles, lors du Festival Opuscules, dans la librairie Le Mot passant, le dimanche 22 mai, de 15h à 16h : https://www.facebook.com/events/244235527607446
. A Tournai-la-Page, le samedi 9 avril 22, de 14h à 15h.
Retours des lecteurs et critiques…
. Michel JOIRET (auteur, rédacteur en chef du Non-Dit) m’offre en avril 22 un résumé idéal : » Un véritable bijou ! Il ne quitte pas mon bureau… Concision, délicatesse, passion… tout y est (et si bien écrit !). »
. Albert-André LHEUREUX (metteur en scène de théâtre et d’opéra, fondateur de divers théâtres, comme l’Esprit frappeur). Extrait : « Merci, cher Philippe, pour Encres Littorales, qui m’a transporté, comme tu sais si bien le faire, dans un fantasme (…) la Liberté de cueillir la Beauté au détour d’un chemin inattendu…et de vouloir à tout prix la posséder même si le chemin est parfois périlleux et dangereux. «
. Marie-Clotilde ROOSE (poétesse, directrice du Cercle de la Rotonde, animatrice littéraire) : « ENCRES LITTORALES, merveilleux opuscule rempli de « belgité » et non de « belgitude », de films, de tableaux et de références musicales… Sans rien perdre du piquant, de l’émotion à vivre. Ce récit m’a enchantée. » (sur deux cartes postales… littorales… reçues le 12 juillet 22).
. Anne-Michèle HAMESSE (autrice, ex-présidente de l’AEB) a livré une recension enthousiaste et joliment troussée dans la revue NOS LETTRES (de l’AEB) du mois de juillet 2022 :

. Thierry-Marie DELAUNOIS (auteur) a rédigé une brève sur sa page Facebook le 5 juin 2022, agrémentée d’une photo zoomée de la couverture : « Une fille sur un banc, cheveux sombres, bouclés, coupés courts, peau mate, grands yeux noisette, l’éblouissement, mais presque aussitôt Nathan n’existe plus pour elle, la désolation, le désespoir, quête et enquête entremêlées débutant mais quels seraient les enjeux ? Intensité et questionnement sillonnent Encres littorales de Philippe Remy-Wilkin, une nouvelle également parcourue de plaisantes et subtiles références artistiques, littéraires et cinématographiques, plus qu’un soupçon de Bergman à la clé, Hitchcock aux aguets… »

. Hughes DUBUISSON (artiste plasticien) m’envoie un mail le 22 mai 22: « C’est bien écrit, captivant à lire et mystérieux. »
. Guy STUCKENS (journaliste, RADIO AIR-LIBRE) a livré une présentation de l’opuscule et en a lu un extrait dans son émission COCKTAIL NOUVELLE VAGUE le mardi 22 février 2022/2. Sur sa page Facebook : » Encres littorales de Philippe REMY-WILKIN nous emmène à la mer du nord, du côté de la Panne. Un court récit ou une longue nouvelle qui met en parallèle la quête d’un homme tombé fou amoureux d’une jeune femme dont il ne connaît pas grand-chose et les réflexions en italiques que cela inspire à quelqu’un qui pourrait bien être le sosie de l’auteur … »
. Martine ROUHART (poétesse, romancière, journaliste littéraire) : » Qui n’a jamais eu l’expérience troublante de « rentrer » dans une peinture ? L’on contemple un tableau et, tout à coup, une ombre, un détail nous happe, l’esprit et l’âme se tendent, s’échappent pour se poser au creux de la couleur. Une sensation magique aussi éphémère qu’un souffle d’air, presqu’une illusion d’impression, qui secoue jusqu’aux tréfonds de l’être. (…) Nathan, écrivain qui emporte partout avec lui/en lui un roman policier en gestation- vient d’apercevoir dans un musée une femme inconnue, rencontre bouleversante apparaissant-disparaissant, et ressent aussitôt le besoin impérieux, lancinant, de partir à sa recherche ; une recherche presque fiévreuse qui rejoint une quête plus fondamentale. (…) on se laisse mener sur des chemins invisibles vers des hauteurs successives… Le récit est nourri de riches références culturelles (…) et se construit autour de la Belgique, de son histoire et de ses lieux emblématiques, ici le littoral belge, la mer du Nord et ses villes côtières. On y retrouve l’imaginaire, l’étrange, l’envoûtement, des voix intérieures, le passé et de lointains non-dits qui remontent des profondeurs. Des énigmes, aussi bien intimes qu’en prise avec le monde réel. Un récit initiatique que l’on emmène avec soi jusqu’aux premiers rêves de la nuit… » Article complet dans la revue REFLETS et sur le site de l’AREAW (18 février 2022) : https://www.areaw.be/encres-littorales-de-philippe-remy-wilkin-editions-lamiroy-2021-opuscule-217/
. Eric ALLARD (poète, nouvelliste, aphoriste, journaliste culturel) : « Un écrivain, Nathan, piste d’un musée à l’autre du littoral belge une jeune femme qu’il a rencontrée à la gare de Gand, « où l’Agneau mystique de Van Eyck et un vague projet de roman policier [l’] avaient attiré. » (…) on suit le parcours et la pensée erratiques de l’écrivain happé par une rencontre prodigieuse, qui mobilise toutes ses forces et secoue son imagination… « C’est ELLE, cette fille-là, ELLE et aucune autre… » (…) En circonscrivant un lieu, le littoral belge, représentatif de l’histoire nationale, ce texte dense, riche de multiples références culturelles, fait de ce lieu singulier un condensé d’histoires, personnelle et publique. Au fil de ses déplacements (…) Nathan plonge dans son passé propre comme dans celui de la Belgique pour, enfin, retourner à La Panne, la station balnéaire d’origine des deux antériorités, après un périple qui tient du vertige. (…) Un fait d’histoire nous rappelle que c’est à La Panne que le premier roi des Belges a fait son entrée en Belgique (…) « La Panne, ancre littorale ? De la nef de notre belgité ? » Soumis au chaud et au froid de ses aventures spatio-temporelles, la peau de Nathan est régulièrement prise de frissons, de picotements, signe d’une fièvre intérieure, voire d’un trouble physique ou mental, qui fait évidemment signe vers les sueurs froides hitchkockiennes, citées par ailleurs dans le texte. (…) il revit avec cette jeune femme fabuleuse, aussitôt retrouvée que perdue, une histoire ancienne, problématique, irrésolue et fondatrice, à l’écart d’une mère trop protectrice… La mer également omniprésente, sur le plan spatio-temporel, mais comme regardée de loin, tenue à distance respectueuse (…) semble faire écho à ses premières amours… (…) Au terme de la quête de Nathan, on comprend que son récit originel avait besoin de se ressourcer là, à la Mer, pour pouvoir poursuivre son écoulement narratif… » La vie est une parenthèse ouverte sur l’océan de la mort, perçoit-il, qui n’est jamais qu’une autre vie, plus large. Pour l’enchanter, songera-t-il un jour, il faut aux frêles esquifs humains une anse, à l’abri des récifs et des vents, une ancre et un récit où s’amarrer. » Dans la collection toujours surprenante des Opuscules des Editions Lamiroy, Philippe Remy-Wilkin donne un récit qui joue habilement sur toutes les cordes de la narration en proposant plusieurs niveaux de lecture pour nous entraîner à sa suite au cœur d’un texte troublant qui explore les abysses de la psyché comme de la création artistique. Article complet sur la plateforme culturelle LES BELLES PHRASES (12 février 2022) :
. Claude DONNAY (poète, romancier, éditeur, directeur de revue) :
« Pour cette fin d’année plutôt morose, Philippe Remy-Wilkin nous offre un « opuscule » des plus revigorants. Un régal. Nathan entrevoit une jeune femme, la suit, la perd et se lance à sa recherche tout le long du littoral belge, la « Côte » entre La Panne et Ostende. Elle aurait perdu un portefeuille contenant une forte somme. Est-ce vrai ? Est-ce un prétexte pour poursuivre la quête, l’enquête ? De musée en musée, de ville en ville, s’entremêlent des souvenirs de lectures historiques, de sensations enfouies, d’artistes emblématiques et d’auteurs plus ou moins apparentés. La « Côte belge », microcosme d’un pays éclaté, improbable, surréel… Le héros s’interroge, et la femme, cette mystérieuse ELLE, personnifie cet ancrage essentiel à toute vie, elle nourrit l’encre – les encres – des récits qui permettent « aux frêles esquifs humains » de « s’amarrer ».Dans cette nouvelle de 5 000 signes (longueur imposée), l’auteur emmène le lecteur, qui le suit le souffle coupé, avec au cœur cette mélancolie douce amère des écrits ancrés dans des lieux magiques. La « Côte » de Nathan (du narrateur aussi), c’est une parente proche de notre Côte à chacun de nous. Et l’écriture tout en nuances de Philippe Remy-Wilkin est un enchantement. À peine clos le petit volume, l’envie nous prend de le relire, puis de picorer au hasard des phrases fondantes comme un coquillage en chocolat.« Une procession de femmes, jupes blanches et bustes dénudés, traverse la matière pour fondre sur lui, des officiantes ».« La vie est une parenthèse ouverte sur l’océan de la mort, perçoit-il, qui n’est jamais qu’une autre vie, plus large » Avec cet opuscule, Philippe Remy-Wilkin signe un petit bijou précieux qu’on a envie de garder longtemps au chaud de sa poche pour s’en délecter jour après jour. Ah, toujours cette image de pralines, qui me trotte dans la tête… » (27/12/21).
. Kate MILLIE (autrice, journaliste) : « Ca y est, je l’ai lu !!!!! (sur papier – plus confortable). J’ai adoré ! Quelle balade, mais quelle balade ! je vais essayer de me livrer à l’exercice de la petite note de lecture. Bien à vous « (décembre 2021). Ensuite, elle publie un bel article dans le magazine BRUXELLES CULTURE (dirigé par Daniel Bastié) : » Encres littorales nous ancre dans un somptueux parcours iodé commençant à la gare de Gand. Nathan, écrivain habité par un projet de roman policier, rencontre une jeune femme aux « cheveux sombres bouclés, peau mate, grands yeux noisette ». La belle s’en va passer un mois en bord de mer, un job étudiant l’attend dans un musée. La mystérieuse ne donnera aucun indice supplémentaire au moment de sauter dans un train pour Adinkerke. Et c’est parti pour une lancinante poursuite déclinée tel un « road movie », (trams, trains ne sont pas délaissés, ainsi que de multiples références cinématographiques de haut vol). Ou plutôt un intense « museum movie ». Du Musée Delvaux de Saint-Idesbald au Mu.ZEE d’Ostende, en passant par l’Hôtel de l’Océan de la Panne, dont il ne reste rien, ou l’élégante villa
pur Art déco Les Zéphyrs de Westende, pour l’immense plaisir des amoureux de la mer du Nord, Nathan va investiguer, un par un, les plus emblématiques lieux situés entre la Panne et Ostende. Pas question de dévoiler une intrigue qui se jouera des brise-lames et des récifs. On l’aura deviné, « chercher la femme », est un prétexte voyageur alliant interrogation identitaire et mise en abyme. Non dépourvu d’humour. Dans une grande salle muséale, les lecteurs croiseront de nombreux auteurs belges… Mais que font donc « Patrick Roegiers et Jean Muno, Kate Milie et Évelyne Wilwerth, Ducobu, Donnay, Marlière, etc. » dans cette histoire ? La réponse est dans le texte. Merci Philippe Remy-Wilkin pour ce clin d’œil.
. Jean-Pierre LEGRAND, dans LES BELLES PHRASES : « Encres littorales est un bien joli titre qui tient toutes ses promesses. Les encres s’y mêlent comme les sangs d’une lignée entée sur un territoire, ne formant plus à la fin qu’un seul récit. L’encre, c’est aussi le matériau de prédilection de Spilliaert, (…) dont le personnage féminin semble, dans son immatérielle évanescence, tout droit sorti d’une toile de l’artiste. (…) une traque, à la fois quête et enquête, questionnement identitaire sur fond d’introspection. Le tout est écrit dans style nerveux (…) bien accordé au rythme du récit. Philippe Remy-Wilkin étage savamment les plans narratifs et contextuels (…) En arrière-plan (…) la Côte belge déroule son histoire culturelle et humaine: « J’analyse celle-ci comme une mise en abyme de la Belgique. Ou de métaphore de son identité . Une bande littorale très effilée de 70 kilomètres entre la France et la Hollande. Le Plat pays, le vrai (…) Il y a l’entrechoquement des langues et ces vacances communes aux deux communautés, cette sédimentation des mémoires et des souvenirs, ce tram mythique qui unifie l’ensemble. La présence royale disséminée partout et comme nulle part ailleurs » (…) la porosité entre les différents plans narratifs fait des références culturelles un élément qui participe de la dynamique (…) J’admire la virtuosité avec laquelle, sur trente pages, il est parvenu à structurer une polyphonie où plusieurs voix évoluent en parallèle, puis semblent se croiser pour finalement s’écarter sans jamais entraver le rythme de la nouvelle. La mise en abyme de la côte belge comme précipité de notre histoire est particulièrement réussie. (…)
Voir article complet : https://lesbellesphrases264473161.wordpress.com/2021/12/23/encres-littorales-de-philippe-remy-wilkin-lamiroy-une-lecture-de-jean-pierre-legrand/ (décembre 2021).
